Le traitement des poussées de sclérose en plaques
En cas de poussée de sclérose en plaques, des corticoïdes sont prescrits, en perfusion quotidienne, sous forme de « bolus »(dose unique administrée en 3 heures), 3 jours de suite. Ils permettent de diminuer la durée de la poussée et d'accélérer la récupération.
Le patient ressent des fourmillements, des picotements, une impression de froid ou de ruissellement sur la peau, une sensation d'étau ou des douleurs. Ces troubles peuvent toucher un bras, le thorax, le ventre, les jambes ou une partie du visage. une paralysie ou faiblesse musculaire.
le fingolimod (GILENYA) et le natalizumab (TYSABRI) ont une AMM pour le traitement des formes très actives de SEP-RR, il s'agit des traitements de référence à ce stade de la maladie ; l'ocrelizumab (OCREVUS) a une AMM dans le traitement de la SEP-R active (comprenant les SEP très actives).
Les personnes qui avaient les taux de vitamine D les plus élevés avaient 62 % moins de risque de développer une sclérose en plaques par rapport à celles qui avaient les taux les plus bas.
Dans 85 % des cas, la sclérose en plaques a un début rémittent. La maladie ne dégénère pas, les poussées sont régulières mais disparaissent rapidement. Quant à l'évolution générale : Dans sa forme récurrente-rémittente, les poussées sont régulières.
Autres idées, conseillées en cas de SEP : la marche nordique, qui stimule également les bras (personnellement, j'opte simplement pour l'option de marche rapide), et l'aquagym.
Sport d'étirement ou de relaxation (yoga) Réduit la sensibilité au stress et favorise la sensation de bien-être. Bicyclette Améliore la mobilité, l'endurance, l'équilibre et la coordination.
Les exercices en résistance; renforcement musculaire, avec charge ou poids du corps. Les exercices combinés; de type aérobie et en résistance. Les exercices sensorimoteurs; équilibre, proprioception et coordination. Les exercices de contrôle du corps et de l'esprit; yoga, pilates, etc.
La première phase se caractérise par le type de poussée-rémission, c'est-à-dire en poussée de symptômes qui s'estompent partiellement ou totalement après une période de temps. La deuxième phase se caractérise par une aggravation constante des conditions du patient entrecoupée de courte période de rémission.
La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie. En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale.
En effet, pratiquer une activité sportive quand on a une SEP est tout à fait possible. Faire du sport améliore la condition physique et donc peut réduire le sentiment de fatigue.
Pratiquer des activités qui font du bien (yoga, relaxation, dessin, chant…), cultiver le lien aux autres et choisir de voir ce que l'on peut encore faire et non ce que l'on ne peut plus faire… Voilà les trois conseils qui me paraissent essentiels pour mieux vivre avec une SEP.
Repérer les premiers signes
La maladie apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
La sclérose en plaques primaire progressive (SEP-PP) est une forme très invalidante de la maladie.
Comment puis-je reconnaître une poussée ? Les poussées répondent à une définition précise. Il s'agit soit de l'apparition de nouveaux symptômes ou de signes neurologiques, soit de l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques préexistants, qui durent plus de 24 h, à distance d'un épisode fébrile (fièvre).
– Le poisson est une source primordiale d'une classe d'acides gras, les oméga-3, qui constituent 60% de la matière cérébrale. Ils rentrent dans la composition de la myéline, la gaine protectrice et isolante pour les neurones.
2- Le traitement de la douleur et des troubles sensitifs.
Les plus utilisés sont des traitements anti épileptiques comme la gabapentine (NEURONTIN), la prégabaline (LYRICA), le clonazepam (RIVOTRIL) ou la carbamazépine (TEGRETOL).
Les causes de la sclérose en plaques restent inconnues à ce jour. Les chercheurs savent seulement que cette maladie auto-immune provoque une destruction, par le système immunitaire, de la substance grasse qui recouvre et protège les fibres nerveuses du cerveau et de la moelle épinière (myéline).
Quand la peau est exposée au soleil, le corps forme de la vitamine D. Ainsi, les personnes qui grandissent dans des climats tempérés peuvent avoir un niveau de vitamine D inférieur. Les personnes avec un niveau de vitamine D inférieur sont plus susceptibles de développer une sclérose en plaques.
La sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR)
C'est la forme la plus courante. Elle se retrouve dans 80 à 85% des cas et se caractérise par des poussées aiguës peu fréquentes avec des périodes de rémission complète (sans symptôme) ou partielle, sans que le handicap progresse entre les poussées.
Par ailleurs, la SEP est associée à des anomalies au niveau du système nerveux musculaire, du système neuroendocrinien et du système immunitaire. Ces différentes anomalies sont également suspectées d'être responsables de la fatigue.