- Les arguments : ce sont les idées qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire. - Les exemples : ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
Dans les cas les plus simples, l'auteur affirme d'une manière ou d'une autre qu'il a l'intention de persuader son public, de soutenir une idée, ou au contraire de s'y opposer. Il est alors très probable que le texte contiendra des arguments.
Pour ajouter un argument : Ensuite - Puis - De plus - En outre - Dans un deuxième temps... Pour ajouter un argument contraire au précédent : Cependant - Néanmoins - Pourtant - En revanche... Pour introduire un exemple : Ainsi - En effet - Par exemple... Pour conclure le texte : Pour conclure - En somme - Finalement...
Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
Les arguments peuvent être placés dans un ordre croissant, décroissant ou nestorien (l'ensemble débute et se termine par les arguments les plus forts, et les plus faibles sont situés au centre).
Nous pouvons donc dire que lorsqu'une opinion repose sur des prémisses, elle devient la conclusion d'un argument. « Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument.
– Pour introduire des exemples et varier les expressions, on peut utiliser : « ainsi », « c'est le cas de », « par exemple », « notamment », « imaginez-vous que ». – Pour reformuler sa pensée on peut employer des termes comme : « en d'autres termes », « c'est-à-dire », « autrement dit ».
- L'argumentation directe expose clairement et directement l'opinion de l'auteur, sans le détour de la fiction. Les discours, les lettres ouvertes, les pensées, les maximes sont des exemples d'argumentation directe. - L'argumentation indirecte atteint le lecteur en recourant à la fiction.
Dégager la structure de l'argumentation. Trois étapes : trouver quel est le thème (c'est-à-dire de quoi est-il question ?), trouver la thèse et restituer la progression argumentative de l'auteur.
L'invocation de la nature (en latin argumentum ad naturam) est un procédé rhétorique qui suppose qu'une chose est bonne car naturelle, ou mauvaise car non naturelle. Sans définir ce qu'on entend par nature ou sans analyser le contenu de l'argumentation, ce procédé peut relever du sophisme génétique.
Raisonnement, preuve destinés à appuyer une affirmation : Des arguments convaincants. 2. Moyen auquel on recourt pour convaincre quelqu'un, pour l'amener à modifier sa conduite : Comme ultime argument, il sortit un billet de cinquante euros. 3.
Pour être irréfutable, un bon argument sera fondé sur des faits indiscutables, des cas concrets, des expériences précises, des données chiffrées. Et surtout, tel un lapin, il ne sortira pas du chapeau. Pas de tour de prestidigitation, rien que du rationnel conduisant votre interlocuteur à la conclusion souhaitée !
Argumenter, ou chercher à convaincre, c'est utiliser des moyens rationnels et logiques pour démontrer la vérité ou de la fausseté d'un fait. C'est chercher à faire comprendre par une démarche essentiellement intellectuelle, en ayant recours au savoir, aux connaissances et à la logique.
L'argumentation par analogie au sens large (ou argumentation comparative) consiste à établir un parallèle entre ce dont on est en train de parler (le thème) et un autre objet ou une autre situation (le phore) sur la base d'une relation de ressemblance entre les deux.
Les méthodes de la contre-argumentation
la première c'est l'accord partiel, pour montrer qu'on est d'accord et là, on va utiliser des mots comme : « il est vraisemblable que », « bien sûr », « sans doute », « considérons comme admis que », … Ce sont des petites phrases qui vont vous aider justement à le réaliser.
1. Une introduction : elle consiste en quelques phrases dans lesquelles vous commencez par donner le contexte du sujet puis vous l'introduisez, la plupart du temps sous la forme interrogative. 2. Vous rédigez ensuite le développement en suivant un plan qui montre que vous savez classer vos idées.
Un texte dit « argumentatif » est un texte qui défend une thèse et tente de la faire partager à son lecteur. Cet objectif particulier ne concerne pas que le « fond » : il a une influence sur la forme même du texte.
Convaincre fait appel à des arguments sollicitant la raison, tandis que persuader sollicite les sentiments. Convaincre, en s'adressant à l'intelligence, permet de faire reconnaître le caractère véridique d'une idée ou d'un point de vue.
L'argumentation indirecte consiste pour un auteur à transmettre sa pensée par l'intermédiaire d'une fiction, à travers un narrateur et des personnages à qui il fait jouer le rôle de porte-parole. L'auteur fait donc passer ses idées plus implicitement que dans l'argumentation directe.
- Les exemples : ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
À cause de, car, en raison de, étant donné que, dans la mesure où... Par conséquent, en conséquence, aussi, ainsi, finalement, c'est pourquoi... Si, probablement, sans doute, apparemment, au cas où, en admettant que... Si, en cas de, à condition que, pourvu que...
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.