Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Le subjonctif s'utilise pour situer les actions entre elles. Le subjonctif permet de situer les actions entre elles dans la phrase. Le temps utilisé dans la principale n'a pas d'importance, le verbe peut être au présent, au passé, au conditionnel, peu importe.
On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge. On emploie le conditionnel présent ("achèterait") lorsque la condition est exprimée à l'imparfait (si Jordan gagnait).
Le subjonctif est utilisé dans la subordonnée quand le verbe de la principale est subjectif et exprime généralement un sentiment : le souhait, le désir, la peur, le regret, la volonté, la crainte, l'incertitude, le doute, Exemples: Je désire que tu viennes. Je crains qu'il ne comprenne pas.
Le conditionnel est principalement utilisé pour exprimer une condition, une hypothèse, une formule de politesse ou un souhait. Condition : Si j'avais le temps, je lirais une bibliothèque entière ! Hypothèse : Les pertes s'élèveraient à des milliards d'euros.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée. Les journalistes l'utilisent souvent.
Alors quelle forme privilégier et dans quel contexte ? J'aimerai est conjugué au futur simple de l'indicatif à la 1ʳᵉ personne du singulier. Il prend donc la terminaison « -ai ». J'aimerais est quant à lui conjugué au conditionnel à la 1ʳᵉ personne du singulier.
Le subjonctif présent exprime généralement un fait envisagé qui n'est pas encore réalisé au moment de l'énonciation. Il s'emploie dans une proposition subordonnée.
Les valeurs du conditionnel présent
Le conditionnel permet d'exprimer des faits dont la réalisation est soumise à condition. Il est généralement introduit dans une phrase avec un "si". S'il pleuvait plus souvent, la pelouse serait plus verte. J'aimerais qu'il vienne nous rendre visite.
Lorsque la principale est au conditionnel présent, on peut mettre la subordonnée soit au présent soit à l'imparfait du subjonctif même si dans la pratique, on utilise plutôt le présent du subjonctif dans ce cas-ci. - il faudrait qu'il vienne demain ou il faudrait qu'il vînt demain.
Ces deux modes sont un peu différents même si parfois ils sont utilisés dans la même phrase. Il existe quatre temps du subjonctif : présent, passé, imparfait et plus-que-parfait.
Notez : Après un conditionnel présent, si le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif, il se met au présent ou à l' imparfait (Je voudrais qu'elle écrive ou Je voudrais qu'elle écrivît).
Terminaison en ai ou ais
La terminaison en –ai : c'est à la première personne du singulier au futur de l'indicatif. La terminaison en -ais : c'est à la première personne du singulier au conditionnel présent.
Les modes de la conjugaison : le conditionnel
Donner une information incertaine, non confirmée. D'après moi, il serait sur le point de partir. Il dit (présent) qu'il viendra (futur) avec nous. Il a déclaré (passé) qu'il viendrait (conditionnel) avec nous.
Le conditionnel peut avoir d'autres valeurs modales que l'hypothèse : il peut exprimer le doute, le regret, le souhait, l'incertitude ou l'atténuation. Exemple : pour ne pas brusquer quelqu'un, il est possible de dire « Tu pourrais ranger ta chambre » au lieu de dire « Range ta chambre ! ».
On le trouve après de nombreuses expressions : afin que, bien que, quoique, pour que, avant que, jusqu'à ce que, pourvu que... Ex : Bien qu'il ne soit pas d'accord, il n'a pas discuté la décision. On le trouve également après les verbes d'obligation : il faut, il est nécessaire que.
En effet, comme son nom l'indique le conditionnel présent s'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. La condition est alors exprimée avec “si” et la conséquence exprimée au conditionnel.
Le conditionnel est un mode, ou un temps, comprenant trois formes : le conditionnel présent (j'aimerais), le conditionnel passé première forme (j'aurais aimé), le conditionnel passé deuxième forme (j'eusse aimé).
Il faut écrire « je voudrai » sans « s » lorsqu'on parle au futur. Dans l'autre cas, il faut écrire « je voudrais » avec un « s » final lorsqu'on s'exprime au conditionnel, c'est-à-dire lorsque l'action est soumise à conditions.
● «Si j'aurais su»
Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»
Si on peut remplacer par « Tu voudras », alors c'est le futur et il faut écrire « Je voudrai » sans « - s ». Si on peut remplacer par « Tu voudrais », alors c'est le conditionnel présent et il faut écrire « Je voudrais » avec un -s.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
Les terminaisons du subjonctif présent
Au présent du subjonctif, tous les verbes (sauf avoir et être) ont les mêmes terminaisons : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent.
En français, le futur (j'irai) et le conditionnel (j'irais) ne se distinguent pas - ou mal - à l'oral à la première personne.