Pour aider votre tout-petit à comprendre la permanence de la mort, dites-lui simplement que quand une personne meurt, c'est pour toujours et qu'elle ne revient pas. Pour le rassurer, mentionnez-lui qu'il est possible de penser aux bons moments passés avec la personne décédée et que cela fait du bien.
Annoncer la mort d'un parent à un enfant doit se faire avec des mots justes. Utiliser le terme “mort” plutôt que “parti”, “n'est plus là”, “monté au ciel”. Après l'annonce, le parent pourra consoler son enfant, et partager son chagrin. Comme pour les adultes, l'une des clefs du réconfort, c'est l'écoute.
Lorsque l'enfant sera confronté au décès d'un proche, dites-lui la vérité et expliquez-lui ce que vous savez avec authenticité et des mots simples. Il est préférable d'expliquer la mort avec des mots de la réalité. Employez les mots vrais comme « il est mort », « il avait un cancer qui est une maladie très grave »,…
Les parents devraient annoncer rapidement la mort d'un proche à tous leurs enfants en même temps. Cela évite qu'ils l'apprennent par quelqu'un d'autre. Même un tout-petit de 1 an ou 2 ans doit être mis au courant. Il ne comprendra pas tous les mots, mais il peut sentir qu'il se passe quelque chose de sérieux.
Je suis profondément attristé(e) par le décès de [Prénom de l'enfant]. Bien que je ne puisse pas imaginer la douleur que vous ressentez à cet instant, je partage votre peine et souhaite vous apporter mon soutien en cette période si difficile.
À partir de 6 ans
Il commence à intégrer que la mort est irréversible et universelle. Les questions peuvent devenir plus fréquentes, car l'enfant cherche à comprendre le monde qui l'entoure. Une nouvelle fois, expliquez-lui avec des mots vrais, soyez honnête et bienveillant.
Votre enfant est encore à un âge où il se croit tout puissant, il peut donc se sentir responsable du décès et de votre tristesse. N'hésitez pas à en discuter avec lui, à le rassurer, à lui dire qu'il n'y est pour rien, que c'est normal que vous soyez triste mais que cela va passer…
[Nom] va beaucoup me manquer. Je suis profondément attristé par la disparition de [Nom]. Il/elle restera à jamais dans mon cœur. Je vous présente mes sincères condoléances et je pense fort à vous.
Votre enfant a plus de 2 ans
Dites-lui simplement que la mort est naturelle, tout naît et tout meurt. Plus il sera grand, plus vous pourrez lui donner des explications. Rassurez-le en lui expliquant qu'on meurt tous un jour, mais que c'est dans très longtemps pour lui et que ce n'est donc pas la peine d'y penser.
Lui faire confiance, être présent, parler avec elle, l'écouter est la meilleure façon de lui apporter du soutien, conseille le pédopsychiatre. Le dialogue permet de la resituer dans son humanité. Patrick Ben Soussan le constate : accompagner l'endeuillé par une pensée vivante constitue un effort.
Il faut essayer de libérer son mental, et de formuler clairement ses demandes et ses intentions. On peut y parvenir en méditant, en chantant, dans son bain, dans sa voiture… Il s'agit surtout d'envoyer à son défunt un flot d'énergie, d'amour et de tendresse.
Un enfant est tout à fait capable de comprendre la notion de mort et a besoin de vérité : dites-lui simplement que votre proche est décédé en donnant les raisons de sa mort sans chercher à adoucir cette annonce.
Soyez à l'écoute : avant de choisir vos mots, écoutez attentivement votre proche. Leur langage et leur manière de parler de la mort peuvent vous donner des indices sur la façon dont ils aimeraient que le sujet soit abordé.
Il faut donc expliquer et répéter : « On meurt parce que c'est prévu comme ça. Tout ce qui est vivant mourra un jour. Contre cela, on ne peut rien. » D'autres attitudes peuvent contribuer à l'acceptation progressive de ce principe de réalité.
Laisser parler ses propres sentiments et ceux de l'enfant est bénéfique, de même que transmettre de l'espoir et un sentiment de sécurité aux enfants. Comme les enfants ont tendance à se sentir responsables de tout, il est important que vous abordiez leur éventuel sentiment de culpabilité.
L'âme est l'esprit. C'est-à-dire qu'elle se définit comme une chose qui pense et qu'il y a plus d'être dans les idées que nous avons en nous que dans les choses qui nous entourent. Ainsi, par exemple, la couleur rouge n'existe pas hors de moi-même. Elle n'est pas une émanation du monde extérieur.
L'enfant de 0 à 3 ans considère la mort comme une absence physique prolongée. Il réagit selon le schéma comportemental proposé par John Bowlby dans son étude de l'attachement et de la perte. L'enfant manifeste une phase de protestation suivie d'une phase de désespoir puis d'une phase de détachement.
En moyenne, pour un adulte, le deuil dure 12 mois tandis qu'il n'est que de 6 mois pour les enfants. Ces derniers ont en effet plus de faciliter à la résilience et acceptent plus rapidement la perte d'un être cher.
Soyez franc, clair et dites les choses simplement : « ton papi a eu un accident, il est mort ce matin. » Dans le cas d'un décès des suites d'une maladie, expliquez la cause avec des mots simples : « ton papi avait un cancer, c'est une maladie très grave ».
Le niveau de conscience est diminué. La respiration change (devient plus lente ou plus rapide, avec des pauses pouvant aller jusqu'à 30 secondes). Comme le patient ne peut plus déloger de sécrétions de ses voies respiratoires, des râlements peuvent se faire entendre. Le patient devient incontinent et élimine peu.