Une espèce est définie comme regroupant tous les individus qui possèdent des caractères communs et qui peuvent se reproduire ensemble.
Une espèce rassemble tous les individus capables de se reproduire entre eux et dont les descendants sont également féconds. Cette définition introduit la notion d'inter-fécondité. Ainsi, une lionne et un tigre peuvent avoir des petits, les tigrons, mais ceux-ci sont stériles : ce sont des hybrides.
La définition classique actuellement admise a été proposée par MAYR en 1942 : une espèce est un groupe de populations potentiellement ou effectivement interfécondes, c'est-à-dire capables de se reproduire entre elles. Cette définition a cependant de nombreuses limites.
Les études moléculaires et génétiques : elles permettent d'étudier le flux de gènes entre deux populations vivant dans la même aire géographique. Si on ne retrouve pas de gènes communs entre ces deux populations, on peut estimer qu'elles ne se reproduisent pas entre elles. Ce sont donc deux espèces différentes.
La classification traditionnelle repose sur une hiérarchie fixe de catégories (les rangs de taxon), définie de la façon suivante : (vivant) → règne → embranchement → classe → ordre → famille → genre → espèce.
La définition de l'espèce est délicate et peut reposer sur des critères variés qui permettent d'apprécier le caractère plus ou moins distinct de deux populations (critères phénotypiques, interfécondité, etc.).
Si deux individus peuvent se reproduire entre eux et donner une descendance viable et fertile, ils appartiennent à la même espèce. Ce critère est à la base de la définition biologique de l'espèce et est en accord avec la théorie de l'évolution.
L'observation des caractères permet d'identifier des individus d'une même espèce. En effet, ceux-ci possèdent de nombreux caractères communs et se ressemblent beaucoup. De plus, ils peuvent se reproduire entre eux, et leurs petits pourront aussi se reproduire, ce qui n'est pas le cas d'individus d'espèces différentes.
La race est une subdivision d'une espèce vivante en fonction de caractères morphologiques. En ce qui concerne l'espèce humaine, le critère de différenciation qui l'a emporté, sans fondement rationnel, est celui de la couleur de la peau.
Emprunté au latin classique species «apparence», «type», le terme espèce est toujours féminin. Quel que soit le mot auquel il se réfère, ce dernier sera toujours assorti de l'article «une». Remarque : Pour masculiniser sa langue, il suffit de changer le mot «espèce» par «genre». On écrit ainsi: «Un genre de mec».
Les caractères spécifiques (de l'espèce) sont des caractères communs à tous les individus d'une même espèce. Pour l'espèce humaine nous portons les caractères suivants : colonne vertébrale, 2 yeux, 1 bouche, 4 membres, 5 doigts, des oreilles...
L'invention de la nomenclature moderne "Systema Naturae" en 1735 : Carl von Linné (1707-1778) fonde la classification par l'observation de critères de ressemblance. Les végétaux qui partagent des ressemblances sont réunis dans des groupes hiérarchisés : règne, embranchement, classe, ordre, famille, genre, espèce.
Pour être considéré comme un être vivant, l'animal ou le végétal en question doit être capable de : respirer, se nourrir, produire des déchets, et se reproduire. Pour survivre, les êtres vivants sont capables de se reproduire et de s'adapter à leur environnement.
Pour nommer les êtres vivants, les scientifiques utilisent deux noms : ils donnent en premier, celui du genre et, en second, celui de l'espèce.
Une espèce est un groupe d'êtres vivants plus ou moins ressemblant, qui peuvent se reproduire entre eux. On dit qu'ils sont interféconds. Ils doivent donner une descendance fertile (qui peut se reproduire).
Une population animale ou végétale est formée d'individus d'une même espèce qui interagissent entre eux, notamment au moment de la reproduction. Par définition, les individus d'une même population ont tous la possibilité de se rencontrer. C'est ce qui distingue la notion de population de celle d'espèce.
La définition la plus simple d'un écosystème est la suivante : il s'agit d'un ensemble d'être vivants qui vivent au sein d'un milieu ou d'un environnement spécifique et interagissent entre eux au sein de ce milieu et avec ce milieu.
C'est cette autre grande idée que Darwin développe dans L'Origine des espèces : la théorie de la sélection naturelle, qui repose sur les principes de variation, d'adaptation et d'hérédité. Selon lui, il existe des caractéristiques qui varient d'un invidu à l'autre d'une même espèce.
On peut considérer qu'il existe 4 grands groupes d'êtres vivants : les bactéries, les animaux, les végétaux et les champignons. (pour une classification plus précise, voir le document à la fin du livre ou le document à la fin de ce chapitre).
On répartit désormais les êtres vivants en cinq règnes : bactéries, protistes, champignons, végétaux et animaux. (→ classification, biodiversité.)
Monde vivant : règne → embranchement, division ou phylum → classe → ordre → famille → tribu → genre → section → série → espèce → variété → forme. RECOFGE est le sigle mnémotechnique des 7 rangs principaux : Règne / Embranchement / Classe / Ordre / Famille / Genre / Espèce.