Pour le moment, la raison de ces piqûres reste inconnue. Aucun cas de suspicion d'agression sexuelle n'a été signalé, que ce soit à Nantes, Grenoble, ni dans les autres villes qui ont relevé ces faits.
Plusieurs données restent encore floues, notamment la cause des symptômes évoqués par les victimes. Les enquêteurs tentent d'établir si les piqûres sont liées à des injections de drogues comme le GHB, dite "drogue du violeur".
Avec l'usage du GHB à des fins criminelles dans les boîtes de nuit, c'est le phénomène des piqûres mystérieuses qui prend de l'ampleur dans ces mêmes établissements. Et un peu partout en France.
Le GHB, qui inquiète le plus les victimes, disparaît dans le sang au bout de huit heures, et dans l'urine au bout de douze heures.
Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, "trous noirs", nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes. Mais toutes ne ressentent pas forcément la piqûre : certaines constatent une trace de piqûre à postériori des effets, d'autres non.
Très vite, les symptômes s'enchaînent. La plupart décrivent des bouffées de chaleur, la nécessité de prendre l'air rapidement puis des fourmillements dans les membres jusqu'à parfois en perdre l'usage. C'est ce qu'a confié Zoé, étudiante de 20 ans, à nos confrères de BFMTV.
En cas de piqûre en soirée, vous pouvez ressentir des symptômes qui vous font penser avoir été drogué : nausées, vomissements. vertiges, bouffées de chaleur. malaise, tête qui tourne.
En France, du GHB - aussi appelé la drogue du violeur - a été retrouvé dans le sang de quelques victimes début mai à Roanne (Loire). Plusieurs femmes avaient subi des piqûres dans une boîte de nuit de la ville.
Cela peut entraîner notamment : des cloques (phlyctène), une inflammation, une rougeur de la zone, un gonflement du site de la piqûre (œdème), des douleurs, des démangeaisons et des irritations. Ainsi, la réaction dépend du type d'insecte et de la sensibilité de chaque individu.
Parmi les facteurs mis en avant par les nombreuses études scientifiques qui expliquent ce phénomène : la température corporelle (en gros au plus on dégage de chaleur au plus on se fait piquer), l'humidité (si on est tout moite, on a plus de chance d'être attaqué) et le dioxyde de carbone que nous expirons.
Après la crise liée au covid-19, les salles de concert de Lyon doivent faire face à un nouvel enjeu sanitaire : des personnes disent avoir été piquées à la seringue lors de soirées. La réduction des risques, liée aux drogues et aux agressions en milieu festif est un enjeu habituel pour les salles de concert.
Ces attaques à la seringue sont également susceptibles de favoriser la transmission de certaines maladies dont l'hépatite B, l'hépatite C ou encore le VIH, le virus du Sida. C'est la raison pour laquelle il est fortement recommandé aux victimes de procéder à un dépistage au moment adéquat.
Et « toutes les analyses médicales sur les victimes se sont révélées négatives. Aucune substance toxique n'a été détectée. Absence notamment de GHB (la drogue du violeur). On met en évidence, parfois, la présence d'alcool en grande quantité, de cannabis ou d'ecstasy », selon Renaud Gaudeul.
Certaines substances, et notamment le GHB, disparaissent de l'organisme en quelques heures. C'est pourquoi le CHU de Dijon conseille à ceux qui pensent être victimes d'une piqûre de « ne surtout pas uriner avant prise en charge » et de « rejoindre un service d'urgences le plus rapidement possible ».
Le dioxyde de carbone
Les moustiques sont d'autre part sensibles au dioxyde de carbone (CO2), que l'on dégage en respirant. Pour cette raison, ils mettent souvent leur grappin sur les femmes enceintes, qui ont un métabolisme plus élevé et en produisent davantage que le reste de la population (environ 20% de plus).
On le sait depuis les années 1950-1960, les moustiques sont en priorité attirés par le dégagement de CO2 , lié à la respiration et/ou la transpiration. Ils sont d'ailleurs capables de détecter ces rejets à près de 50 mètres. Les personnes dégageant plus de CO2 que les autres, sont donc celles qui les attirent le plus.
Le fait de se piquer par accident avec une aiguille contaminée peut permettre à des liquides dangereux de pénétrer dans l'organisme par la peau. Le risque d'injection de médicaments dangereux existe, mais le risque posé par les liquides infectieux, en particulier le sang, est de loin le plus préoccupant.
Vérifier le calibre de l'aiguille, si elle est creuse, la présence de sang visible sur l'aiguille ou dans la seringue, la probabilité que le sang ait séché ou qu'il ait été exposé à la chaleur ou au gel depuis l'utilisation. Les aiguilles de gros calibre qui contiennent visiblement du sang posent le plus de risque.
Les facteurs de risque de transmission d'un virus par effraction cutanée : Aiguille creuse. Profondeur de la blessure. Charge virale du patient source.
Piqûres à la seringue : enquête sur le phénomène qui inquiète police et soignants avant l'été Les enquêteurs recensent 461 victimes d'injections sauvages à travers le pays, en majorité des femmes. Les analyses n'ont pas détecté la présence de drogues. Des expertises ciblant plus de produits sont en cours.
Habillez les de préférence avec des vêtements couvrants et légers. Comme pour vous, faites-les dormir sous une moustiquaire. Pensez aussi à placer de la lavande ou de la citronnelle près de vos fenêtres. Evitez les diffuseurs électriques et les répulsifs à appliquer directement sur la peau.
Le phénomène des piqûres sauvages (également appelé agression à la piqûre, agression à la seringue ou encore piqûres en boîtes de nuit) est un phénomène initialement signalé au Royaume-Uni et en Irlande où des personnes, généralement des jeunes femmes, auraient été victimes d'une injection subreptice de produits non ...
Le groupe sanguin
Des recherches datant de 2004 ont montré que les personnes appartenant aux groupes sanguins A et O étaient plus susceptibles de se faire piquer par les moustiques que celles du groupe B.