Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
La peur de dire non est liée à une image négative de soi. La peur de dire non repose dans un premier temps sur un « socle affectif » instable. Par ailleurs, il est fréquent que la personne qui ne sait pas dire non, ne sache même pas ce qu'elle veut ou qu'elles sont ses envies ou désirs.
En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
pour finalement vous entendre dire oui ? Cela prouve qu'il est toujours difficile de refuser sans culpabiliser. Une bonne nouvelle cependant : cela s'apprend ! ...
C'est avancer dans la connaissance de soi. Savoir dire non, c'est encore ne pas procrastiner. C'est ne pas dire » peut-être », ni « plus tard », ni « on verra », ni « pourquoi pas », ni « on en reparle » ; c'est ne pas mentir, et surtout ne pas se mentir à soi-même. C'est apprendre à ne pas avoir peur.
Dites non dès que possible. Le plus rapidement vous indiquez votre refus, le plus il sera facile pour le destinataire de le recevoir avec l'espoir de recevoir des «oui» de ses autres invités. Remerciez la personne de vous avoir invité. Si vous avez un autre engagement, mentionnez-le au début de votre conversation.
Contentez-vous de dire « Non, je ne peux pas » ou « Non, je ne veux pas ». En justifiant de suite votre refus, vous pouvez compliquer la situation, vous emmêler les pinceaux et vous mettre tout seul dans l'embarras. De plus des justifications à outrance entraînent la méfiance. Mieux vaut rester concis donc.
Il faut oser s'affirmer, parler en terme de Je. Si on doit absolument parler de ce que l'autre a fait qui nous a déplu, il faut parler du comportement de l'autre et non de sa personne. Il y a toujours façon de s'affirmer de façon délicate, pas comme un bulldozer.
L'art de savoir dire « non » induit la connaissance et l'estime de soi. En refusant la demande de son interlocuteur, le manager ou le collaborateur montre qu'il a conscience de la valeur d'un engagement.
Comment Appelle-t-on quelqu'un qui fait culpabiliser ?
Le manipulateur pervers a une véritable stratégie de prise de pouvoir sur l'autre. Pour cela, il pratique la mise en dépendance, la culpabilisation, le dénigrement, le chantage affectif, le mensonge, le verrouillage, l'isolement, le renversement en son contraire.
Oui, j'ai du temps la semaine prochaine, mais pas assez pour prendre ce projet. Peux-tu m'expliciter ton propos pour que je comprenne vraiment ce que tu essaies de dire ? Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne suis pas d'accord.
Cela consiste à exprimer de façon claire et directe ses sentiments et ses besoins aux autres, sans pour autant les frustrer ou à les offusquer. L'assertivité permet de se montrer authentique, sans masquer nos faiblesses ni ses qualités, sans changer son comportement par peur du jugement des autres.
William Ury décortique la tension que nous éprouvons chaque jour entre notre désir de dire non, pour affirmer notre préférence, et notre peur de détruire la relation. Trop souvent, quand nous osons exprimer un refus, nous disons « non » d'une façon agressive voire blessante qui détériore ou détruit les liens.
La raison principale pour laquelle certaines personnes n'arrivent pas à dire non sans se sentir coupables est parce qu'elles ressentent de la culpabilité à refuser leur aide à des gens qui en ont besoin et de prendre ainsi plus de temps pour elles-mêmes.