- Pour Créon, le bonheur est fondé sur des petits gestes du quotidien. On notera ainsi l'accumulation « (…) la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. ».
Antigone, idéaliste aspire à un bonheur absolu, en effet elle refuse de se contenter d'un lambeau de bonheur. Elle veut tout ou rien Ma conception du bonheur : « Amour, gloire et beauté » : un slogan qui en fait rêver plus d'un. Nombreux sont ceux qui pensent que ces critères permettent d'atteindre le bonheur.
1/ Quelle figure de style Créon emploie-t-il pour décrire une vie heureuse ? → Créon emploie des métaphores qui assimilent le bonheur à des choses simples, presque de la vie courante « La vie, c'est un livre qu'on aime, un enfant qui joue à vos pieds… la maison. »
Personne n'a pu la dissuader. Créon essaye de la convaincre d'étouffer l'affaire mais Antigone refuse : elle veut assumer aux yeux du monde sa désobéissance. Le fade bonheur que lui propose son oncle ne vaut pas la peine de se renier, selon elle. Elle est alors emmurée vivante dans une caverne et elle se suicide.
→ Créon donne une image nuancée de son rôle de roi. Il met en valeur tous les aspects négatifs de son statut de roi, en insistant bien sur le fait qu'il a conscience d'avoir "le mauvais rôle".
Quelle est son intention ? (1pt) - C'est Créon qui mène le dialogue. Son intention est de sauver Antigone et de la convaincre de renoncer à son geste.
Bonsoir, Créon a une vision réaliste du pouvoir, une politique pure et dure qui vise à faire respecter la loi...
Associée à l'insistance concernant le mariage, cette accumulation nous montre que pour Créon le bonheur correspond à une conception assez traditionnelle et commune de la vie : se marier, avoir des enfants, travailler, avoir une maison, et profiter de certaines joies simples.
Argument 1 : nécessité de la politique. Mais cet argument ne suffit pas à Antigone, dont le refus semble motivé par quelque chose de “supérieur” et sur lequel elle ne s'est pas encore expliquée. Elle oblige donc Créon à justifier son argument. Créon se justifie au nom de la politique.
2) Il a raison car il sait qu'aucun des frères n'est coupable ou inoffensif, les deux étaient en tord donc cela signifie qu'elle méritait de mourir car elle s'est battue pour des gens qui ne intéressaient pas à elle.
Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t- elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t- elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ?
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
Pour Antigone, le bonheur est un monde entier et plein : «Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, – ou alors je refuse ! » (l. 10-11) C'est un monde qui la rapproche de l'enfance : « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite – ou mourir.» (l.
I) Antigone contre Créon : Conflit moral, conflit politique
Antigone est jeune et frêle, c'est une femme et elle se soucie avant tout du repos de son frère Polynice. Créon est vieux, c'est un homme de pouvoir, il domine Antigone et se soucie avant tout du bien-être de la cité.
Terms in this set (39) Créon propose de sauver Antigone en faisant disparaître les gardes et en la faisant taire. Cela ne va pas réussir parce qu'Antigone recommencera à enterrer Polynice.
Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. La satisfaction des besoins fondamentaux (se nourrir, se vêtir, se loger et se sentir en sécurité) représente les éléments essentiels pour atteindre un état de bien-être.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
Créon, resté seul, est violemment critiqué par le professeur et le coryphée. Il se défend avec énergie. Ses arguments, si déplaisants soient-ils, sont ceux du réalisme. Il en va, selon lui, de la survie et du bonheur de la Cité dont il a la responsabilité.
- La raison d'Etat l'emporte : le but de la longue tirade de Créon est de convaincre Antigone qu'elle doit accepter la loi, et que lui-même ne peut pas faire autrement que d'incarner la loi et de l'appliquer, à elle comme à Polynice, même s'ils sont ses neveux : « Essaie de comprendre » l.
Réponse. Réponse : Bonjour, Créon défend sa position de roi et les responsabilités que cela implique.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
Réponse: Créon commet l'erreur de lui dire qu'elle doit être heureuse avec Hémon et consentir a la vie qui n'est en fin de compte que le bonheur.
Créon, lorsqu'on le prend comme un héros tragique, est entraîné dans sa tragédie, parce qu'il conteste le principe même de la fatalité tragique. Il devait donc succomber pour avoir voulu vivre hors tragédie, dans les intervalles de la violence.
On pourrait dire aussi « justesse », « responsabilité ». C'est bien ce qui fait défaut à Créon comme à Antigone : ils ont perdu tout bon sens, ils sont devenus irresponsables … II. L'altérité d'Antigone, sa sauvagerie, ce qui fait d'elle une « emmerdeuse », c'est qu'elle désobéit.
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).