« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
Ces 30 minutes sont à la portée de toute personne en bonne santé, à la condition de respecter certains principes de base. Ne pas chercher à atteindre les 30 mn dès les premières séances. Au départ, alterner les périodes de marche et de course. Au fil des semaines, allonger progressivement la durée des périodes courues.
Pour réussir à courir 10 km en 1 heure, la VMA doit être égale ou supérieure à 12,5-13 km/h.
Selon les chercheurs, la fréquence optimale, pour profiter des bienfaits du jogging sans nuire à la santé, est de trois joggings par semaine, d'une durée de 20 à 48 minutes chacun.
Si vos débuts doivent passer par de la marche, alternez marche et course sans vous décourager. Ensuite, allongez petit à petit la durée du footing : 15, 20, 30 minutes puis entre 45 minutes et une heure pour profiter des bénéfices à moyen terme, à une fréquence d'une à deux fois par semaine.
Les raisons : un rythme de course trop rapide ou une façon de respirer non adaptée à l'activité que vous pratiquez.
Lors d'un effort, léger ou intense, il faut garder la bouche ouverte ou entre-ouverte, pour l'inspiration comme pour l'expiration. Ne respirer que par le nez vous protège des poussières, certes, mais pendant l'effort, l'orifice est trop étroit pour que l'air rentre sans effort supplémentaire.
Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Pire, de longs footings peuvent même rapidement vous causer des douleurs chroniques, notamment au niveau des articulations, et des déséquilibres musculaires. Ce n'est pas un hasard si chaque année, 79% des coureurs sont mis à l'écart d'une compétition du fait d'une mauvaise blessure.
« Si vous êtes capables de parler à voix haute sans trop d'essoufflement pendant que vous courez, c'est que vous n'êtes pas dans les bonnes conditions pour améliorer vos performances », confirme le Dr Quinn. En réalité, seuls les sédentaires par définition non entraînés, peuvent se baser sur le talk test.
Pour faire simple : non. Il vous faut au minimum un jour de repos par semaine pour permettre à vos muscles de récupérer. En outre, le surentraînement peut provoquer des blessures, du stress et de la fatigue prolongée.
Un enfant entre 7 et 10 ans pourra courir, à son rythme jusqu'à 15-20min, en dessous il pourra atteindre les 10min.
Courir sur 10 km vous permettra donc d'affiner votre silhouette et de maigrir. Cette pratique optimise l'utilisation des réserves énergétiques à savoir, les sucres et les graisses. Elle favorise une régression des tissus adipeux. C'est aussi une activité qui facilite la digestion.
Récupérer après un 10 ou 15 km
Effectuer une récupération active le lendemain de l'épreuve - 1h de vélo, de marche voire de piscine ou tout simplement 30 minutes de footing très facile - aide à récupérer mieux et surtout plus vite en favorisant la vascularisation.
Avant une course, il faudra privilégier les aliments suivants : Aliments riches en glucides (riz, quinoa, patate douce, pomme de terre, pâtes, pain, muesli, fruits). Des protéines maigres (volaille, oeufs, poisson blanc, thon). Limiter les aliments riches fibres, à partir de 48 heures avant la course.
Un petit footing de quinze à vingt minutes – conclu soit par trois à cinq accélérations progressives sur une centaine de mètres / soit par un kilomètre couru à allure objectif dans le cas d'une préparation marathon ou semi-marathon – est idéal.
Courir lentement permet d'améliorer la capacité d'apports sanguins dans les muscles. En endurance fondamentale, non seulement le cœur prend du volume, mais le coureur renforce dans le même temps la capillarisation des muscles. « Les capillaires, c'est le petit réseau qui va dans les muscles.
Aller trop vite en footing est une des causes principales du « je ne progresse pas ». Car la différence entre l'endurance fondamentale et une allure plus rapide de 15 ou 30″/km est très importante ! En particulier pour les coureurs peu expérimentés en longue distance, ces allures vont générer une vraie fatigue.
« Courir à jeun permet de resynthétiser le glycogène dans le muscle et augmente la capacité du muscle à en stocker. Or, plus nos muscles en contiennent, plus on est capable de courir longtemps à une vitesse élevée », révèle Martine Duclos. De quoi gagner quelques minutes.