Les femmes concernées sont essentiellement celles qui sont exposées à au moins un des facteurs de risque cardio-vasculaire suivants : tabac, stress psycho-social, précarité, sédentarité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète, association contraception avec estrogène-tabac...
Leurs artères coronaires (les artères du cœur) sont également plus fines que celles des hommes. Tout cela les rend plus vulnérables aux spasmes artériels (l'artère qui se referme sur elle-même), déclenchés par le stress, avec comme conséquence un risque accru d'accident cardiaque.
Le takotsubo, ou syndrome du cœur brisé ou joyeux, touche neuf femmes pour un homme. Il est provoqué par une situation de stress aigu, après un événement dramatique ou heureux. Le cœur ne peut alors plus se contracter et assurer sa fonction de pompe.
L'athérosclérose comme cause principale d'infarctus
La principale cause de l'infarctus est l'athérosclérose qui débute par la formation de plaques d'athérome, constituées de cholestérol, de fibres et de débris cellulaires, sur la paroi des artères.
Par exemple, un stress soudain et intense peut augmenter le risque à court terme de crise cardiaque. Le stress chronique, qui se définit par le fait d'être exposé à un agent stresseur pendant une longue période de temps (des mois, voire des années), peut lui aussi, accroître le risque de coronaropathie.
Au début de l'insuffisance cardiaque, le patient n'a pas de symptômes. Ensuite, une fatigue, des palpitations et un essoufflement apparaissent lors des efforts, lors des activités habituelles, puis lors d'une activité moindre qu'à l'accoutumée et enfin au repos. Des œdèmes se forment au niveau des pieds et chevilles.
Lors d'une attaque d'anxiété, les symptômes diminuent au fur et à mesure que vous reprenez le contrôle. En cas de crise cardiaque, les symptômes ne sont pas liés à l'état émotionnel et s'amplifient tout au long du processus.
Comme mentionné précédemment, en cas de crise cardiaque silencieuse, la victime ne ressent pas les symptômes « classiques » d'un infarctus que sont l'essoufflement, les sueurs, la nausée, la douleur dans le bras gauche ou dans la poitrine.
Lorsque la cause est un infarctus du myocarde, le sujet peut présenter, dans les jours ou les heures qui précèdent, une douleur thoracique prolongée pouvant s'étendre jusqu'aux bras, une sensation d'oppression, de serrement voire d'écrasement.
En ce qui concerne l'incidence, les résultats sont très différents selon les sources, la période et la définition utilisée. Dans la cohorte Framingham, l'incidence des IDM chez les sujets jeunes (définis par un âge < 55 ans) était de 51,1/1 000 chez les hommes et 7,4/1 000 chez les femmes [4].
En France, les arrêts cardiaques prématurés provoquent chaque année 50 000 décès, et malgré les idées reçues, autant chez les femmes que les hommes. "En valeur absolue, il y a trois fois plus d'infarctus chez les hommes que chez les femmes.
L'arrêt cardiaque soudain survient lorsque le cœur bat si vite qu'il tremble plutôt que de pomper le sang au cerveau et au reste de l'organisme. S'il n'est pas traité, il entraîne la mort en quelques minutes.
Les morts subites extrahospitalières peuvent avoir une cause non cardiaque, cependant environ 80 % des cas sont d'origine cardiaque et une part importante de ces accidents est liée à des pathologies génétiques en particulier chez les personnes jeunes.
Le stress est une réaction normale de l'organisme face à une situation perçue comme menaçante. Lorsque le stress devient chronique, il peut entraîner divers symptômes, parmi lesquels la douleur thoracique.
La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Mais l'infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque cardiovasculaire sont cumulés.
"C'est le nombre de battements par minute, la vitesse à laquelle bat votre cœur. Il bat en général de 60 à 100 battements au repos. Pour mesurer correctement sa fréquence cardiaque, il faut être au repos, non stressé, à distance d'une consommation de cigarette, de café ou de tout autre excitant.
Les médicaments utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque sont notamment les bêtabloquants (contre-indiqués en cas de troubles de la conduction), l' amiodarone et d'autres antiarythmiques . Les anticoagulants ne sont pas des médicaments spécifiques des troubles du rythme.
Dans le cas de la cardiophobie, le patient vit dans la crainte constante de mourir d'une maladie, spécifiquement liée au système cardiovasculaire. Cette peur est irrationnelle et persiste malgré de nombreuses consultations médicales négatives.
Dans les situations stressantes, le corps sécrète des hormones du stress. En réaction, le rythme cardiaque et la tension artérielle augmentent, la respiration s'accélère et devient superficielle, on commence à transpirer et, de façon générale, le corps tout entier fonctionne à plein régime.