Selon les critères du DSM-5 édité par la Haute Autorité de Santé la maladie débute avant l'âge de 18 ans, il coexiste des tics moteurs et vocaux qui apparaissent de façon régulière pendant plus d'un an et ne sont pas dus à la prise de drogue ou à une autre maladie neurologique.
Le syndrome de Gilles de la Tourette est une maladie neurologique dont les causes exactes sont pour le moment inconnues. Néanmoins, le facteur génétique est souvent évoqué pour expliquer la survenue du SGT. La maladie pourrait également être due à un défaut de métabolisme de certains neurotransmetteurs.
Diagnostic des tics
Le diagnostic est clinique. Afin de différencier le syndrome de Gilles de la Tourette des tics transitoires, les médecins doivent suivre le patient sur une longue période. Le syndrome Gilles de la Tourette est diagnostiqué en cas de tics à la fois moteurs et vocaux pendant > 1 an.
Les symptômes apparaissent avant l'âge de 18 ans. Le diagnostic, quant à lui, est rarement posé avant l'âge de 5 ans. Les premiers symptômes apparaissent en moyenne vers 7-8 ans. Entre 10 et 13 ans, l'intensité des tics et certains troubles associés sont à leur maximum.
"Il n'existe pas de traitement déstiné à guérir le SGT. Toutefois des médicaments permettent de réduire l'intensité des symptômes. En outre, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) permet de réduire les tics et les troubles comportementaux associés au SGT.
Il est évoqué une maladie psychiatrique dans les TOC, les Troubles Obsessionnels Compulsifs. Le cerveau dysfonctionne, et près de 2% de la population en souffrirait. Pour résumer, un TOC entraîne un rituel alors qu'un TIC est un geste incontrôlé et automatique.
Les traitements médicamenteux - dont les neuroleptiques - sont indispensables dans les formes modérées à sévères de la maladie. Récemment, les thérapies cognitivo-comportementales ont été validées dans le traitement des tics. Pour certains tics isolés, l'injection de toxine botulique peut aussi s'avérer utile.
Préparé par trois spécialistes des domaines de la psychologie et de la psychopathologie, cet ouvrage fait le point sur les connaissances actuelles. Il se veut un outil essentiel pour la famille, les intervenants et les professionnels en vue d'appronfondire la compréhension clinique du syndrome.
Le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) comme de nombreuses maladies neurologiques présente une composante génétique. Sans être héréditaire, il existe une prédisposition génétique augmentant le risque de développer la maladie pour les apparentés d'un patient.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage. La personne souffre d'obsessions récurrentes générant une très forte anxiété.
Diagnostic des tics
Il peut être conseillé dans ce cas de consulter un neurologue ou un pédopsychiatre, en particulier si les tics s'accompagnent d'autres signes comme des troubles de l'attention, une hyperactivité ou des TOCs. En cas de doute, il est possible de réaliser un électroencéphalogramme (EEG).
Le trouble obsessionnel-compulsif est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Les tics apparaissent habituellement autour de l'âge de 5 à 7 ans, bien qu'ils puissent parfois se manifester plus tôt. Dans la majorité des cas, les tics disparaissent d'eux-mêmes après quelques semaines ou quelques mois et sont sans conséquence.
Il subdivise les TIC en trois catégories : l'audiovisuel (son et image), l'informatique (codage et traitement de l'information) et les télécommunications (Internet et réseaux).
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
Un schizophrène doit pouvoir s'isoler parfois pour calmer son stress et faire le point. Les relations amoureuses sont possibles, mais son partenaire doit lui laisser une certaine liberté pour éviter la pression qui conduit à des rechutes.