Pour devenir nègre, il faut donc être auteur soi-même, avoir été publié ou sur le point de l'être.
Pour devenir nègre littéraire, le préalable est donc d'avoir déjà publié un bouquin. Contradictoire ? Pas vraiment : écrire un livre est un travail particulier et il est plutôt sensé de s'adresser à quelqu'un qui l'a déjà fait. C'est la logique des offres d'emploi avec la mention « expérience préalable nécessaire » !
Si devenir ghostwriter (ou « nègre littéraire ») n'a rien d'évident, remplir sa première mission en tant que « plume d'un autre » pose un défi majeur : écrire avec la voix de quelqu'un d'autre. Qu'il s'agisse d'un discours, d'un livre ou d'une tribune, voici 3 étapes simples (mais pas si faciles…)
II – Les différents soutiens littéraires. On les appelle soutiens littéraires, accompagnateurs littéraires, assistants de rédaction, conseillers en écriture, prête-plume, écrivains publics, biographes. C'est à eux qu'il faut s'adresse pour écrire un livre.
Trouver un prête-plume n'est pas si difficile. Vous pouvez vous y prendre de plusieurs manières : Contactez un écrivain, un journaliste ou un rédacteur dont vous aimez le style. Publiez une annonce (anonyme) sur Facebook ou Twitter, par exemple.
– Oui, tout le monde peut écrire un livre. Nous sommes tous des raconteurs d'histoires. Et techniquement, vous n'aurez besoin que d'un crayon et d'un cahier pour commencer à écrire. – Tout le monde devrait écrire un livre, car l'écriture fait du bien.
Si c'est votre cas, vous avez la possibilité de faire appel à un biographe qui recueillera la matière de votre récit à partir d'entretiens. Vous aurez juste à lui raconter votre histoire et à apposer votre signature comme auteur lorsque le livre sera terminé.
Ce mot chargé de connotations négatives est aujourd'hui remplacé par « noir », sauf raisons particulières comme une revendication identitaire par exemple (cf. la négritude).
A la lecture de cette définition, on comprend que l'emploi de l'expression «nègre littéraire», pour désigner un collaborateur d'un auteur, est un héritage d'un contexte esclavagiste, où il est utilisé pour désigner les personnes exploitées comme des esclaves noirs par un autre, ici le métis Alexandre Dumas.
Il se trouve que dans le domaine de l'édition, depuis au moins le XVIIIe siècle, est qualifiée de « nègre » la personne chargée d'écrire un texte publié sous la signature d'une autre personne. Dans ce sens, l'usage de « nègre (littéraire) » perdure, mais il est de plus en plus souvent assorti de guillemets.
La solution la plus évidente et rassurante consiste à vous faire publier par une maison d'édition. En effet, vous n'aurez pas d'argent à débourser : la maison s'occuper d'imprimer votre manuscrit, de le diffuser en librairies et en grandes surfaces et de faire sa promotion.
Il y a parfois des rémunérations par pallier : 8% sur les 3000 premiers exemplaires, 10% ensuite. Si vous co-écrivez le livre (plusieurs rédacteurs ou un rédacteur et un dessinateur), il faudra partager les 10%.
Devenir écrivain public sans diplôme
Il n'est pas du tout obligatoire d'avoir un diplôme pour exercer en tant qu'écrivain public. Toutefois, la plupart des écrivains publics ont fait des études littéraires (licence professionnelle en lettres modernes, journalisme, professorat…).
Du bon sens avant toute chose
Lorsqu'un auteur écrit comme s'il nous parlait, on ressent son authenticité. Faites des phrases courtes. La longueur idéale est comprise entre 12 et 15 mots. Au delà de 20 mots, la plupart des lecteurs ont besoin de relire la phrase pour la comprendre.
Ainsi, un bac professionnel ou un master peuvent vous faire entrer dans le domaine de l'édition. Seulement, pour le poste d'éditeur, il nécessite au moins un master. Avec ce diplôme, vous pouvez également accéder à d'autres postes à responsabilité, comme dans le service marketing ou le service commercial.
Revenus d'auteur = Prix de vente TTC – 5,5 % de TVA – commission des librairies en ligne (30% pour la majorité des libraires mais jusqu'à 40% pour certains) – commission de distribution de 20%. Vous toucherez donc 50% environ du prix HT de votre livre.
Un écrivain gagne entre 1 098 € bruts et 12 738 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 6 918 € bruts par mois, avant paiement des charges et impôts qui représentent environ 60% des revenus des professions libérales.