Pour supprimer l'effet de l'évolution des prix (et ainsi gommer l'inflation), les économistes préfèrent raisonner en terme de volume plus qu'en terme de valeur. Le terme en volume supprime l'effet de l'inflation et donc cette donnée représente la véritable quantité produite en plus.
Fondamentalement, le PIB est une mesure de la production d'une économie. Cependant, étant donné que le PIB est mesuré par la monnaie de l'économie, il est susceptible d'être faussé par l'inflation. Si les prix augmentent, cela peut entraîner une hausse du PIB d'un pays, même si le niveau de production reste le même.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
Outre l'indice des prix à la consommation, on peut mesurer l'inflation par le déflateur du PIB : PIB nominal / PIB réel, multiplié par 100.
Une variation de stock positive (entrées > sorties) contribue à augmenter le PIB. À l'inverse, si la variation de stock est négative (sorties > entrées) cela a pour effet de diminuer le PIB.
L'IDH est l'un des indicateurs parmi les plus connus et les plus discutés. Même s'il a été conçu pour contrer l'hégémonie du PIB, celui-ci reste intégré dans son calcul. Depuis quelques années, l'IDHI (Indicateur de Développement Humain ajusté aux Inégalités) permet d'ajuster et de compléter l'IDH.
Caractérisée par une augmentation des revenus nominaux distribués, l'inflation favorise la croissance pour plusieurs raisons principales : Elle contribue à alléger les dettes des agents économiques.
Si le taux d'inflation ne baisse pas, il est probable que ces mesures seront pérennisées car il sera politiquement très difficile de les remettre en cause. Elle aggraveront donc durablement le déficit public d'environ 1,0 point de PIB.
Par exemple, si la production a augmenté de 4 %, alors même que les prix ont augmenté de 3 %, la croissance a été de 1 % : 4 % de production moins 3 % de hausse des prix. Le PIB en volume est égal au PIB en valeur diminué de l'impact de l'évolution des prix sur la période considérée.
l'approche demande : PIB = ∑ consommations finales + ∑ investissements+ ∑ (exportations – importations). Le terme technique pour l'investissement est « FBCF », pour « Formation Brute de Capital Fixe ».
Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs institutionnels : rémunération des salariés (RS), impôts sur la production et les importations moins les subventions (T), excédent brut d'exploitation et revenus mixtes (EBE).
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
Avec un PIB par habitant à peine supérieur à 300 dollars en 2023, le Burundi arrive en tête du classement des pays les plus pauvres au monde. C'est de loin le pays le plus pauvre au monde.
l'approche production ; • l'approche revenu ; • l'approche demande (ou approche dépenses). Dans l'approche production, le produit intérieur brut est calculé à partir de la valeur ajoutée, c'est-à-dire de la différence entre la production et la consommation intermédiaire.
ne prend pas en compte le travail non rémunéré, le bénévolat, l'autoconsommation, le travail au noir ou les activités illégales (cependant, depuis mai 2018, répondant à une demande d'Eurostat, l'Insee prévoit d'inclure les revenus de la drogue dans les comptes de la nation).
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
Le PIB n'est pas une mesure exacte de l'activité économique. Certaines activités économiques créent des dommages non intégrés dans le calcul du PIB. Par exemple, les émissions de carbone ont un coût pour les générations futures : elles modifient l'équilibre climatique, elles dégradent l'environnement.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
Logement, crédit, alimentation, chauffage, essence : les prix n'en finissent plus de grimper. La pandémie, la guerre en Ukraine, les pénuries ont été pointées du doigt, tandis que les industriels nient en bloc tirer parti de la crise.
Mais globalement, l'inflation produit des effets négatifs sur le pouvoir d'achat des ménages et le potentiel de croissance. Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter.
La hausse du PIB engendre un accroissement de l'emploi et des revenus réels, sous l'impulsion de la courbe de Phillips. L'emploi augmente de 1,4 % en 2010 et le revenu disponible réel de 3 %.
La moindre exposition à la flambée des prix de l'énergie fossile et les dispositifs publics de soutien aux ménages ont notamment permis de limiter la hausse des prix.
On parle généralement d'inflation rampante en-dessous de 10%, d'inflation galopante à partir de 10% et d'hyperinflation dans les cas de croissance extrême du taux d'inflation 18. L'inflation est calculée par les institutions européennes grâce à l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH).
Le PIB ne prend pas en compte l'épuisement des ressources non renouvelables, qui se répercute sur le bien-être des générations futures. Le PIB n'intègre pas les loisirs, qui ont bien entendu une valeur pour la société et contribuent au bien-être.