Chez les hommes de 55 ans ou plus Cet examen consiste à palper directement la prostate en introduisant un doigt ganté dans le rectum du patient. Examen indolore mais redouté car gênant, le toucher rectal permet au médecin de repérer si la prostate est volumineuse, dure ou bosselée, signes d'un possible cancer.
Deux examens de dépistage de cancer de la prostate possibles
Le toucher rectal (examen de la prostate en introduisant un doigt ganté dans le rectum) permet au médecin de vérifier le volume, la consistance et la texture de la surface de la prostate. Cet examen est inconfortable mais indolore.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Diagnostic précoce
Les technologies modernes d'imagerie diagnostique, notamment l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM), permettent de visualiser les tissus avec une excellente résolution.
Avant tout, il faut consulter devant un phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Un test sanguin qui permettrait de dépister la présence ou non d'une tumeur chez les personnes à risque. Il y a donc un réel besoin d'identifier de nouveaux marqueurs tumoraux qui pourraient aider au diagnostic et au suivi de l'efficacité des traitements.
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».
Un cancer apparaît comme une prolifération incontrôlée de cellules. La masse de cellules cancéreuses grandit et envahit les tissus voisins petit à petit. Cela conduit par la suite à une tumeur qui envahit peu à peu l'organisme et alterne son fonctionnement.
Entre 50 et 74 ans, tous les hommes doivent effectuer un test immunologique de dépistage du sang dans les selles tous les deux ans, suivi d'une coloscopie s'il est positif afin de dépister un éventuel cancer du côlon ou du rectum.
Avec l'âge, le risque de cancer progresse. Ainsi, à partir de la cinquantaine (et parfois plus tôt si vous présentez un facteur de risque particulier), il convient d'aller voir votre médecin pour une consultation de dépistage, en particulier vis-à-vis de certains cancers.
Le cancer de la prostate reste le plus fréquent chez l'homme (59 800 nouveaux cas en 2018 - estimation non disponible en 2023), suivi des cancers du poumon et colorectal (respectivement 33 000 et 26 000 nouveaux cas en 2023). Chez la femme, le cancer du sein reste le plus fréquent (61 000 nouveaux cas en 2023).
Une humeur agressive, une irritabilité ou une humeur changeante et instable. Une perte d'intérêt et de plaisir (plus rien ne l'intéresse, abandon d'études, etc.) Des signaux d'anxiété : nervosité, agitation, crises d'angoisse, hypervigilance, etc.
Les cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum et du poumon sont les cancers les plus fréquents en France. La majorité d'entre eux peuvent être détectés de plus en plus tôt et faire l'objet de traitements donnant aux patients de meilleures chances d'en guérir, avec moins de séquelles.
Les analyses biochimiques sanguines employées pour établir le stade du cancer du sein comportent celles qui suivent. On peut mesurer le taux d'azote uréique du sang et de créatinine afin de connaître la qualité de fonctionnement des reins.
Certains cancers peuvent être asymptomatiques. Le problème, c'est qu'ils peuvent conduire à un diagnostic trop tardif et réduire les chances de guérison. Ils peuvent être sournois et impliquer des signaux discrets, qui semblent anodins, et n'amènent pas à alerter.
Dans la plupart des cas, il s'agit du poumon ou du pancréas. Le CPI peut aussi prendre naissance dans d'autres organes. Dans un petit nombre de cas, on ne découvre pas le siège primitif et le cancer reste un CPI.
L'échographie est le premier examen d'imagerie réalisé pour poser un diagnostic ; si une anomalie est identifiée, un scanner (ou tomodensitométrie) et/ou un examen par imagerie par résonance magnétique (IRM) est nécessaire.
Le médecin traitant ou l'urologue, en cas d'examen clinique anormal, prescrit un dosage sanguin de l' Antigène Prostatique Spécifique (PSA), substance produite par la prostate. Il informe son patient des modalités de l'examen, de la complexité de l'interprétation des résultats de ce dosage biologique.
En présence d'une hémoptysie (crachat sanglant) ou de symptômes pulmonaires ou généraux persistant anormalement, un bilan est nécessaire pour rechercher un éventuel cancer bronchopulmonaire. Le diagnostic est confirmé par l'analyse de fragments de tumeur prélevés par biopsie lors d'une fibroscopie bronchique.
Le cancer du sein
Son premier signe palpable peut justement être une masse solide, indolore et bien distincte du reste du tissu mammaire. Elle s'accompagne parfois d'un gonflement des ganglions des aisselles, d'un changement dans l'aspect de la peau du sein ou du mamelon ou encore d'écoulements.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.