Si vous souhaitez créer une entreprise en Espagne, il vous faudra alors réaliser certaines démarches auprès de l'administration fiscale espagnole : solliciter votre NIE, ouvrir un compte bancaire espagnol, solliciter un numéro de TVA intracommunautaire mais également créer votre entreprise devant notaire et domicilier ...
La première étape pour créer son entreprise en Espagne consiste à légaliser certains documents auprès d'un notaire français. A cela s'ajoute l'obtention de l'apostille auprès de la cour d'appel en France. Il faut prévoir un délai de 2 à 3 semaines.
Si dans la législation espagnole, la notion de fonds de commerce n'existe pas, il vous faudra réaliser ce que l'on appelle un « traspaso », cela signifie notamment que le vendeur vous cède son bail commercial. Il est donc indispensable d'en vérifier les conditions.
La meilleure forme juridique pour ouvrir un restaurant en Espagne est celle de la SARL, ou Sociedad Limitada en Espagnol, mais vous pouvez aussi opter pour le statut d'auto-entrepreneur, ou autónomo en espagnol. Comme en France, la SL limite la responsabilité des associés au pourcentage de leur rapport dans le capital.
Au niveau industriel, l'Espagne est notamment portée par la métallurgie, le ciment et l'industrie chimique. L'automobile, le ferroviaire et le naval sont également d'importants secteurs industriels.
Le taux général de la TVA espagnole
21% est le taux de TVA en Espagne qui s'applique par défaut à la plupart des prestations de services et de produits en vente. Le tabac, l'alcool, les cosmétiques et les produits d'hygiène personnelle sont également au même taux.
InfoFranchises.com, un site Web espagnol consacré à la création d'une franchise en Espagne, indique que les franchises les plus rentables en Espagne en 2022 seront : Eroski – avec une rentabilité de 5% General Óptica – qui pourrait vous rapporter 150 000 € l'année prochaine. Caprabo – Avec une rentabilité de 5%.
Le secteur tertiaire représente les trois quarts de son PIB, en particuliers le tourisme qui est la plus grande source de revenus extérieurs de l'Espagne, et qui en fait la troisième destination touristique mondiale avec 75 millions de visiteurs en 2016..
Qui peut être travailleur indépendant en Espagne? Pour s'enregistrer en tant qu'autónomo en Espagne, il est nécessaire d'avoir la nationalité espagnole (être titulaire d'une carte d'identité ou DNI) ou de demander un NIE (numéro d'identification fiscale pour les ressortissants étrangers).
En termes d'attractivité immobilière, le match Barcelone Madrid est un clásico. Les deux premières villes d'Espagne sont des pôles d'investissement majeurs où le niveau de rentabilité est bon (autour de 5 % en janvier dernier) et le risque est très bas, notamment pour les investisseurs étrangers.
Depuis la mise en place du principe de libre circulation des travailleurs au sein des pays de l'Union européenne (UE), le visa et le permis de travail ne sont plus nécessaires à un Français qui souhaite travailler en Espagne. En revanche, l'obtention d'un NIE (Numéro d'identification pour étranger) est obligatoire.
En moyenne, le salaire moyen en Espagne est de 1676.69 €. Cette donnée est issue de la moyenne des salaires moyens renseignés par les internautes habitant dans le pays. La différence avec le salaire moyen en France est de 25%.
En Espagne, les familles doivent payer des frais fixes pour le logement et le téléphone beaucoup plus élevés que la moyenne européenne, alors que les services liés au tourisme - tels que les restaurants, les hôtels, le tabac et les boissons alcoolisées - y sont beaucoup moins chers.
En Espagne, les taxes constituent 56 % du prix de l'essence et 52 % du prix du diesel, dont 21 % sont de l'ordre de l'IVA, l'équivalent de la TVA française. Ce taux d'imposition indirect est le même pour tous les produits mis à la vente en Espagne, hors exception.
Outre son dynamisme économique et entrepreneurial, l'Espagne offre sans conteste une qualité de vie idéale : un climat agréable, un riche patrimoine culturel, un système sanitaire et éducatif de qualité, une situation géographique privilégiée… C'est donc une destination où il fait bon vivre et entreprendre.
Le statut d'auto-entrepreneur en Espagne :
Pour obtenir ce statut, il est nécessaire d'être résident fiscal espagnol, il faut donc vivre en Espagne plus de 183 jours par an, y avoir ses activités (ce qui peut se justifier grâce à des factures, un loyer etc.), ainsi que cotiser et payer ses impôts la bas.
Le fonctionnement des agences immobilières
On peut ainsi ouvrir une agence immobilière presque sans aucune contrainte en Espagne, alors que pour le faire en France il est nécessaire d'obtenir préalablement une carte professionnelle d'agent immobilier, qui met en valeur l'expérience et le professionnalisme du demandeur.
Et bien oui en Espagne les prix d'acquisitions sont toujours inférieurs et en baisse par rapport à la France. Aussi les charges locatives sont moins élevées, les loyers moins taxés et qu'il n'y a pas de taxe d'habitation. La taxe foncière l'IBI est aussi moins onéreuse.
Un marché immobilier dynamique
En tout, 565 000 logements ont été vendus en Espagne en 2021 (le double en France). Un chiffre en hausse de 34,6 % par rapport à 2020 et un record depuis 2007, selon Masteos. Cette bonne dynamique laisse à penser qu'il est plutôt facile d'acheter et de vendre en Espagne.