Personne ne peut te forcer à aller chez ton père. Tu peux demander à comparaître devant le juge (aux affaires familiales/JAF) afin de lui expliquer que tu ne souhaiterais plus rendre visite à ton père: tu as le droit d'être entendu, de faire part de tes motifs etc).
Le parent gardien doit donc avoir des motifs sérieux pour refuser à l'autre parent d'avoir accès à l'enfant. Le parent gardien peut prendre l'initiative de faire une demande en justice pour faire changer la garde des enfants ou faire limiter, superviser ou annuler les droits d'accès de l'autre parent.
« Jusqu'à sa majorité (18 ans), ce sont les parents qui décident du lieu de vie de l'enfant, ou le juge aux affaires familiales s'ils ne parviennent pas à trouver un accord. Un enfant mineur ne peut donc pas décider de son lieu de résidence, mais il peut donner son avis.
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
Un parent peut renoncer à son droit de visite et d'hébergement. Il ne peut pas être sanctionné pour ce seul fait. Mais l'autre parent se retrouve automatiquement lésé sur le plan financier puisque ce refus représente des frais supplémentaires pour lui : nourriture, nourrice, baby-sitting, sorties, etc.
Si votre enfant refuse d'aller chez son père, ce dernier sera en droit de porter plainte contre vous pour non-présentation d'enfant. La non-présentation d'enfant constitue un délit pénal. Au maximum, vous pourriez être condamnée à une peine d'un an d'emprisonnement et à 15 000 euros d'amende (Code pénal, art.
Cette demande s'effectue auprès du tribunal du lieu de résidence du parent contre lequel l'action est exercée. L'assistance d'un avocat est obligatoire. Où s'adresser ? Pendant la procédure, le juge peut prendre des mesures provisoires portant sur l'exercice de l'autorité parentale et ordonner une enquête sociale.
Devoir de protection et d'entretien
Les parents doivent veiller sur sa sécurité et contribuer à son entretien matériel et moral, c'est-à-dire le nourrir, l'héberger, prendre des décisions médicales, surveiller ses relations et ses déplacements...
Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. L'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques.
Pour pouvoir rompre un lien de filiation, encore faut-il qu'il soit reconnu par l'Etat. C'est tout l'objet de la « possession d'état ». Celle-ci montre un lien entre un enfant et son prétendu parent, même s'ils n'ont aucun lien biologique.
Que faut-il mettre dans ta lettre au JAF ? Dans ta lettre au JAF, il suffit d'être général. Par exemple, tu peux écrire que tu souhaites rencontrer le JAF pour t'exprimer au sujet de ta garde suite à la séparation de tes parents. C'est durant l'audition que tu développeras ta demande.
À 16 ans. Il a le droit de choisir, seul, un médecin traitant, de s'immatriculer à la sécurité sociale, d'avoir une carte vitale et d'ouvrir un dossier médical personnel. Il peut aller de lui-même à la mairie pour se recenser.
Que tu sois en conflit ou pas avec tes parents, à ta majorité, tu peux si tu le souhaites partir du domicile familial. Même si tes parents ne sont pas d'accord. Tu devras alors trouver un logement. Pour cela, tu devras avoir les ressources financières suffisantes pour subvenir à tes propres besoins.
Dans ce cas, le juge aux affaires familiales doit trancher et confier la garde de l'enfant à l'un des deux parents ou proposer un mode de garde alterné. Cette décision tient compte de plusieurs critères tant financiers que familiaux. Il convient avant tout de préserver l'enfant dont il est question.
Comme son nom l'indique assez bien, le parent négligent est celui qui «vit le travail parental comme une insupportable responsabilité supplémentaire» et fait tout pour s'en acquitter le moins possible.
La majorité civile : 18 ans est l'âge à partir duquel vous êtes juridiquement considéré comme pleinement responsable de vos actes. Vous êtes libre de conclure des contrats et de gérer vos ressources. Vous êtes seul responsable vis-à-vis de vos professeurs et employeurs.
Il s'agit d'un manque ou d'une absence de soins nécessaires pour répondre à ces besoins selon son âge et son niveau de développement. »
Même s'il peut être convenu à l'amiable entre les parents ou fixé par le juge, certains critères peuvent enlever ce droit : La maltraitance. Des conditions inadaptées aux enfants. L'abus d'alcool.
Est-on obligé d'aider ses parents ou beaux-parents qui sont dans le besoin ? Les enfants ont l'obligation d'aider un parent qui n'est pas en mesure d'assurer ses besoins (manger, s'habiller, se loger, se soigner,...). On parle alors d'obligation alimentaire.
LE DROIT DE VISITE ET D'HEBERGEMENT
Si la résidence des enfants est fixée par exemple au domicile de la mère, le père bénéficie en général d'un droit de visite minimum de deux week-ends par mois et de la moitié des vacances scolaires. Cependant, il peut demander et obtenir des périodes plus larges.
Le retrait partiel porte sur certains attributs de l'autorité parentale fixés par le juge tandis que d'autres pourront être conservés comme les droits de garde, de surveillance et d'éducation ou encore le droit de consentir à l'adoption et à l'émancipation [10].
Par exemple, la violence familiale et les manquements sérieux et injustifiés aux devoirs des parents peuvent être considérés comme des motifs graves par les juges. Ainsi, des juges ont prononcé la déchéance de l'autorité parentale dans des situations comme celles-ci : Abandon des enfants. Brutalité
Le principe est que le parent chez qui l'enfant ne réside pas habituellement doit prendre en charge les trajets. Il doit donc venir chercher l'enfant et le ramener au domicile de l'autre parent. Les frais relatifs à ces trajets sont également à son entière charge.
L'aliénation parentale se décrit comme un phénomène dans lequel un des parents se livre à des comportements aliénants, influençant l'esprit de l'enfant afin de favoriser chez lui le rejet injustifié et la désaffection à l'égard de l'autre parent.