Ouvrir le coeur en dilatant la poitrine comme on apprend à le faire dans la tradition tantrique de l'Inde permet d'accéder au silence intérieur. C'est sans doute la voie la plus directe pour permettre à la conscience de s'éveiller en nous. Nous percevons alors l'essence commune à tout ce qui est.
Or, parfois le silence à un bien plus grand pouvoir que toute parole. Il permet d'avoir la main dans certaines situations de conflit ou de négociation. Il permet à l'autre de projeter et à vous de l'observer et de comprendre ce qui l'habite. Enfin il permet de ne pas constamment livrer à autrui votre mode d'emploi.
Le silence est une réponse, il n'est pas l'absence de réponse. Il ne laisse rien s'approcher de lui et ne vous laisse pas vous échapper. Quand vous n'avez pas la réponse, le silence met en évidence votre déficience. Dans certains pays, comme la Chine, le silence a valeur d'or.
Contrairement aux idées reçues, le silence est bien une forme de communication ! Mais comme son sens est très profond et variable, on ne l'interprète pas toujours comme il faut.
Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence parfois plus précieux que les paroles. Quand le silence dort, la parole est dehors. Le silence est fait de paroles que l'on n'a pas dites.
Quand le silence se fait sentir, la déception a déjà pris place.
Pourquoi le silence est aussi une réponse ? Ce proverbe signifie qu'il n'est pas toujours nécessaire de parler pour s'exprimer.
Ce n'est pas le pire des mépris, mais à l'opposé, le plus faible des mépris. Le mépris par le silence est au mépris exprimé ce que la non-violence est à la violence : une méthode de combat qui consiste à donner le mauvais rôle à la partie adverse.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Réfléchissez au sens de vos paroles.
Chaque prise de parole doit être l'occasion d'enrichir le débat. À l'inverse, si ce que vous vous apprêtez à dire ne permet pas de faire avancer la conversation, ne le dites pas. Le silence n'est pas dénué d'intérêt, il permet en effet d'observer le comportement des autres.
En réalité, le silence peut se révéler très puissant. Il bénéficie d'une force et d'une particularité : c'est dans le silence qu'émerge la véritable réflexion, c'est dans le silence que l'on se ressource, que l'on se recentre sur soi-même. Le silence est aussi une arme redoutable.
Il dénote d'un manque d'intelligence émotionnelle, et il peut aussi entraîner de graves conséquences sur l'autre personne. Cela revient à des tentatives de contrôle et d'humiliation de l'autre. Dans tous les cas, cela n'a rien de positif dans une relation. Ignorer quelqu'un, c'est le mépriser et même l'annuler.
Vous pouvez vous exprimer comme ceci : « je n'ai pas envie d'en parler maintenant », ou dire : « je ne suis pas dans un espace émotionnel permettant de parler de manière constructive. Parlons-en plus tard ».
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
- Pour soi - parce que le silence est vital pour notre cerveau : la recherche montre que 2 heures de silence par jour régénèrent les cellules de l'hippocampe - responsable de l'apprentissage et des émotions. Et 2 minutes de silence complet suffisent déjà pour libérer le stress.
Tout d'abord, cela correspond à un rythme de respiration basé sur 6 respirations par minute pendant 3 à 5 minutes. Ce rythme est obtenu en expirant sur 5 secondes et en inspirant sur 5 secondes pour atteindre le point de cohérence.
L'ancrage, le secret pour faire taire le brouhaha du mental
Voici les principaux : Dire adieu aux pensées obsédantes, récurrentes, qui tirent vers le bas. Prise de recul, détachement face à des situations délicates. Augmentation du sentiment de sécurité dans la vie.
L'indifférence est le plus grand des mépris.
Qui traduit la pensée, les sentiments, aussi bien que le feraient des paroles. Des larmes éloquentes. Un silence éloquent. Un geste, un regard éloquent.