Préserver le mycélium
Et n'oubliez pas de reboucher le trou ! Non pas pour dissimuler votre précieux coin mais pour préserver le délicat mycélium. Partisan de la coupe, vous pouvez toutefois avoir raison. À condition de dire que vous coupez les champignons au ras du sol.
Récolter le pied en entier
La vraie bonne méthode de récolte consiste à saisir le champignon en entier avec la base du pied, sans aller trop en profondeur pour ne pas endommager le mycélium, un réseau de filaments blanchâtres qui est en réalité la partie vivante de la «plante».
Contrairement aux idées reçues, il faut arracher le champignon en entier, et non le couper. Le pied du champignon contient d'importantes informations (feutre mycélien, forme de la base du pied, morceaux de bois, couleur…) qui permettent son identification.
Les autres bolets considérés comme comestibles
Le Bolet à pied rouge se reconnaît à son pied sans réseau, finement velouté de rouge, et à son chapeau sec et velouté, brun foncé parfois teinté d'olivâtre. Sa chair très ferme bleuit à la coupe, mais devient jaune doré à la cuisson.
Le bolet de Satan (Boletus satanas), dit « cèpe du diable » ou « bolet diabolique ». Malgré son nom, ce champignon est plus indigeste que réellement toxique. On le reconnaît à ses pores jaunes puis rouges. Son pied jaune, réticulé de rouge, en forme de massue, bleuit assez peu à la cassure.
Cèpe du diable, bolet diabolique ou encore Boletus satanas, tels sont les noms des espèces à éviter. Ce cèpe possède des pores jaunes ou de couleur rouge. Le champignon est doté également de chapeau gris ou blanchâtre et son pied jaune.
Si on arrache, on enlève tout le pied de la grappe : le mycélium reste alors dans le substrat. Il va alors former, sous 2 à 4 jours, une nouvelle barrière protectrice. Veillez toutefois à arracher délicatement la grappe de pleurotes. Si vous arrachez trop brutalement, vous risquez de fragiliser le mycélium.
C'est l'arrêté préfectoral du 17 août 2016 qui interdit la cueillette de champignons le jeudi dans ces bois. Il s'agit du jour réservé à la pratique de la chasse.
Quelles quantités par personne ? En accompagnement d'un plat principal, compter 100 à 150 g de cèpe frais par personne, soit 1,50 à 3 € en fonction du cours. En mélange (avec des pommes de terre, en farce, sauce, omelette, compter 30 à 50 g par personne.
Dans une interview accordée à Metro UK, Joanne Slavi, professeur au département nutrition à l'Université du Minnesota aux Etats-Unis, précise : “Les champignons sont plus rassasiants que la viande et sont plein de protéines”.
Les cèpes se plaisent sur des sols acides, sous couverts de bois feuillus où ils vivent en symbiose avec les racines des châtaigniers, des chênes et des hêtres. On les rencontrent souvent à l'orée des forêts.
Sans ses arbres, vous ne trouverez pas de cèpe. Nul besoin de s'enfoncer au fin fond de la forêt pour trouver le cèpe, il apprécie davantage l'orée du bois. Il se plaît ainsi sur les bords de chemins, les talus ou dans les clairières. Le cèpe affectionne les sols humides.
Stoppez la cuisson avant qu'ils ne soient complètement cuits. Vous pourrez ensuite égoutter les champignons puis séchez-les dans du papier absorbant. Lorsqu'ils sont bien secs, rangez-les dans un sac de congélation dont vous aurez ôté un maximum d'air. Stockez les cèpes au congélateur jusqu'au moment de les déguster.
Vous les jetez dans de l'eau bouillante salée et vous les laissez cuire pendant dix minutes. Égouttez les cèpes et plongez dans l'eau fraîche pour les raffermir. Ensuite, vous les séchez avec soin dans un linge et vous les mettez dans une boîte de fer-blanc avec une petite poignée de gros sel.
Vous pouvez ramasser des champignons frais à partir du printemps jusqu'à l'automne selon les conditions climatiques, les régions et les variétés de champignons. Nous vous dévoilons les saisons de récolte par variété de champignon : Les cèpes : de juin à octobre. Les girolles : de juin à novembre.
Si vous ramassez des champignons dans une forêt publique, un bois communal ou une forêt d'Etat (forêt domaniale) gérée par l'ONF (Office national des forêts), vous n'avez pas le droit de repartir avec plus de 5 litres par personne et par jour. Soit une poche de 3 à 3,5 kg de champignons.
Il est strictement interdit de ne pas ramasser les champignons la nuit, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la cueillette nocturne peut perturber l'écosystème local. Certains champignons jouent un rôle essentiel dans la décomposition de la matière organique et dans le maintien de l'équilibre écologique.
L'idéal, c'est une belle journée ensoleillée 1 ou 2 jours suivant un épisode pluvieux. Secret N°2 : les anciens disent que la pleine lune agit comme un stimulant sur la pousse des champignons. Donc s'il fait beau 2 jours après une pleine lune pluvieuse, ne réfléchissez plus et enfilez nos bottes !
(photo 2) Ce champignon se ramasse assez facilement aussi sur les souches et les bois morts de feuillus comme les peupliers, les bouleaux, les charmes, les hêtres, de septembre à décembre. Son chapeau est comme le précédent sauf qu'il est un peu gras au toucher avec une couleur grise plus ou moins foncée.
En revanche, il existe une espèce de pleurote très toxique appelé le pleurote d'Olivier. Il se distingue des autres espèces par sa forme en entonnoir, avec un chapeau finement rayé, jaune orangé à roux.
Originaire de nos forêts tempérées d'Europe, le pleurote pousse généralement sur des vieux troncs ou des branches mortes. On le trouve essentiellement à l'automne et à la fin de l'hiver.
Alors, comment reconnaître ce fameux bolet bleuissant ? La méthode est simple : il suffit de couper un morceau de la tête. Si la chair devient bleue dans les secondes qui suivent, c'est un bolet bleuissant, à ne surtout pas consommer.
Outre ses qualités gustatives indéniables, il a pour particularités de garder une chair ferme longtemps et les vers ne l'apprécient guère. A consommer toutefois bien cuit, cru il serait légèrement toxique. Sa variété jaune, Neoboletus junquilleus, est également un très bon comestible.
La deuxième option est d'enlever la mousse, comme le font généralement les cuisiniers. En effet, ils estiment que la mousse rejette son eau puisqu'elle est relativement humide et devient un peu gluante ce qui ne donne pas un bon aspect de la recette une fois dans l'assiette.