1. Utiliser STOP plutôt que « non » Au lieu de dire « non » avec le visage crispé, on pourra dire « stop » ! Ainsi, nous interrompons le mouvement de l'enfant.
Ne jamais dire “non” pourrait les rendre plus faible, mais c'est aussi le cas si on leur refuse toujours tout. L'idéal est que l'enfant comprenne (avec des arguments adaptés à leur âge et expérience) pourquoi il ne lui est pas permis de faire ou d'agir de certaines manières.
La période du non a généralement lieu entre les 18 mois et les 2 ans de l'enfant. C'est une période durant laquelle votre tout-petit prend de l'autonomie par rapport à vous, et où il va vouloir affirmer ses propres choix.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Tu peux lui demander son avis sur une règle avant d'en décider, tu peux aussi décider des règles en accord avec lui (c'est d'ailleurs souvent une très bonne idée), mais au final, c'est bien à toi qu'il revient de faire respecter ces règles, systématiquement.
La réprimande doit se faire sur un ton le plus calme et posé possible. Et, selon l'âge de l'enfant, elle doit être argumentée et doit éviter d'imposer quelque chose. Être grondé doit inviter le petit à réfléchir sur ce qu'il a fait pour qu'il soit capable de le voir par lui-même et ainsi de modifier son comportement.
Essayez de vous mettre à la place de votre enfant. A cet âge, il souhaite tout essayer, découvrir le monde, s'affirmer, faire les choses seul. Mais ce n'est pas toujours possible. Vous lui imposez des limites, lui interdisez des choses ou ignorez ses désirs.
Utiliser STOP plutôt que « non »
Quand nous disons « non », l'enfant est grondé, culpabilisé, alors que dans un « stop », il n'y a pas de honte, on a juste arrêté l'action.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
Lorsqu'il y a un danger (pour les autres, pour l'enfant, ou pour son environnement), le mieux est d'employer un simple « Non ! » immédiat. Ce n'est pas un gros mot que de dire non, car il peut être à la fois ferme et respectueux.
De 1 à 2 ans, votre tout-petit comprend les consignes simples et courtes. Au début, vous pouvez les accompagner d'un geste. De 2 à 3 ans, il comprend des consignes plus longues et celles qui présentent des mots simples d'orientation dans l'espace comme « en haut », « en bas » ou « dans ».
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Lors de la « phase du non », entre 2 ans et 3 ans, soyez ferme, mais compréhensif. Encadrez votre enfant et fixez des limites tout en lui donnant du contrôle sur certains aspects de sa vie. Concentrez-vous sur quelques règles importantes afin d'éviter d'être toujours dans la confrontation avec lui.
La période des « fucking fours » est principalement caractérisée par des crises de colère, des négociations, de la bouderie, des paroles blessantes envers l'adulte et de la confrontation face aux limites instaurées par l'adulte.
Pour résumer voici quelques alternatives à la punition :
comprendre sa colère, être empathique et lui proposer une alternative pour l'exprimer. L'inciter à chercher des solutions pour régler un conflit. Verbaliser les émotions qu'il traverse. Utiliser les conséquences logiques pour réagir à un comportement ou une ...
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
Pour les 5-10 ans : des sanctions privatives adaptées
Première règle à respecter : priver l'enfant de quelque chose qui lui plaît vraiment (exemples : télé, une sortie au parc), sinon ça ne servira pas à grand-chose… Seconde règle : la sanction doit être proportionnelle à la faute.