C'est obligatoire dans de nombreux cas : ils se sont vu proposer une promotion, ils se sont vu attribuer une augmentation. Ils se sont vu(s) / Suivi d'un participe passé : Elles se sont vues récompensées.
Si le pronom se représente la même personne que le sujet du verbe qui suit voir, vu s'accorde avec celui-ci. Elle s'est vue confier cette mission (elle a confié cette mission à quelqu'un). Si le pronom se n'est pas le sujet du verbe qui suit voir, il n'y a pas d'accord.
– « On s'est vu » est incorrect, car le participe passé doit s'accorder avec le sujet. « On s'est vus » est la forme correcte, avec un « s » à la fin de « vus » pour accorder le participe passé avec le sujet pluriel.
Lorsque le verbe se voir est suivi d'un infinitif, le participe vu s'accorde avec le sujet si celui-ci fait l'action marquée par l'infinitif : Leurs adversaires se sont vus mordre la poussière. (Ce sont les adversaires [sujet] qui font l'action de mordre la poussière.) Clara s'est vue accepter l'offre avec joie.
Quelques exemples : on ne s'est pas vus depuis longtemps (ou vu ), ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus (ou vu ). Et s'il est question d'un groupe de femmes, on peut accorder au féminin pluriel : c'est dommage, on ne s'est pas vues .
Quand on écrit "s'est" devant un verbe, on conjugue un verbe pronominal à un temps composé. ➡️ On peut alors remplacer s' par me, te ou m', t'. Exemple : Je me suis cogné, tu t'es cogné, l'enfant s'est cogné. ➡️ On écrit "c'est", quand on peut le remplacer par "cela".
La forme « ce sont » est composée du pronom démonstratif ce suivi du verbe être conjugué à la 3e personne du pluriel à l'indicatif présent : Ce sont mes enfants. « se sont » est suivi du participe passé du verbe à la forme pronominale : Elles se sont inscrites à la médiathèque.
Rappel : Le participe passé ne s'accorde jamais avec le sujet quand on emploie l'auxiliaire avoir. Elle a rencontré une célébrité. Ils ont fini la bouteille. Mais le participe passé s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) quand il est placé avant le verbe.
Le participe passé employé avec avoir s'accorde avec le complément direct (CD) du verbe si ce CD le précède : il reçoit le genre et le nombre du nom ou du pronom (ex. : le, la, les, que) noyau du CD qui le précède. Voici les photographies de deux garçons que j'ai beaucoup aimés. >
L'association a vu décerner le prix à elle-même. Le COD de vu est décerner, placé après le verbe, donc pas d'accord du participe passé. L'association s'est vu décerner le prix…
Lorsqu'il est suivi d'un verbe à l'infinitif, le participe passé s'accorde si son complément direct est également le sujet sous-entendu de l'infinitif. Il n'y a pas d'accord si le complément direct a plutôt la fonction de complément direct de l'infinitif.
Quel est l'accord qui s'applique dans cette phrase : parlés avec un s ou bien parlé sans s ? On écrit nous nous sommes parlé , sans s , dans tous les cas. Et au féminin ? Pareil : si deux femmes se parlent, on écrit aussi nous nous sommes parlé .
Le participe passé s'accorde conjugué avec l'auxiliaire être s'accorde en genre et en nombre avec le sujet : il est fait, ils sont faits.
Lorsque le complément direct est le pronom en , le participe passé reste généralement invariable, malgré le fait que le complément représente parfois un groupe du nom féminin ou pluriel. Exemples : Des pommes, j'en ai mangé . Des cadeaux, elles s'en sont donné .
Le participe passé vu, dans l'expression vu, de mes yeux vu, s'accorde en genre et en nombre avec le complément direct (CD) si celui-ci est placé avant le verbe. Dans ce petit restaurant méconnu, j'ai vu, de mes yeux vu, cette célèbre chanteuse. (J'ai vu quoi? cette célèbre chanteuse.
Doit-on écrire voit , vois , voie ou voient ? Tous ces mots sont des conjugaisons du verbe voir , mais on écrit on se voit avec un t à la fin.
Ils voyent
Non. On écrit « ils voient », on prononce « ILS VOIENT ».
Le participe passé employé avec avoir s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) s'il est placé avant le verbe. Pour trouvez le COD, vous devez prendre le sujet, le verbe et ensuite poser la question « qui » ou « quoi ». Dans la phrase, les fleurs que Patrick m'a envoyées étaient vraiment jolies.
Lorsque le verbe pronominal a un complément d'objet direct placé derrière lui, le participe passé ne s'accorde pas. Exemple : Ils se sont égratigné les genoux. Lorsque le verbe pronominal est suivi d'un verbe à l'infinitif, le participe passé ne s'accorde pas avec le sujet.
Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "être", il s'accorde en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous sommes parti(e)s. Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "avoir", il ne s'accorde pas en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous avons essuyé la vaisselle.
Ils se sont dit les uns aux autres Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Dans le cas du pluriel, on écrira Ils se sont dits favorables à cette nouvelle mesure (comme on dirait Ils se sont déclarés favorables à cette nouvelle mesure) et Ils se sont dit oui.
“Ce sont” est le pluriel de “c'est”. Exemple : C'est un chat. Ce sont des chats. “Ceux sont” n'existe pas dans la langue française.
Se est le pronom personnel de la 3e personne que l'on utilise quand il représente le même être ou la même chose que le sujet du verbe. C'est pourquoi on l'appelle pronom réfléchi. Il précède toujours le verbe auquel il se rapporte. Il se lave (il lave lui-même).