Au Québec, pour bien “cruiser” (draguer), un Français doit impérativement comprendre qu'il aura plus de chance de séduire une Québécoise s'il lui laisse de l'espace, s'il accepte qu'elle soit indépendante et qu'elle paie sa part à chaque fois qu'ils sortent. Bref, lâchez-lui la grappe.
Dans la culture québécoise, la bise est davantage réservée aux parents et amis. Aussi, les hommes ne se font jamais la bise entre eux (mais les femmes oui). On se sert davantage la main pour faire nos salutations (à l'américaine) lorsque nous rencontrons quelqu'un pour la première fois.
Bisoune : Désigne un sexe masculin, un pénis. Généralement, c'est une expression un peu infantile.
int. Exclamation d'étonnement, de surprise ou aussi de mécontentement.
Français canadien : je t'adore (pour dire je t'aime). Français canadien : je t'aime (pour dire je t'aime bien).
chum n. Au Canada, ami, copain, copine. chum n.m. Au Canada, petit ami, amoureux ou conjoint.
« Allô ! » et « Salut ! » sont les salutations les plus courantes au Québec ; « Bonjour ! » est considéré comme étant plus (voire trop) distant. Les Québécois utilisent aussi le « Tu » beaucoup fréquemment que les autres francophones, et notamment les Français.
Comportement. Les canadiens sont fiers de leur identité propre, de leur culture et n'aiment pas être confondus avec les américains. Au Canada, les rapports entre les gens sont souvent moins formels que chez nous et plus décontractés.
Au Québec, l'usage du français est un héritage de la colonisation qui a commencé vers 1600 sur le territoire du Canada. En 1603, les premiers colons français s'allièrent à trois tribus d'Amérique du nord décidés à établir une colonie sur les terres du Canada.
C'est bien connu : si les Québécois ne flirtent presque plus, c'est parce que beaucoup semblent dominés par une peur irrationnelle du rejet sentimental. Les rares spécimens qui tentent encore quelque entreprise de séduction ne font pas preuve de dextérité, ni de persévérance ou d'originalité.
Le jeu de regards est un classique, une façon de draguer un homme en toute subtilité et sans trop se mouiller. Il s'agit de faire comprendre à l'autre qu'on le trouve à son goût, en accrochant son regard. Assortir le regard de chat d'un sourire intéressé (« coucou toi ») puis retourner nonchalamment à sa discussion.
Les astuces pour draguer à Montréal
Soyez à l'écoute : une fois que vous aurez repéré celle qui a fait chavirer votre cœur, oubliez tout de suite les débats sportifs et politiques. Concentrez-vous plutôt sur les intérêts de l'heureuse élue. De petits compliments marchent à tous les coups si vous n'en faites pas trop.
La langue possède nombre de mots coquets pour décrire ce petit coup de bec qu'est donc le «bisou». «Bécots», «papouilles», «poutous»... À chacun sa façon d'embrasser.
Blonde : Utilisé pour désigner une "petite amie" ou une "femme" selon les contextes. Désigne la femme dans un couple.
2 — Chum. Le mot chum a plusieurs sens, ce qui le rend assez difficile à comprendre pour les non-initiés. En effet, un chum peut être un amoureux (un jules), un conjoint de fait, un mari, un ami ou un camarade. Julie explique que c'est en sortant avec ses chums de filles qu'elle a rencontré son nouveau chum.
Aujourd'hui, les Canadiens et les autres pays utilisent «Canuck» comme terme pour tout Canadien.
Allo : La définition de "allo" au Québec n'est pas la même qu'en France. Il s'agit d'une interjection voulant "bonjour" ou "réveille-toi". C'est une déformation du mot anglais "hello". Bref, ne vous étonnez pas si vous entendez ce mot partout sauf au téléphone.
Ostie. Peut aussi s'écrire « osti », « esti », « asti », « sti ». Pour la majorité des Québécois, c'est le juron qu'on utilise le plus, surtout la version coupée, « sti ». C'est aussi le premier que les Européens établis au Québec apprennent généralement à maîtriser.
Tabarnak est un mot assez familier au Québec, voire clairement vulgaire selon la manière dont il est utilisé. Parfois, il est utilisé à tort et à travers, et devient moins fort. On peut adoucir ce sacre québécois en utilisant des dérivés comme "Tabarnouche" ou "Tabarouette".