Quoi faire face à ce sophisme ? Soulignez que les allégations ne portent nullement atteinte à l'argumentation comme telle, mais bien à la personne. Exigez de l'interlocuteur qu'il montre en quoi le fait que le comportement soit incompatible avec la position défendue permet vraiment de discréditer la position.
Dans ce cas-ci, on considère qu'une argumentation est un sophisme lorsqu'elle attaque la personne plutôt que son argumentation et qu'ensuite on considère avoir discrédité l'argumentation de cet individu. sait déjà ce qu'ils vont dire. ne peut donc pas être objective.
Un sophisme est un raisonnement fallacieux, malgré une apparence de vérité, qui est délibérément conçu pour tromper ou faire illusion. Il peut cependant être utilisé intentionnellement pour montrer les limites des règles logiques ou les difficultés à les manier en créant un illogisme ou une antinomie.
L'appel au sophisme
Il s'agit d'une conséquence naturelle de la connaissance, par les orateurs impliqués dans une discussion, des méthodes de la rhétorique, et donc de la falsification de la logique.
Nom qui se donnait chez les anciens aux philosophes et aux rhéteurs. Il se prend aujourd'hui toujours en mauvaise part et désigne Celui qui use d'arguments captieux. Ce n'est pas un philosophe, c'est un sophiste. Tout cela n'est qu'un raisonnement de sophiste.
Erreur, illusion. Les sophismes de l'imagination.
Socrate attaque les sophistes qui, par leur relativisme et leur nominalisme, sont les ennemis de l'idéalisme platonicien.
Comme l'attestent tous les témoignages de l'Antiquité, la pensée sophistique fut matérialiste, athée et immoraliste (immoraliste, non pour contester les mœurs, mais pour en affirmer le caractère conventionnel, lequel ne discrédite d'ailleurs en rien, à ses yeux, l'édifice institutionnel).
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
Raisonnement qui n'est logique qu'en apparence. Argumentation à la logique fallacieuse. Exemple : La mauvaise foi du client, cachée sous la forme d'un sophisme frivole, m'a profondément agacé.
La distinction entre sophistes et philosophes se ramènerait finalement à une différence entre Paroles qui dépassent les individus de part et d'autre et qui s'imposent à eux. Les sophistes, en réalité, ne feraient que justifier la doxa, la vision commune, alors même qu'ils croient pouvoir la manipuler.
Un raisonnement fallacieux est un raisonnement incorrect qui a pourtant une apparence de validité logique. On distingue généralement deux types de raisonnements fallacieux : le sophisme, qui est une argumentation destinée à tromper autrui, et le paralogisme qui est une erreur de raisonnement involontaire.
masc. [Dans la Grèce antique] Maître de rhétorique et de philosophie enseignant la sagesse, l'art de parler en public, la science du raisonnement orientée vers des fins utilitaires.
Le sophisme est un raisonnement qui n'est logiquement correct qu'en apparence. Il se distingue des paralogismes dans le sens où il est volontairement fallacieux, conçu avec l'intention d'induire en erreur. Voici quelques sophismes terriblement efficaces et très répandus…
Une prémisse fausse est une proposition incorrecte qui forme la base d'un argument ou syllogisme. Puisque la prémisse (proposition ou hypothèse) n'est pas correcte, la conclusion qui en découlera peut être erronée.
La rhétorique est la contrefaçon d'une partie de la politique. Gorgias est un « sophiste » : il pratique l'art des « longs discours », en général suivis d'ovations du public. C'est sous cette forme qu'il enseigne l'art de la parole.
Ayez un langage corporel sophistiqué.
Les gens sophistiqués ont confiance en eux, sont assurés et calmes. Veillez alors à ne jamais marcher trop vite, à ne pas fouiller trop activement dans votre sac et à ne pas agir, d'une façon générale, avec empressement. Les mouvements de votre corps devront être calmes et mesurés.
Les principaux sophistes
Protagoras d'Abdère (485 ? - 411 ?) ; Gorgias de Leontium (487 ? - 380 ?) ; Prodicos de Ceos (465 ? - ?) ; Thrasymaque (deuxième moitié du ve siècle) ; Antiphon d'Athènes (deuxième moitié du ve siècle) ; Hippias d'Elis (deuxième moitié du ve siècle).
Dénoncer les travers de la société
Rabelais fait une satire féroce de l'éducation sophiste, qui, selon lui, ne permet à l'élève ni de trouver du plaisir à apprendre, ni de vivre en société. Il lui oppose un éloge appuyé de l'éducation humaniste, qui forme des jeunes gens cultivés et aptes à aller vers l'autre.
Le grand mérite de Socrate est donc d'avoir établi que par un travail en commun, par le dialogue, on peut parvenir au discours juste tandis que le Sophiste parle devant les autres mais non avec les autres. C'est le discours qui est le lieu de la vérité.
En même temps que des maîtres de rhétorique, ils furent des philosophes, au sens fort du terme, et des philosophes dont les doctrines, par leurs perspectives même, libéraient les esprits, les stimulaient et leur ouvraient des chemins non frayés.
Un exemple très connu de syllogisme est : « Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme ; donc Socrate est mortel » : les deux prémisses (dites « majeure » et « mineure ») sont des propositions données et supposées vraies, le syllogisme permettant d'établir la validité formelle de la conclusion, qui est ...
paradigme
1. Ensemble des formes fléchies d'un mot, pris comme modèle (c'est, par exemple, la déclinaison d'un nom ou la conjugaison d'un verbe) ; ce mot lui-même. 2. En linguistique structurale, ensemble des unités qui peuvent être substituées les unes aux autres dans un contexte donné.
Figure de style basée sur l'atténuation d'un mot, d'une expression qui serait trop choquante. Exemple : Les "personnes de couleur" ou le "troisième âge" sont des euphémismes qui permettent de ne pas froisser certaines populations. Étymologie : du grec ancien euphêmismos, qui signifie l'emploi du mot approprié.