Pour devenir rasta, il faut avant tout la volonté de faire le bien autour de soi. En voulant être membre du mouvement rastafari, on respecte les principes spirituels de cette idéologie mais l'on doit surtout croire en sa personne et aux autres. Tout cela grâce à la musique, l'amour et la méditation.
Sous sa graphie latine « Jah », le terme est le nom utilisé pour désigner Dieu dans la foi Rastafari (les rastas disent même « Jah Rastafari »).
L'empereur Hailé Sélassié (1892-1975), couronné «Roi des rois» en 1930 à Addis Abeba, était considéré en Éthiopie comme élu de Dieu. Les rastafariens de Jamaïque «reconnurent» en lui leur Messie et leur Dieu.
La viande, considérée comme un aliment mort, ne remplirait pas ce rôle et, selon la croyance rastafari, sa consommation transformerait même le corps en 'cimetière'. Pour signifier que le mets est préparé dans l'esprit des disciples de Jah, on rajoute le mot ital (de l'anglais vital) : soupe ital, omelette ital, etc.
Les rastas considèrent alors que leur terre devient un « enfer terrestre », une terre de captivité et d'esclavage. L'île devient alors la Babylone des Caraïbes, le symbole de leur emprisonnement. Le mouvement vise alors l'exil vers les terres d'Afrique, assimilés à Zion.
Il fait attention à ce qu'il mange et ne se contente pas des textes religieux. Il bannit ainsi le sel qui échauffe la pression artérielle et va énerver les hommes et les conduire ainsi à la violence, tout comme l'alcool. Ne pas consommer de viande n'est pour le rasta aucunement une punition.
Les membres du mouvement Rastafari utilisent le cannabis comme une partie de leur culte du Roi, Haïlé Sélassié Ier d'Éthiopie, et comme une aide à la méditation.
Leonard Percival Howell fut le fondateur du culte rastafarien qui inspira Bob Marley et le reggae.
Il arbore non sans fierté, les couleurs symboles du rastafarisme, le rouge (celui du sang versé par les esclaves pour la liberté et la justice), le jaune (pour les richesses, à commencer par l'or pillé par les colons en Afrique) et le vert (signe de la végétation luxuriante, de la fertilité de la terre, mais encore de ...
Justifié dans la Bible, la communauté rastafari porte des dreadlocks pour des raisons spirituelles, en signe de dévouement total à Dieu (ou Jah). Inspirées également par de nombreuses cultures mondiales, ces tresses rasta sont aussi le symbole du désir de liberté et de soutien aux peuples opprimés.
(nom 2) ( XX e siècle) De rastafari du nom de naissance, ras (« tête » en amharique mais aussi « leader, seigneur ») Tafari (« celui qui est craint »), d'Hailé Sélassié, dernier empereur d'Éthiopie, considéré par la plupart des Rastas comme le Messie, en raison de son ascendance qui, selon la tradition chrétienne ...
(Divinité) Dieu de la religion rastafari, diminutif de Jéhovah, Yahvé, le Dieu des Juifs, des Musulmans et des Chrétiens.
La plupart des rastafaris n'utilisent pas certains mots de la langue anglaise, car ils auraient des connotations sataniques. Par exemple, le mot « hello » n'est pas utilisé, car il contient le mot « hell » (enfer) et « lo », similaire à « low » (bas, inférieur). Pour dire « hello », dites : « Wa gwaan » ou « Yes I ».
Le régime est basé sur la Genèse 1:29 ainsi que le Lévitique, qui condamneraient la consommation de viande ou d'alcool. Les rastas sont donc généralement végétariens, voire végétaliens, bien que certains mangent du poisson (d'une taille inférieure à douze pouces).
Les rastas apprécient ces trois couleurs (panafricaines) sur leurs vêtements, car elles seraient symboles de noblesse s'incarnant dans le sang même (le rouge), de richesse spirituelle et matérielle (le jaune) et du royaume de Dieu sur Terre (le vert).
Le cannabis ou la ganja fait parti de la culture jamaïcaine sans aucun doute. L'île est connue et reconnue pour la qualité de ses graines et ses variétés riches en « saveurs ». Un plaisir étroitement lié au succès populaire de la musique reggae et de son représentant le plus célèbre : Bob Marley.
Au cœur de la ville de Babylone, entre le début du 6e et le début du 5e siècle av. J. -C., se dressa dans toute sa majesté l'un des monuments les plus célèbres de l'Antiquité : la tour à étages, ou ziggourat, dédiée au dieu principal de la ville, Bêl-Marduk.
Un lieu de débauche, une offense à Dieu
Sa ziggourat, édifice à étages haut de 90 m, inspire la tour de Babel, symbole de la prétention des hommes à défier Dieu. La Bible présente la cité comme un lieu de débauche, « la mère des prostituées et des abominations de la terre ».
Selon la Bible, les hommes de Babylone ne parlaient auparavant qu'une seule langue et ne formaient qu'un seul peuple. Un jour leur vint à l'idée de construire une tour qui atteindrait les cieux par sa hauteur, et leur permettrait ainsi d'accéder directement au Paradis.
Des Juifs messianiques et Chrétiens Sionistes y voient La Mecque, la ville assise sur sept montagnes (Apoc 17,9) dans un désert (Apoc 17,3) qui règne sur les rois de la terre (Apoc 17,18).
Les dreadlocks (littéralement « mèches de la peur », cf. infra paragraphe Rastafari) ou cadenettes, appelées parfois tout simplement dreads ou locks ou encore rastas, sont des mèches de cheveux emmêlées.
Les dreads ont une connotation négative en raison de l'esclavage, qui peut impliquer une chevelure non soignée, tandis que les locks relèvent davantage de l'identité culturelle car il s'agit d'une technique de coiffure des cheveux appartenant aux personnes d'origine nubienne et africaine. …