L'avocat n'est pas à votre place, ne lui demandez pas ce qu'il ferait ou ce qu'il convient de faire. Une fois la situation objective exposée, exprimez lui ou décrivez lui ce que, pour vous, elle doit devenir dans l'idéal, tant sur le plan matériel que personnel.
« Maître », la formule consacrée pour s'adresser aux avocat(e)s. Concrètement, pour s'adresser à un avocat, on dit "Maître", pour les femmes et pour les hommes. C'est d'ailleurs la même chose pour d'autres professionnel(le)s du droit : les notaires, les huissiers, etc.
L'introduction constitue la première partie d'une plaidoirie. Premièrement, vous devez rappeler les faits en les résumant. Cela signifie que vous devez écarter les actions superflues et inutiles. Deuxièmement, vous devez soulever les problèmes de droit.
Soyez attentif à la manière dont vous vous exprimez. Se préparer, prendre le temps de placer sa voix, respirer, parler lentement, bien articuler, faire des pauses, imposer des silences pour permettre à son auditoire d'assimiler une idée importante, garder le contact visuel avec ses interlocuteurs…
Un bon avocat doit se montrer disponible et vous tenir régulièrement au courant de l'avancée du dossier. Pensez ainsi à interroger votre avocat dès le premier rendez-vous sur ses moyens de communication privilégiés et sur sa disponibilité.
Voici quelques démarrages possibles :
« Avez-vous déjà pensé à…? » « Aimeriez-vous…? » « Combien de fois vous êtes-vous demandé… ? »
Tout comme dans une dissertation, le discours débute par une introduction, une ou plusieurs parties pour le développement, selon le contexte et une conclusion. L'introduction : elle doit être concise, attirer l'attention des personnes présentes et susciter leur intérêt.
4- Mettre beaucoup de soi dans son discours
Pour plaire à un public, l'émouvoir et le convaincre, les avocats s'accordent à dire qu'il ne faut pas chercher à imiter mais trouver son ton, sa façon bien à soi de s'exprimer, utiliser sa personnalité, son physique, l'image que l'on renvoie aussi.
Je suis très reconnaissant(e) pour votre soutien. Cher(e) Maître [nom], Je tiens à vous remercier sincèrement pour votre travail et votre engagement dans mon affaire. Votre professionnalisme et votre expertise ont été précieux pour moi et j'apprécie vraiment votre dévouement.
Cher Maître, Nous vous remercions sincèrement pour l'aide que vous nous avez apportée ces derniers mois. Vous avez toujours eu d'excellents conseils et nous avons apprécié tout le temps que vous avez pris pour nous écouter, mon mari et moi-même.
Toute personne demandant à un avocat des conseils qu'il reçoit doit être considérée comme étant son client et est donc, à ce titre, redevable des honoraires réclamés.
L'avocat doit pouvoir s'exprimer librement, tout dire, tout ce qu'il a à dire et comme il l'entend. De même qu'il est maître des conseils qu'il donne, il choisit librement les moyens de les exposer.
chaque affaire est ensuite appelée individuellement pour être plaidée : le demandeur doit parler en premier. Puis c'est au tour du défendeur (qui doit toujours avoir la possibilité de prendre la parole le dernier).
l'épitoge : les avocats parisiens, selon un usage ancien remontant à la Révolution française, portent une épitoge sans hermine. Elle est herminée lors de la prestation de serment.
Vous pouvez consulter gratuitement un avocat lors de permanences proposées par différents organismes et institutions. De plus, certains contrats d'assurance prévoient les conseils gratuits d'un avocat.
Ainsi, pour une consultation en cabinet d'environ 30 minutes, il faut prévoir entre 50 et 150 €. Une consultation par téléphone d'une durée d'à peu près 10 minutes coûte environ 20 €. Il est également possible d'obtenir une réponse à une question d'ordre juridique écrite à un avocat pour approximativement 15 €.
En général, on distingue trois catégories d'avocats : les avocats d'affaires, dont les clients sont des entreprises ; les pénalistes, qui défendent notamment les auteurs présumés de crimes ou délits et les spécialistes des affaires civiles (divorces, successions, etc.).
Il doit obtenir l'accord de son client pour prendre contact avec la partie adverse afin de trouver une solution amiable à un litige. Il a l'obligation de défendre au mieux les intérêts de son client, même par rapport à ses propres intérêts ou ceux de ses confrères.