Il vous suffit de porter le montant de votre chiffre d'affaires (BIC) ou de recettes (BNC) dans la déclaration complémentaire de revenus (n°2042-C Pro) dans la partie intitulée « revenus industriels et commerciaux professionnels / Régime micro BIC » ou « revenus non commerciaux professionnels / Régime micro BNC ».
Un auto-entrepreneur ne peut pas déduire ses charges
Quelle que soit son option fiscale (versement libératoire ou barème progressif), un auto-entrepreneur est imposé sur son chiffre d'affaires et ne peut déduire aucune charge ni amortir son matériel.
Les auto-entreprises doivent facturer leurs ventes ou leurs prestations en hors taxes, mais dans le cadre de la franchise en base, il est obligatoire de mentionner cette spécificité au client.
Si le recours à un expert comptable n'a aucun caractère obligatoire, il est toutefois plébiscité par certains auto-entrepreneurs, en particulier lorsque leur activité rend le suivi personnel de leur comptabilité difficile de par le temps que cela consomme ou le volume des transactions bancaires.
Comme toute entreprise, un micro-entrepreneur est tenu de facturer ses clients, que ceux-ci soient en France ou à l'étranger. Une facture est un document juridique, commercial, comptable et fiscal.
Pour pouvoir récupérer la TVA, l'auto-entrepreneur doit pouvoir fournir un justificatif comptable précisant son nom, le taux et le montant de la TVA. Il est donc impératif de demander une facture pour chacune des dépenses réalisées.
Défiscaliser en optant pour le versement fiscal libératoire (VFL) Lors de la création de votre micro-entreprise, on vous a proposé de bénéficier d'un calcul simplifié et très avantageux, de votre impôt sur le revenu. C'est le régime du « versement fiscal libératoire » (VFL).
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous bénéficiez de formalités simplifiées pour vos obligations de déclarations et de paiement. En matière de TVA, vous bénéficiez du régime de la franchise en base qui vous dispense du paiement de la taxe.
Pour obtenir le remboursement des frais de débours, l'auto-entrepreneur doit respecter les conditions suivantes : Obtenir un accord écrit du client : l'auto-entrepreneur et le client doivent formaliser leur accord par un écrit qui précise la nature de l'achat réalisé et son montant.
Exemple : pour 8 000 kilomètres parcourus à titre professionnel avec un véhicule automobile d'une puissance de 6 CV, le montant des frais kilométriques s'élève à : (8 000 * 0,323) + 1 256 = 3 840 euros.
S'il souhaite un revenu de 1 500 euros, alors il devra réaliser un chiffre d'affaires de 2 314 euros et trouver 15 clients par mois en moyenne. Il paiera 514 euros de cotisations sociales par mois.
Quel chiffre d'affaires pour un salaire de 2000 euros ? En reprenant la même situation fictive que ci-dessus, pour un salaire de 2 000 euros, un auto-entrepreneur en prestation de services devra encaisser un CA mensuel d'environ 3 500 € HT.
L'Urssaf (et les CGSS dans les DOM) communiquent à l'administration fiscale, avant le 30 juin de chaque année, les éléments nécessaires à l'établissement et au contrôle des impositions dues par les travailleurs indépendants, quel que soit leur régime social et fiscal (LPF art. L. 98 C).
L'entreprise doit pouvoir justifier les achats sur lesquels elle demande une déduction de TVA. On doit également pouvoir y lire le montant de la TVA qu'elle a versée et dont elle demande le remboursement. Le justificatif sera généralement une facture, mais il peut s'agir d'un autre document (ex : bon de commande).
En théorie, les auto-entrepreneurs bénéficient d'une franchise en base de TVA. Cela signifie qu'ils n'en sont pas redevables et, par conséquent, ne doivent ni la facturer, ni la déclarer. Néanmoins, plusieurs situations peuvent amener l'auto-entreprise à perdre le bénéfice de l'exonération de TVA.
Alors qu'il y avait une différence de taux entre les véhicules à diesel et ceux à essence, depuis le 1er janvier 2022, il est identique. Ainsi, la TVA est récupérable à 100 % pour les véhicules utilitaires et à 80 % pour les véhicules de tourisme, quel que soit le type de carburant utilisé.
Les auto-entrepreneurs ont l'obligation de conserver toutes les factures ou pièces justificatives relatives à leurs achats et à leurs ventes de marchandises ou de prestations de services ainsi que les déclarations de chiffre d'affaires effectuées auprès de l'Urssaf.
Restez simple, c'est souvent la meilleure solution. Vous pouvez par exemple inscrire la date suivie d'une suite chronologique de numéro : 2021-01, 2021-02, etc. Ajoutez les mois si vous souhaitez être plus précis. Enfin, si votre facture comporte plusieurs pages, indiquez le numéro sur chacune d'elles.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 188 700 €. Si vous dépassez ce seuil, vous passez au régime fiscal du réel simplifié.
De plus, la partie relative aux activités de service ne doit pas avoir dépassé 77 700 €. Les seuils de chiffre d'affaires ou de recettes à ne pas dépasser sont désormais déconnectés de ceux de la franchise en base de TVA qui ont fait l'objet d'une révision triennale le 01/01/2023.
Ainsi, durant cette première période, le dispositif de l'ACRE pour les auto-entrepreneurs permet d'avoir un taux de cotisation réduit à : 6,4% pour les activités d'achat-revente de marchandises ; 11% pour les prestations de services artisanales ou commerciales ; 11% pour les professions libérales.
Comment faire ? Seuil de rentabilité = Charges fixes / Taux de marge sur coûts variables, soit le chiffre d'affaires minimum à réaliser pour ne pas perdre d'argent. Le chiffre d'affaires minimum à réaliser pour être rentable est de 80 000 euros.
En règle générale, la facturation se fait dès 20km, mais vous pouvez tout à fait décider de facturer vos clients même si la distance est moins élevée. Par exemple : 15€ pour un déplacement jusqu'à 20km. 25€ pour des déplacements entre 20 et 70km.