Pourquoi dit-on chocolatine alors ? Ces pâtisseries viennoises sont à l'époque faites à base de pâte à brioche et de chocolat.
Il faut ajouter à cette confrontation binaire des variantes, puisque dans le Nord, on dit "petit pain au chocolat", ou "couque au chocolat", comme en Belgique, alors que dans l'Est et la Suisse romande, on évoque plutôt le "croissant au chocolat", un dérivé de l'allemand "schokoladencroissant".
Faut-il dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat sur l'appellation de cette viennoiserie agite la France depuis de nombreuses décennies. D'un côté, les Français du Sud-Ouest pour qui "chocolatine" est le terme correct, de l'autre, le reste du pays, qui opte plutôt pour "pain au chocolat".
Le pain au chocolat, aussi appelé chocolatine, couque au chocolat, croissant au chocolat ou encore petit pain et petit pain au chocolat, est une viennoiserie constituée d'une pâte levée feuilletée, identique à celle du croissant, rectangulaire et enroulée sur une ou plusieurs barres de chocolat.
Pourquoi en Belgique un pain au chocolat est appelé une couque ?
Surtout utilisée dans le sud-ouest de la France, la variante «chocolatine» domine dans la partie francophone du Canada. Alors que le «pain au chocolat» résonne dans la plupart des bouches d'Europe, le Québec lui préfère sa variante courte qui permet de savourer plus rapidement ce délice matinal.
pain au chocolat en breton
Traduction de pain au chocolat dans le dictionnaire français - breton : baraenn. pain au chocolat dans les traductions contextuelles a été trouvé au moins 9 fois.
Selon d'autres théories le pain au chocolat serait arrivé en France au XIXe siècle grâce au boulanger autrichien Auguste Zang, qui aurait importé ces viennoiseries à Paris sous le terme de « Schokoladencroissant », abrégé en « schokoladen » par les français puis transformé en « chocolatine » par défaut de prononciation ...
« Chocolatine » est réservé aux régions bordelaises et toulousaines. En Belgique, on emploie plus volontiers le mot « Couque au chocolat », mais « pain au chocolat » est aussi connu, alors que « chocolatine » est très marginal.
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Dans le Nord aussi, on y apporte une petite spécificité : on dit « petit pain au chocolat », voire « couque au chocolat », aussi répandu en Belgique. A l'Est, une petite zone frontalière évoque ainsi le « croissant au chocolat ».
Le Gang des Chocolatines - En Corse c'est Ni Chocolatine, Ni pain au chocolat. Ils ont beugué les amis de l'île de beauté ! | Facebook.
Doit-on dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat fait rage depuis des années. L'Alsace propose quant à elle une autre appellation, petit pain. Si certains politiques font encore des cauchemars à propos de son prix, le débat s'oriente plutôt vers l'appellation officielle de cette viennoiserie.
Un suisse, pavé suisse, pain suisse, pepito, brioche suisse, drop ou trottoir sénégalais, en Belgique une couque suisse est une viennoiserie formée d'un rectangle ou d'une spirale de pâte briochée garnie d'une crème pâtissière à la vanille et de pépites de chocolat.
C'est le 1er août 1959 que l'association suisse des maîtres boulangers-confiseurs a lancé cette viennoiserie au beurre surmontée d'un petit fanion. D'après l'association, le petit pain du 1er août doit sa naissance à la semaine suisse.
Il y aurait plusieurs origine du nom de couque suisse. La première serait que la couque suisse serait en fait un couronne formée de 7 escargots. Le seconde, en Belgique, dit que le nom viendrait de la couille suisse, boule de pâte à brioche cuite dans de l'eau et servie avec du beurre et de la cassonade.
"On ne sait pas expliquer pourquoi la chocolatine est restée dans le Sud-Ouest" Entre l'accent autrichien "qui prononce les 'd' comme des 't' et le nôtre, les Parisiens ont appelé la viennoiserie chocolatine" ; poursuit Jean Lapoujade.
L'invention du pain viennois est attribuée à cet Autrichien qui, lassé du pain taxé parisien, se fait boulanger et a l'idée, en 1840, de fabriquer dans la capitale française le pain appétissant de son pays à partir de gruau de Hongrie.
Contrairement aux idées reçues, le croissant n'est pas une pâtisserie qui a été créée en France, mais en Autriche. Plus particulièrement dans la ville de Vienne. Selon une des légendes racontées sur le sujet, ce produit du petit-déjeuner est né lors du siège de la ville par les Turcs, en 1683.
Pour les boulangers autrichiens, le « pain au chocolat » évoque tout autre chose, c'est le Schokoladebrot, qui ressemble plus à un cake au chocolat. Il est donc probable que le premier terme pour désigner une viennoiserie fourrée au chocolat ait été « Chocolatine », à cause de cette déformation linguistique.
Une tradition fait de Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, celle qui aurait officiellement introduit et popularisé en France le croissant à partir de 1770, d'où le nom de viennoiserie.
En France, l'Occitanie est une des régions les plus divisées sur le sujet. Selon la carte des résultats, le territoire est coupé en deux. "Chocolatine" l'emporte ainsi à Toulouse et plus généralement dans l'ex Midi-Pyrénées. La fameuse chocolatine se fait aussi une place dans l'Aude et l'Aveyron.
Si vous êtes nouveau dans notre belle ville de Strasbourg, vous avez dû remarquer qu'on ne dit pas « pain au chocolat » ou « chocolatine », mais bien « petit pain », voire « petit pain au chocolat ». Ah ces Alsaciens !
Il faudra remonter au XIXème siècle pour connaître la genèse du pain au chocolat ou de la chocolatine. À l'origine, en 1830, un boulanger autrichien du nom de Auguste Zang s'installe à Paris, au 92 de la rue Richelieu.
BOULANGERIE BO(U)LOÑJEREZH f.