Parmi eux, la consommation d'alcool, ou encore la fatigue, qui généreraient des maux de dos. Au sein du groupe de l'étude, de nombreuses personnes se sont également plaintes de lombalgies après s'être adonnées à une activité au cours de laquelle ils avaient l'esprit ailleurs.
La douleur chronique
L'alcool est connu pour ses effets analgésiques. 25 % des personnes qui souffrent de douleur chronique l'utilisent pour se soulager. Par exemple, cette situation semble notamment présente chez certaines personnes souffrant de douleurs au dos chroniques et complexes.
L'affection musculaire due à l'alcool s'appelle également «myopathie musculaire». Elle peut être soit aigüe, soit chronique. La myopathie aigüe engendre des douleurs peu après la consommation d'alcool. Alors que la myopathie chronique se développe au fur et à mesure.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
À l'inverse, une consommation d'alcool excessive s'avère être un élément inflammatoire et donc potentiellement dangereux pour le corps humain. Une forte consommation d'alcool non contrôlée pourrait aggraver des affections telles que l'arthrite ou encore la goutte.
Entre 24 et 72 heures sans alcool
Votre corps se met en mode détox intensive et essaie d'évacuer tout l'alcool qu'il a absorbé. En plus des frissons et des nausées, vous ressentez une fatigue profonde et avez l'impression que plus jamais vous ne vous sentirez bien.
L'alcool est un irritant pour le tube digestif (la bouche, la gorge, l'œsophage, l'estomac, l'intestin), soit pour toute notre tuyauterie intérieure. De plus, l'alcool affecte les conduits qui contrôlent le transit de la nourriture, de la bouche à l'intestin.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Parmi les causes les plus fréquentes : Les sollicitations inhabituelles de la colonne. Une lourde charge à porter, un déménagement, un long trajet en voiture… peuvent provoquer le classique "lumbago" ou l'apparition de douleurs le plus souvent au niveau des lombaires (bas du dos).
L'alcool peut aussi avoir une influence très négative sur la goutte. Il s'agit d'une forme particulière d'arthrite qui entraîne des crises de douleur intenses et soudaines. Elles seraient provoquées par un taux anormal d'acide urique, l'alcool venant stimuler sa production.
Les personnes buvant de 8 à 19 demis de bière (25 cl) par semaine entre l'âge de 21 et 50 ans apparaissent avoir un risque accru (estimé entre +4% et +115%) de souffrir d'arthrose qu'un non-buveur. Au-delà de 10 pintes hebdomadaires, ce sur-risque est encore plus net (de +45% à +219%).
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Symptômes de l'intolérance à l'alcool
Nausées, vomissements. Douleurs abdominales, diarrhées. Flush au visage (rougeur subite), bouffées de chaleur, sueurs, sensations thermiques perturbées.
Buvez 1,5L à 2L d'eau par jour
Il est donc important de bien boire, à savoir entre 1,5L et 2L d'eau par jour, pour que le foie puisse faire son travail correctement et éliminer les déchets. C'est pour cette raison qu'il est particulièrement important de boire beaucoup d'eau lorsque l'on consomme de l'alcool.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Quelques conseils pour contrôler votre consommation
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées.
L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
Non, mais il n'est pas recommandé pour notre cerveau. L'idée que l'alcool détruit les cellules cérébrales existe depuis des décennies. Ceci parce que c'est un désinfectant puissant, comme celui utilisé pour stériliser.
Les troubles cardiovasculaires
chez les hommes : toute consommation d'alcool est associée à une augmentation du risque d'hypertension artérielle. chez les femmes : le risque est accru pour une consommation supérieure à 30 g d'alcool par jour.
pour les consommateurs quotidiens, de ne pas dépasser un verre par jour et d'essayer d'avoir des jours dans la semaine sans consommation ; pour les consommateurs occasionnels, de ne pas dépasser 2 verres par occasion, d'avoir au moins 2 jours sans consommation dans la semaine et de ne pas dépasser 7 verres par semaine.
Maximum 10 boissons alcoolisées par semaine
C'est la quantité d'alcool (éthanol) consommée qui est en lien avec le risque. Et ce risque est le même pour chaque unité de mesure standard : 250 ml de bière = 100 ml de vin = 35 ml d'alcool fort.