La rupture de la période d'essai par le salarié s'apparente à une démission. Si vous rompez votre contrat de travail durant la période d'essai, vous n'aurez donc pas le droit à l'allocation chômage.
Ce délai varie selon la durée de présence du salarié dans l'entreprise et selon l'auteur de la rupture : 24h si le salarié a moins de 8 jours de présence, 48h entre 8 jours et 1 mois, 1 mois pour 3 mois de présence et plus. En cas de rupture par le salarié, ce délai de prévenance est ramené à 48 heures.
Par mail vous n'aurez acune preuve légale de la réception. Toutefois, le mail peut simplement précéder l'envoi d'une lettre recommandée. Aucun formalisme n'est légalement imposé.
[Madame/Monsieur], Je vous informe que je souhaite mettre fin à votre période d'essai conformément à l'Art. [citer le n° de l'article] du contrat que nous avons signé le [date] pour vos fonctions [citer la fonction occupée], et ce, conformément aux dispositions de la convention collective.
Madame / Monsieur, Par la présente, je vous informe que je résilie mon contrat de travail signé en date du [date] pendant la période d'essai. Conformément aux dispositions de l'article L. 121-5 du Code du travail, le délai de préavis sera de ______________ jours/un (1) mois.
Vous et votre employeur pouvez rompre à tout moment la période d'essai, mais vous devez impérativement prévenir l'autre de votre départ imminent. Le délai de prévenance varie en fonction du temps que vous êtes resté dans l'entreprise et en fonction de qui prend l'initiative de cette rupture.
48 heures en cas d'une présence du salarié comprise entre 8 jours et 1 mois de présence dans l'entreprise ; 2 semaines lorsque la présence est comprise entre 2 semaines et 3 mois ; 1 mois en cas de présence supérieure à 3 mois de présence du salarié.
LE PRINCIPE : PAS D'INDEMNISATION SUITE À UNE DÉMISSION
Si vous démissionnez, vous ne pourrez, a priori, pas bénéficier de l'allocation chômage puisque c'est vous-même qui êtes à l'initiative de ce chômage. Toutefois, dans certaines situations, il est possible d'être indemnisé par Pôle emploi suite à une démission.
Rupture de la période d'essai à l'initiative du salarié & droit au chômage. La rupture de la période d'essai par le salarié n'ouvre pas droit au chômage, sauf si assimilée à une démission légitime. Si le salarié quitte volontairement son emploi au cours de période d'essai, ceci sera assimilé à une démission.
Si l'employeur est à l'initiative de la rupture de la période d'essai, alors le salarié se trouve dans une situation où il est privé involontairement d'emploi. Dans ce cas, le salarié pourra bénéficier du chômage. La rupture de la période d'essai par l'employeur ouvre donc droit au chômage.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
La rupture du contrat de travail, c'est-à-dire sa fin avant la date prévue, peut prendre différentes formes : démission, rupture conventionnelle, licenciement….
L'employeur doit verser au salarié qui démissionne : une indemnité compensatrice de préavis, si l'existence d'un délai de préavis est prévue par la loi, une convention collective ou un usage et que l'employeur a demandé au salarié de ne pas l'exécuter ; une indemnité de congés payés.
L'essai professionnel n'est pas rémunéré. Toutefois, des dispositions conventionnelles. Elles fixent les obligations et les droits de l'employeur et du salarié.
La durée de la période d'essai dépend de la durée du CDD. Si le CDD n'a pas de terme précis, la durée de la période d'essai est fixée par rapport à la durée minimale du CDD. CDD de 6 mois maximum : 1 jour par semaine de travail, sans dépasser 2 semaines de période d'essai ; CDD de plus de 6 mois : 1 mois maximum.
Lors de la rupture ou la fin d'un contrat de travail, l'employeur doit obligatoirement remettre au salarié un certificat de travail, un reçu pour solde de tout compte et une attestation Pôle emploi.
Pendant la période d'essai, le contrat de travail peut être rompu librement par l'employeur. Aucune procédure particulière n'est imposée à l'employeur qui souhaite rompre la période d'essai.
Selon la Cour de cassation, en cas de rupture de la période d'essai par l'employeur, le délai de prévenance commence le jour où le salarié est informé oralement de la décision de son employeur. Cette décision est ensuite confirmée par une lettre recommandée.
De quoi s'agit-il ? L'abandon de poste se manifeste par le comportement du salarié qui quitte son poste de travail sans autorisation de l'employeur ou qui s'absente de manière prolongée ou répétée sans justificatif pendant ses heures de travail.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie. L'employeur est en mesure de refuser cet accord.
Comment donner sa démission ? E-mail ou voie postale. Il n'existe aucune formalité particulière. Une démission peut être écrite ou orale, mais il est préférable d'envoyer une lettre de démission recommandée avec accusé de réception pour prendre date.
Vous devez d'abord passer par la case « mise à en demeure pour abandon de poste », formalisée par un recommandé avec accusé de réception. Ce courrier doit « inviter » le salarié à justifier son absence et revenir travailler sans délai.