Peut-on créer une SCI gratuitement ? Il est impossible de créer une SCI totalement gratuitement. En effet, pour toute création de société en France, il y a des frais administratifs (74,10€ de frais de greffe et entre 180 et 250 euros de frais d'annonce légale).
Pour créer une SCI, il suffit de :
Enregistrer les statuts au centre des impôts, Publier la constitution de la société dans un journal d'annonces légales, Procéder à l'immatriculation de la société, Le tribunal de commerce inscrit la SCI au Registre du commerce et des sociétés.
Le coût d'une annonce légale de constitution de SCI s'élève à 222,00 euros toutes taxes comprises (TTC) pour une publication en France Métropolitaine au cours de l'année 2022. Le montant hors taxes est, dans ce cas, de 185 euros (+37 euros de TVA).
En principe, vous pouvez créer une SCI sans apport
Une SCI doit, comme toute société civile ou commerciale, avoir un capital social. Ce dernier comprend les apports effectués par les associés.
Les conditions pour créer une SCI
Pour créer une SCI, il faut être obligatoirement deux associés. Il est impossible de créer la société avec un seul associé. Un mineur, même non émancipé, peut être associé. Une SCI peut parfaitement être constituée entre époux.
La création d'une SCI permet d'acheter un bien immobilier à plusieurs simplement. Les parts sociales sont réparties entre les associés proportionnellement au montant de leurs apports. Il s'agit donc d'un outil juridique qui permet de « convertir le bien immobilier en papier (parts sociales) ».
De la différence entre SCI familiale et SCI classique
La principale différence demeure dans la qualité des associés ; En effet, les associés ont un lien de parenté où sont liés par alliance et par conséquent sont des membres de la même famille.
L'intervention d'un notaire n'est pas obligatoire pour constituer une SCI. Le recours à un professionnel est toutefois recommandé. L'intervention du notaire est obligatoire lorsqu'un immeuble est apporté à la société ou acheté par la SCI lors de sa création.
Que devient la SCI au moment du décès d'un des associés ? Lorsque le gérant ou l'un des associés décède, la SCI continue avec les héritiers de celui-ci. Les héritiers recueillent alors le patrimoine du défunt, dont ses parts sociales : la question de l'héritage en SCI est donc simplifiée.
A qui s'adresser pour effectuer l'immatriculation de la société ? À qui s'adresser pour créer une SCI en procédant à son immatriculation ? C'est le GTC ou Greffe du tribunal de commerce qui inscrira la SCI au Registre du commerce et des sociétés, une fois le contrôle juridique effectué.
Pour quelle durée peut emprunter une SCI ? Tout comme ses associés, la SCI peut souscrire un prêt immobilier à échéance plus ou moins longue. Ainsi, il est possible de souscrire un prêt SCI sur 25 ans, voire même pour une durée allant de 40 à 50 ans.
Nous l'avons vu, la capacité d'emprunt de la SCI dépend intrinsèquement de celle de ses associés. Emprunter en SCI peut ainsi s'avérer plus facile du fait de la mise en commun des capacités d'emprunt de chaque associé.
La loi est claire et ne prévoit pas d'exception : l'immatriculation d'une SCI n'est possible qu'avec deux associés au minimum. Il existe toutefois différents montages juridiques permettant de créer une SCI par un seul bénéficiaire. La création d'une SCI ne pourra se faire avec un associé unique directement.
La loi n'impose pas de capital social minimum pour une SCI, grand avantage de ce statut. Celui-ci doit seulement être prévu par les statuts. Cependant, un montant d'1 euro peut s'avérer préjudiciable à la société civile immobilière, car il ne favorisera pas les prêts et ne rassurera pas les créanciers.
Cependant, quelques inconvénients peuvent réfréner les ardeurs, comme la tenue d'une comptabilité sérieuse, les règles strictes de fonctionnement, la responsabilité illimitée de chaque associé, ou encore le rattachement fiscal à l'impôt sur les sociétés en cas de bénéfices par la location.
Comme on l'a vu, la SCI permet une certaine défiscalisation des droits de succession. En matière d'impôt sur le revenu, la SCI n'apporte, en revanche, aucun avantage fiscal. Si la SCI perçoit des revenus, elle est alors imposable sur le revenu, mais elle est considérée comme transparente.
Pour acquérir votre résidence principale en SCI vous devez effectuer toutes les formalités nécessaires à la création et l'immatriculation de la société. Il n'est pas obligatoire de faire appel à un notaire pour la création d'une SCI, mais il est tout même conseillé de s'entourer de professionnels.
En effet, l'achat en nom propre vous permettra d'acquérir des biens afin de les revendre et de dégager de l'argent immédiatement. De son côté, investir en SCI est idéal pour développer votre activité, acquérir plusieurs biens et les transmettre.
Avec la SCI, les parents apportent les biens immobiliers dans la société. Ce capital est alors divisé en parts de SCI que les parents peuvent transmettre progressivement à leurs enfants, associés dans la SCI. Les parts d'une SCI peuvent faire l'objet d'une décote (environ 10%) par rapport à la valeur des biens.
L'un des principaux avantages de la SCI est qu'elle simplifie beaucoup d'actions, notamment la cession de parts. C'est pourquoi elle est très prisée dans les cas de successions. Sans elle, un acte notarié serait requis pour toute transaction immobilière, donc des frais de notaire et des démarches lourdes.
Les associés de la société sont imposés personnellement, de la même manière que les personnes physiques qui sont propriétaires en direct d'un bien immobilier. Chaque associé de la SCI est imposé personnellement à l'IR, dans la catégories de revenus de capitaux mobiliers, sur la quote-part de résultat qui lui revient.
Les donations successives de parts de société pour éviter les droits de succession. En SCI le bien immobilier est divisé en parts sociales. En utilisant le mécanisme des abattements successifs, les associés de SCI peuvent transmettre leur patrimoine de leur vivant pour éviter aux héritiers les droits de succession.
Ainsi, la pratique habituelle de la location meublée par la SCI, même à titre accessoire, rend celle-ci commerciale par son objet. Ce qui entraîne une conséquence significative pour la SCI : la perte de la transparence fiscale et donc son assujettissement à l'impôt sur les sociétés sur l'ensemble de ses bénéfices.
Les lois Pinel et Malraux sont des dispositifs de défiscalisation ouverts aux SCI soumises à l'IR. Elles permettent de bénéficier d'une réduction d'impôts en contrepartie de la mise en location d'un logement nu, soit dans les zones à forte tension immobilière, soit dans une zone où le patrimoine est protégé.