Il s'agit simplement d'effectuer un cercle au trot ou au galop et de laisser filer ses rênes sur un quart ou une moitié du cercle. Le cheval devant chercher à étendre son encolure vers le bas pour conserver le contact avec la main. La qualité du contact y est primordiale. Il doit être franc, mais souple !
Le bon cheval de saut d'obstacles doit être naturellement très respectueux des barres. Cela veut dire qu'il est très attentif a ne pas toucher les obstacles, qui se donnera les moyens en sautant bien au dessus pour s'assurer de ne pas faire de “faute” en renversant l'obstacle.
Pour y parvenir, il est primordial que le cavalier dispose de suffisamment de liberté de mouvement surtout au niveau de ses bras et de ses mains. C'est ce qui va lui permettre d'accompagner en souplesse les mouvements de l'encolure de son cheval, plus particulièrement dans les allongements et sur les sauts.
Pour cela, le cheval va devoir arrondir son encolure en venant pousser sa nuque par dessus son bout du nez. En étirant ainsi sa tige vertébrale, dans la décontraction, il va induire la décontraction de son dos, et le remonter.
Un exercice pour travailler l'impulsion avec ton cheval : tu peux mettre cela en évidence en plaçant deux barres au sol que tu espaces d'environ sept ou huit foulées. Le but est de faire varier le nombre de foulées entre ces barres. Tu verras alors si tu cheval a assez d'impulsion.
«Le contact doit provenir de l'énergie des postérieurs transmise jusqu'à la main par un dos souple, le cheval venant chercher le contact de la main, l'encolure et la nuque restant souples. Tirer avec les mains pour corriger le contact a pour effet de bloquer le dos et s'oppose à l'activité issue des postérieurs».
Le principe est simple : au pas, doubler dans la largeur, peu après la ligne du milieu ralentir puis s'arrêter, reculer de quelques pas, repartir en gardant le cheval tendu sur ses rênes, et faire un petit demi cercle avec les hanches en dedans au bout du doubler, puis recommencer.
ce qu'il faut lui apprendre, c'est à pousser avec ses fesses, à s'arrondir, se détendre sur ta main et là, tu verras qu'il baissera la tête. surtout, il faut le laisser venir sur ta main et non pas chercher à le placer. l'impulsion le fera naturellement descendre et prendre son mors.
Elle ne s'obtient pas d'un coup de baguette magique ! Une mise sur la main correcte garantit un cheval qui travaille dans le bon sens ! Un cheval sur la main est un cheval qui tend également ses rênes d'une façon constante vers l'avant et légèrement vers le bas, sans résistance de la bouche ni de la nuque.
Il faut donc varier entre ces deux pôles. Une bonne main va évidemment être, aussi, une main délicate et ferme à la fois, discontinue dans ses actions. Il vous faut veiller à ne jamais coincer, ni complètement rendre car l'un et l'autre rompent la communication avec le cheval. Le secret est dans la discontinuité.
Pour bien assouplir ton cheval tu peux déjà commencer par le faire marcher. De dix à vingt minutes selon les chevaux pour bien l'échauffer. Ensuite, commence par le faire galoper tête en bas. Reste en suspension pour lui faire la vie facile au début et laisser ses muscles se mettre en place sans effort.
Travail sur les pentes : La marche en main ou en selle en montant et descendant des côtes permet de renforcer le dos et les postérieurs. Travail avec des barres : L'utilisation de barres au sol à la longe ou en selle est un moyen stimulant de faire travailler les muscles de la ligne du dos.
Les sauts au pas sont extraordinaires pour muscler l'arrière main de votre cheval. Par rapport aux sauts au trot ou au galop, les sauts au pas ont cet avantage de nécessiter beaucoup plus de force à cause de l'absence de vitesse à l'abord.
Le refus en obstacle
Jamais catastrophique mais toujours alarmant, le refus signifie que quelque chose vient de mal se passer pour le cheval : effrayé, décontenancé par une action incongrue de son cavalier, mal amené sur l'obstacle, déséquilibré, fatigué, il s'arrête, refuse de coopérer.
Galop 6. Le cavalier doit maîtriser la longe et être capable de faire passer des obstacles à son cheval ou son poney. En plus des obligations du galop 5, il doit être capable d'effectuer des sauts en terrains variés.
Le manque de confiance : le cheval ressent si vous êtes nerveux ou inquiet par le saut, il risque de perdre sa confiance et refusera de sauter. Solution : baissez la hauteur des obstacles jusqu'à retrouver le plaisir de sauter.
Un cheval qui s'encapuchonne et qui lâche le contact peut se traduire par différentes choses : La mauvaise position des mains du cavalier. Un mors mal adapté à la bouche du cheval. Un manque de tension sur la ligne du dessus du cheval.
C'est un cheval qui a peut-être un peu de mal à se soumettre, et qui, du coup, essaie de se débarrasser de toute demande en montant la tête. Essayez de lui mettre une martingale pour éviter qu'il y ait un point de rencontre à un moment donné et qu'il se dise qu'il vaut mieux arrêter.
Avancer/ marche en main
Placez-vous à côté du cheval au niveau des épaules, tenez la longe dans une main et votre stick dans l'autre main, celle la plus éloignée du cheval. La longe doit être lâche, sans tension. Regardez droit devant vous, vous pensez que vous allez avancer droit et énergiquement, sans s'arrêter.
Mettez votre cheval en avant, avec des hanches plus actives, bien dans le canal des aides. Gardez vos mains légèrement plus hautes et incitez le cheval à garder sa nuque plus haute par de petites vibrations spasmodiques des doigts vers le haut à chaque fois qu'il cherche à s'encapuchonner.
Pour demander au cheval d'étendre et de baisser son encolure, le cavalier va garder ses mains basses et pousser sa monture dans l'entonnoir de ses rênes en fermant les jambes. « Les mains doivent rester fixes mais les doigts peuvent décontracter la bouche du cheval », précise Françoise Hologne-Joux.
Donnez-lui une grosse balle en mousse et observez ses réactions ! Le travail en liberté dans la carrière est aussi une opportunité passionnante pour renforcer le lien avec sa monture. Munissez-vous d'une pomme ou d'une autre friandises si vous avez peur que votre cheval ne vienne pas naturellement vers vous.
Obtenir le cabrer est un exercice relativement facile. Il suffit de demander au cheval faire un mouvement rapide, tout en lui empêchant d'avancer ou de passer du mouvement l'arrêt net. Le but ici est d'exploiter le réflexe naturel de défense du cheval, qui se cabre dans la nature pour éloigner les prédateurs.
Vous devez toujours rester calme, une petite tape et un « non » ferme suffiront. Vous ne devez pas laisser votre cheval prendre le dessus sur vous de cette façon. De même, s'il menace de frapper, donnez-lui une tape sur la croupe, toujours avec un « non » ferme.