Le pèse-bouche est utilisé pour mesurer la pression d'une bouche ou d'un poteau d'incendie. La mesure des hydrants répond aux normes NF S 31213 et NF EN 14384. Pour réaliser cette mesure trois éléments sont nécessaires, une vanne de fermeture à treize tours, un appareil de mesure et un tuyau de diamètre 110 mm.
Les poteaux incendie doivent avoir un débit minimum de 30m3/h, sous un bar de pression dynamique pour être comptabilisés dans le cadre du risque courant.
La même circulaire précise que la pression de marche des poteaux et bouches d'incendie doit être au moins de 1 bar, cependant, une pression moindre pourra être admise sous réserve de ne jamais descendre au-dessous de 0,6 bar.
Il convient en effet, de venir faire un piquage sur la canalisation principale, d'intercaler un robinet-vanne pour pouvoir arrêter le poteau incendie en cas de besoin et de raccorder en bout le poteau incendie avec éventuellement un esse de réglage pour ajuster la hauteur du poteau.
Les poteaux d'incendie sous pression sont de couleur rouge incendie sur 50 % de leur surface au moins (partie aérienne visible). Ils peuvent être équipés de dispositifs rétroréfléchissants. Le rouge symbolise ainsi un appareil sous pression d'eau permanente.
Ainsi, à propos des réseaux de distribution d'eau, le texte propose une distance minimale de 300 mètres entre chaque poteau d'incendie. Dès lors, les services compétents en déduisent logiquement une distance minimale de 150 mètres entre chaque parcelle à défendre et le poteau d'incendie qui doit assurer cette défense.
La distance les séparant des raccords d'alimentation des colonnes sèches ou des raccords d'alimentation de secours des colonnes en charge n'excède pas 60 mètres.
Poteau sur-pressé : La couleur jaune indique que les poteaux d'incendie sont branchés sur des réseaux d'eau sur-pressés (surpression permanente ou surpression au moment de l'utilisation) et/ou additivés. Le jaune symbolise ainsi un appareil dont la mise en œuvre nécessite des précautions particulières.
L'aménagement d'un point d'aspiration permet aux services d'incendie et de secours de disposer d'une capacité hydraulique dans les secteurs où les réseaux d'eau sous pression sont insuffisamment dimensionnés ou non adaptés aux risques à défendre.
Un poteau d'incendie est une installation analogue à la bouche d'incendie mais dont les prises sont disposées au-dessus du sol. Les bouches et les poteaux d'incendie peuvent être alimentés soit par un réseau de distribution publique d'eau, soit par un réseau d'eau sous pression privé.
La défense extérieure contre l'incendie (D.E.C.I.) a pour objet d'assurer, en fonction des besoins résultant des risques à prendre en compte, l'alimentation en eau des moyens des services d'incendie et de secours par l'intermédiaire de points d'eau identifiés à cette fin.
La principale différence entre ces appareils est la place qu'ils occupent sur l'espace public. Une bouche d'incendie ne dépasse pas le niveau du trottoir alors que le poteau d'incendie s'élève de plusieurs décimètres au-dessus du trottoir et, de couleur rouge, est visible de loin.
De plus, la loi contraint aussi les administrations territoriales à vérifier que ces points fonctionnent correctement, avec un contrôle annuel réalisé par des pompiers et des exploitants.
Ces réseaux sont soit dédiés à la lutte contre l'incendie, soit destinés à l'alimentation en eau potable, à l'irrigation ou à l'industrie (eau brute). Ils sont constitués de canalisations d'un diamètre intérieur d'au moins 100 mm .
Le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) est dirigé par un officier supérieur de sapeurs-pompiers et placé sous la double autorité du préfet (gestion opérationnelle) et du président de son Conseil d'administration (pour la gestion administrative et financière).
Plus spécifiquement, si un particulier demande à ériger sa maison sur une zone non desservie par un point d'eau, le Maire peut s'y opposer. Sinon, le Maire peut valider le projet à condition que le demandeur fasse construire le point d'eau – un poteau d'incendie par exemple – à ses frais.
La couleur bleue indique que le poteau n'est pas en pression et qu'il faut d'abord aspirer l'eau présente pour intervenir. Ce poteau à donc une double fonction: Aspirer l'eau de la réserve.
Force intérieure, tendance profonde qui pousse quelqu'un vers un idéal ou une meilleure situation ; ce désir, ce souhait lui-même : L'aspiration d'un peuple à la liberté.
Sont dénommés « points d'eau incendie » les points d'eau participant à la défense extérieure contre l'incendie. Un point d'eau incendie peut être public ou privé. La qualification de point d'eau incendie public ou privé est liée à l'usage du point d'eau incendie.
Ce liquide permet donc aux pompiers de gagner un temps précieux. Cette couleur rouge vient de l'oxyde de fer, que l'on trouve dans le sol du Sud-Est.
Mais pourquoi cette couleur? Elle vient de Grande-Bretagne, où le vermillon, plus identifiable, a été adopté. A la fin du XIXe siècle, les Français ont commencé à importer du matériel anglais, notamment leurs pompes à vapeur (remplaçant les manuelles) et des échelles. De couleur rouge, donc.
L'eau d'extinction est l'eau qui a été utilisée dans la lutte contre les incendies et qui doit être éliminée. Dans de nombreux cas, il s'agit d'un matériau très polluant qui nécessite une attention particulière lors de son élimination.
Pour les établissements recevant du public, elles sont exigées dès lors que des locaux à risques importants sont aménagés dans des étages dont le plancher bas est à plus de 18 mètres du niveau de la voie accessible aux engins des sapeurs-pompiers.
Le poteau d'incendie est un appareil de robinetterie raccordé à un réseau d'eau sous pression. C'est une prise d'eau disposée sur un réseau souterrain permettant d'alimenter les fourgons des sapeurs-pompiers. Ces réseaux sont dédiés à la lutte contre l'incendie et à l'alimentation en eau potable du public.
Ces dépenses sont assumées par le budget général de la commune, y compris dans les situations où la compétence en matière d'eau potable a été transférée à une structure intercommunale ou confiée à un délégataire de service public.