Aux États-Unis, la laïcité (secularism), un produit de la philosophie des Lumières, ne s'oppose nullement aux religions. Elle repose, comme en France, sur un principe fondamental exprimé dans le premier amendement de la Constitution fédérale, le principe de séparation de l'Église et de l'État.
Au contraire de la laïcité française, qui doit protéger l'État contre l'influence potentiellement néfaste des Églises, la séparation américaine viserait donc avant tout à protéger les Églises contre l'emprise autoritaire de l'État.
le respect de toutes les croyances et l'égalité de tous les citoyens devant la loi sans distinction de religion ; la garantie du libre exercice des cultes ; la neutralité de l'État ; l'absence de culte officiel et de salariat du clergé.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
Faire respecter le principe de laïcité à l'école. La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux.
L'Iran (pas au niveau du gouvernement mais au niveau de la société) est le pays le plus laïc, le plus sécularisé du Moyen-Orient !
Cette neutralité s'applique aux agents du service public et non à ses usagers, à l'exception des élèves des écoles, collèges et lycées publics, usagers du service public de l'éducation, pour lesquels la loi du 15 mars 2004, encadre « le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse ».
En 1818 la constitution du grand-duché de Bade garantit pour la première fois la liberté religieuse et de conscience, suivi par les autres États après la révolution de 1848.
Bénédiction d'un « arbre de la Liberté » par un prêtre catholique, pendant la République de 1848. Les Arbres de la laïcité s'inspire des Arbres de la liberté, plantés en grand nombre lors de la Révolution française puis de la Révolution de 1848.
Le premier problème de la laïcité, peut-être celui qui est à la source de beaucoup de malentendus, de mésinterprétations est son absence de définition juridiquement précise. Car, même si depuis 1946, la laïcité est constitutionnelle, puisque notre « République est laïque », son contenu ne relève d'aucune évidence.
De même, le Togo, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Tchad, la République centrafricaine, la Tanzanie et la Namibie ont inscrit la laïcité dans leur Constitution.
Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
Sans se référer explicitement à la laïcité, la loi de 1905 fixe le cadre de la laïcité qui est fondée sur deux grands principes : la liberté de conscience et le principe de séparation des églises et de l'État. Cette séparation est liée à la neutralité de l'État.
Les Etats-Unis : une démocratie laïque, mais une société très religieuse. Il y a un paradoxe dans la situation américaine : une religiosité à fleur de peau, des présidents ou des candidats aux présidentielles qui font étalage de leur conversion à l'évangélisme (Jimmy Carter, Bush-fils, Ted Cruz, Carsons, Perry).
3Tels que conçus par les pères fondateurs, les États-Unis sont un État laïque et non une nation chrétienne, comme veulent le faire croire les conservateurs religieux. Les principes des textes fondateurs ne s'inspirent en rien de la religion qui leur est chère.
Aux États-Unis, la laïcité (secularism), un produit de la philosophie des Lumières, ne s'oppose nullement aux religions. Elle repose, comme en France, sur un principe fondamental exprimé dans le premier amendement de la Constitution fédérale, le principe de séparation de l'Église et de l'État.
Le seul antonyme de « laïc » est « clerc » (du latin clericus) qui, à l'origine, n'a qu'une seule signification : « membre du clergé ».
Durant le Second Empire, c'est une période d'entente cordiale entre le gouvernement et le clergé catholique. De 1879 à 1905, la France franchit une deuxième étape de laïcisation, sous l'impulsion en particulier de Jules Ferry, ministre de l'instruction publique.
L'hindouisme, le bouddhisme, le christianisme, le judaïsme et l'islam sont considérés comme les cinq grandes religions de l'humanité.
Au féminin, il s'écrit toujours laïque : l'école laïque, une institution laïque. Nom. Selon l'usage actuellement le plus répandu, le nom s'écrit laïc au masculin et laïque au féminin : un laïc (opposé à un clerc, un religieux), une laïque.
L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Le règlement intérieur rappelle que la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire est précédée d'un dialogue avec l'élève. »
"La France est une République laïque" selon l'article 1er de la Constitution de 1958.
et ses limites
Pour éviter tout contresens et toute confrontation dogme contre dogme, les limites de la laïcité doivent être régulièrement affirmées. Ainsi, à aucun moment ce principe de laïcité ne prétend gérer la place et le rôle des femmes dans la société. En 1905, ces dernières ne disposaient pas du droit de vote…
L'application d'une laïcité stricte comporte, en outre, des risques de discrimination autre que religieuse, du fait que ces quartiers, plutôt pauvres, sont souvent localisés en périphérie, loin des installations culturelles, sportives, artistiques…
La laïcité garantit la liberté de conscience, et protège la liberté de croire, de ne pas croire, et de changer de conviction. Chaque individu est libre de choisir ses convictions religieuses, philosophiques et politiques, tant que leur expression se fait dans le respect de la loi et de l'ordre public.