Gardez en tête que vous ne vous opposez pas à votre supérieur, vous dites simplement non à une mission. Evitez absolument l'agressivité ou la plainte avec des réponses du type « je ne peux pas, j'estime que j'en fais déjà bien assez », « c'est trop difficile pour moi » ou « je manque de temps ».
Autre solution : faire valoir votre grand professionnalisme. Vous préférez refuser cette offre, car avec une telle charge supplémentaire, vous n'aurez plus l'énergie d'effectuer correctement ces tâches que vous réussissiez si bien et que vous ne souhaitez pas mettre en péril l'entreprise et vos collègues de travail.
J'ai bien reçu votre proposition d'embauche pour le poste de XXX et vous remercie de la confiance que vous me témoignez. Après avoir longuement réfléchi, j'ai le regret de décliner votre offre car elle ne correspond pas en tout point à mon projet professionnel.
Vous pouvez dire par exemple : « J'ai besoin d'encouragements et pas seulement de critiques pour rester efficace dans mon travail ». L'idée, ça n'est jamais de critiquer l'autre, et surtout pas son boss ! L'idée, c'est de vous donner de meilleures conditions de fonctionnement.
Restez vague mais convaincu. Econduisez directement celui qui vous adresse sa demande, sans trop de palabres : "Non, cela ne sera malheureusement pas possible." Ensuite, taisez-vous. Dites-le gentiment mais fermement. Si l'autre personne insiste, c'est elle qui passera pour une enquiquineuse, pas vous.
Il est temps de changer notre façon de travailler
En fait, si vous évitez de dire non, vous risquez non seulement de vous épuiser, mais aussi de stresser vos collègues et de perturber leur flux de travail si vous avez besoin d'une aide supplémentaire pour terminer une tâche.
Dites non dès que possible. Le plus rapidement vous indiquez votre refus, le plus il sera facile pour le destinataire de le recevoir avec l'espoir de recevoir des «oui» de ses autres invités. Remerciez la personne de vous avoir invité. Si vous avez un autre engagement, mentionnez-le au début de votre conversation.
Aucune voie formelle n'existe pour annoncer à votre patron votre intention de quitter l'entreprise. Vous pouvez l'informer oralement de votre volonté de partir de son entreprise. Toutefois, une lettre de démission est la preuve que votre patron a été réellement informé de votre désir de démissionner.
« Il faut critiquer comme un supérieur entamerait un entretien d'évaluation : de manière équilibrée, mais claire. Ne vous exprimez pas en termes voilés et ne vous en prenez pas à la personne. Citez des exemples concrets et racontez pourquoi dans telle situation quelque chose n'allait pas ».
# 1 : Dites-le de vive voix
Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d'égal(e) à égal(e). Pas question que l'un soit assis et l'autre debout. Regardez-le dans les yeux.
#1 Remercie. Si quelqu'un t'adresse une demande à laquelle tu veux répondre par la négative, remercie-le de te faire confiance. Peut-être également pour le fait qu'il a pensé à toi et – si c'est vrai – dis-lui aussi qu'en général tu l'aiderais volontiers, mais que tu dois malheureusement refuser cette fois-ci.
Voici quelques autres réponses possibles, conseillées par la psychologue: "Merci d'avoir pensé à moi. J'aurais adoré être là mais je ne peux pas." "J'aurais bien aimé mais j'ai un empêchement." "J'ai déjà quelque chose de prévu ce jour-là/ce soir-là/ce week-end là." "Tant pis pour moi, je vais rater une super soirée!"
Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Démontrez-lui avec des chiffres, des faits, des études, qu'il est dans l'erreur. Cela dépassionnera le débat. Ces données agiront comme un bouclier: vous apparaissez comme celui qui veut éviter un fiasco à l'entité et non comme un oiseau de mauvais augure.
On peut, par exemple, prendre une petite pause, le temps de se réjouir du bouclage d'un dossier - au lieu de stresser sur ce qu'il nous reste à faire - et ainsi se reconnecter à ses émotions positives, se féliciter mutuellement si le projet a été réalisé à plusieurs.
"Il faut évoquer les choses objectivement, en utilisant d'abord des formules impersonnelles, puis en parlant de ses propres émotions", conseille le spécialiste. Par exemple : "Je me sens stressé·e ces derniers temps", au lieu d'incriminer directement son interlocuteur : "Votre façon de fonctionner me stress".