Grâce à une échographie et des prises de sang, le dépistage évalue la probabilité que le fœtus ait ou non une trisomie 21. Un diagnostic (par analyse des chromosomes du fœtus suite à un prélèvement à travers le ventre) pourra ainsi être proposé uniquement aux femmes chez qui cette probabilité est très élevée.
C'est entre 11 et 13 SA que l'on peut réaliser l'échographie de dépistage de la trisomie 21. En fonction des facteurs de risques supplémentaires et du résultat de l'échographie, d'autres examens peuvent être prescrits en complément.
Le dépistage de la trisomie est proposé à toutes femmes enceintes dès la 11e semaine de grossesse, c'est un droit.
Le dépistage d'anomalies fœtales est fonction des antécédents parentaux, de l'âge de la mère, des résultats biologiques et échographiques. Il permet de poser des diagnostics sur des pathologies suspectées et de réaliser une prise en charge précoce, éventuellement une interruption médicale de grossesse (IMG).
Facteurs environnementaux
L'exposition de la mère à certains pesticides et autres produits chimiques, ainsi qu'à certains médicaments, à l'alcool, au tabac, aux psychotropes ou aux radiations au cours de la grossesse accroisse le risque d'avoir un fœtus ou un nouveau né affecté par des anomalies congénitales.
72% de risques en moins de malformation fœtale avec la vitamine B9. Des professionnels de la santé expliquent que prise en amont d'une grossesse, la vitamine B9 ou acide folique, permettrait d'éviter de graves handicaps.
La trisomie 21 peut donc être découverte après la naissance, en général les tout premiers jours après l'accouchement. Certains signes cliniques - plus ou moins prononcés selon les bébés - comme : une hypotonie musculaire (un manque de tonus musculaire), une laxité articulaire.
Le risque lié à l'âge de donner naissance à un enfant trisomique est de 1/1188. Ce qui signifie que lorsque 1188 femmes de cet âge auront accouché d'enfants vivants, on comptera parmi leurs bébés 1187 enfants sains et 1 enfant trisomique.
Une trisomie 21 libre peut avoir d'autres causes : Il est possible que l'un des deux parents soit déjà trisomique 21 : celui-ci transmet alors un ou deux chromosomes 21 à ses enfants.
La mesure de la clarté nucale sert de marqueur pour le dépistage d'anomalies congénitales. Elle est effectuée au 1er trimestre de la grossesse, précisément entre 11+0 et 13+6 semaines (longueur céphalo-caudale de 45 à 84 mm).
La première échographie a lieu entre 11 et 13 Semaine d'Aménorrhée (SA)+ 6 jours. La prise de sang des marqueurs sériques peut être effectuée entre 11 et 13 SA, si l'échographie a permis de mesurer la nuque (clarté nucale). En l'absence de cette mesure, le prélèvement doit être faite entre 14 et 18 SA.
Une clarté nucale normale mesure 2 mm ou moins la 11e semaine. À la 13e semaine et 6 jours, elle devrait mesurer 2,8 mm. Les bébés qui présentent une mesure supérieure à cette fourchette ont ainsi plus de risque de développer une trisomie 21.
Elle est causée par la présence d'un chromosome supplémentaire à la 21e paire. Dans 95 % des cas, cette anomalie est le résultat d'une non-disjonction souvent d'origine maternelle. L'incidence de la non-disjonction augmente avec l'âge maternel.
"Quand j'ai appris qu'il y avait une chance sur 56 que mon bébé soit trisomique" Marianne vit une grossesse heureuse jusqu'à ce que sa gynécologue lui annonce que son bébé a une chance sur 56 d'être trisomique. Les propos de cette histoire ont été recueillis par Elle.fr et retranscrits à la première personne.
Au moment de la fécondation d'un ovule et d'un spermatozoïde, chaque parent transmet à son enfant 23 chromosomes, autrement dit, la moitié de son bagage génétique. La trisomie 21 est causée par la présence d'un troisième chromosome 21, provoquée par une anomalie au cours de la division cellulaire.
La paire 13 en cas de trisomie 13 (syndrome de Patau), très rares et entraînant dans plus de 95% des cas le décès in utero et après la naissance dans la moitié des cas.
Si le test de dépistage combiné place la femme enceinte dans la catégorie « à risque pour l'enfant à naître d'être porteur de la trisomie 21 », le médecin lui proposera de réaliser un deuxième test de dépistage, appelé le diagnostic prénatal non invasif (DPNI).
L'on parle de trisomie en présence d'un chromosome supplémentaire, d'une monosomie en cas de perte d'un des deux chromosomes d'une paire chromosomique. Les trisomies les plus fréquentes à la naissance sont les trisomies 21, 18 et 13 et la trisomie 8 en mosaïque.
Aucun traitement ne permet d'améliorer les capacités intellectuelles des personnes trisomiques. Cependant, un suivi précoce et un bon soutien par une équipe de professionnels, tout au long de la vie, permet le maintien des capacités intellectuelles et physiques.
Médicaments et vaccination
La vaccination antigrippale, à tout moment de la grossesse. Elle protègera également le futur bébé qui ne pourra être vacciné avant 6 mois. Elle est recommandée par le Haut Conseil de la Santé Publique, la femme enceinte étant plus à risque de présenter des complications graves.
Les causes exogènes (agents infectieux, physiques ou toxiques) expliquent 5 à 10 % des cas, les causes génétiques ou endogènes 20 à 30 %. 50 % des cas demeurent inexpliqués (3) ; d'une anomalie due à une infection contractée par la maman durant la grossesse (toxoplasmose, cytomégalovirus, rubéole).
De plus en plus de médecins prônent la prudence. Ainsi, le Réseau Environnement Santé (RES) recommande aux femmes enceintes de manger en priorité des produits frais, non traités, non emballés, bio de préférence, pour éviter les pesticides, et d'éviter les canettes contenant du bisphénol A.
La microcéphalie est une malformation congénitale où la tête du bébé est plus petite que la normale en comparaison avec les bébés du même sexe et du même âge. Les bébés atteints de microcéphalie ont souvent un cerveau qui n'est pas complètement développé.
Selon le type de malformation (et son caractère primaire ou secondaire), elle est découverte lors du diagnostic prénatal ou à la naissance voire plus tard. Il existe des malformations majeures et mineures. Les malformations majeures donnent à l'individu un handicap très grave voire causent sa mort.