Pour débloquer votre assurance-vie, il suffit d'adresser une « demande de rachat » auprès de l'établissement où vous avez souscrit votre contrat. La demande se fait par écrit, par le biais d'un courrier avec un accusé de réception.
Il n'y a pas de conditions pour un « déblocage » en assurance-vie (préférez le terme rachat). Il vous suffira de faire votre demande à la banque ou l'assureur. Le rachat peut être : Partiel : l'assuré retire une partie du capital et des gains et intérêts détenus sur le contrat.
Le souscripteur du contrat est le seul à pouvoir faire la demande de rachat, si tant est que la personne désignée dans la clause bénéficiaire lui ait donné son accord : La demande doit être faite par écrit, via le formulaire fourni par la compagnie d'assurance, ou par recommandé avec accusé de réception.
Il suffit de contacter son conseiller ou d'écrire à l'assureur pour lui demander de virer la somme. Ou de réaliser l'opération en ligne depuis son espace client", rappelle Jean Malhomme, directeur épargne et prévoyance AXA France.
Il n'y a pas de plafond de retrait (si ce n'est, bien évidemment, la valeur de votre contrat). Si votre contrat a plus de 8 ans, vous bénéficierez d'un abattement de 4600 € par an sur la part d'intérêts que vous retirerez au cours de l'année (plafond porté à 9200 € pour un couple).
Pour un retrait isolé ou régulier
Le contrat d' assurance-vie peut toutefois imposer de laisser une somme minimum, par exemple : 300€, et ne pas accepter les retraits inférieurs à certains montants, par exemple : 150 €. Chacun peut choisir d'effectuer un retrait sans avoir à motiver sa décision.
Pour une action liée à un contrat d'assurance-vie dont le bénéficiaire et le souscripteur sont 2 personnes différentes, le délai est de 10 ans à partir du décès de l'assuré Pour une action engagée par le bénéficiaire, le délai est de 30 ans à partir du décès de l'assuré.
L'imposition de la clôture de votre contrat d'assurance-vie en fonction de son antériorité fiscale. Au-delà de la fiscalité au décès du souscripteur du contrat d'assurance-vie, le rachat, conséquence d'une clôture du contrat, pourrait entrainer une imposition des gains et autres plus-values à l'impôt sur le revenu.
Fin du contrat
Dans ce dernier cas, le capital est versé au bénéficiaire : Personne(s) désignée(s) par le souscripteur du contrat, qui, selon le cas, percevront le capital ou la rente en cas de décès de l'assuré. En général le souscripteur est également l'assuré.
Lorsque votre contrat atteint 8 ans ou plus, vous bénéficiez d'un abattement fiscal annuel de plusieurs milliers d'euros sur l'ensemble des produits de votre contrat. Cet abattement s'élève à : 4 600€ pour une personne seule, et 9 200€ pour un couple.
Les contrats d'assurance vie ont servi une rémunération moyenne de 3,10% en 2021. Si le rendement du fonds euros est resté stable à 1,30% selon France Assureurs, la performance des supports risqués a, elle, grimpé à 9%, bien aidée par la remontée des marchés actions.
Ne pas perdre d'argent malgré la dépréciation des fonds euros. Les fonds euros sont en constante baisse depuis plus de 5 ans. L'année 2021 ne devrait pas échapper à la règle et les rendements, s'ils sont garantis par l'assureur, se situent généralement entre 1 et 2 % maximum.
Il faut investir dans l'assurance-vie en 2022 car elle reste un placement rentable. Une plus-value annuelle de 20% est possible sur les meilleurs contrats en gestion pilotée, malgré le rendement moyen des fonds euros qui a baissé à 1,30 %.
Pour bien placer votre argent en 2022, vous pourriez investir (selon votre profil) dans les fonds structurés, le crowdfunding immobilier, les cryptomonnaies, le private equity et les investissements « green » ou ISR.
Un placement en assurance vie permet aux investisseurs d'avoir un rendement un peu moins élevé que sur les fonds en euros. Ainsi, il permet aux investisseurs d'avoir un rendement équivalent à celui des actions, mais avec un rendement plus stable.
Si le contrat d'assurance-vie n'est pas dénoué au moment du décès d'un époux, la moitié de la valeur du contrat constitue donc un actif de succession. Un notaire doit avoir connaissance de l'assurance-vie pour pouvoir en tenir compte dans le calcul des droits des héritiers.
Après 8 ans, la fiscalité devient très favorable : on dit d'un contrat qui dépasse les 8 ans qu'il atteint sa “maturité fiscale”. La fiscalité sur les gains est alors la suivante : Un abattement annuel de 4 600 € : chaque année, vous pouvez retirer ce montant de gains de votre contrat sans fiscalité.
Dans cette hypothèse, l'Assurance Vie entre dans la succession du défunt. Elle revient donc aux héritiers légaux : le conjoint, les enfants et leurs descendants…
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.
Ce qui est vrai : après un délai de 8 ans à compter de la date d'ouverture du contrat, l'assurance vie prévoit des conditions de retrait plus avantageuses. On comprend donc l'intérêt de souscrire le plus tôt possible. Ce qui est faux, en revanche : avant 8 ans, les retraits ne sont ni impossibles, ni désavantageux.
Les taux des fonds en euros pour l'année 2022 pourraient bien tutoyer les 2%, comme le Livret A, selon une étude du cabinet Facts & Figures publiée ce mardi 30 août. Mais pour y arriver, les assureurs devront piocher dans leurs (riches) réserves.
Comment doubler son argent: retenez ceci
-Il est préférable d'investir en actions lentement, mais progressivement. -Achetez par exemple chaque trimestre pour 1.000 actions en euros. Si les actions A sont cotées à 10 euros, vous pourrez en acheter 100. Si la part tombe à 5 euros, vous pouvez acheter deux fois plus.