ortho. sans-abri, sans-abris)
S.D.F. n. Abréviation de sans domicile fixe, désignation officielle des vagabonds, des... F.
En France, le sigle SDF (sans domicile fixe) reste le plus utilisé depuis son apparition au cours du XIXe siècle. Il regroupe les significations de sans-logis, sans-abri, clochard, vagabond, mendiant...
Dans le cadre de l'enquête auprès des personnes fréquentant les lieux d'hébergement ou de restauration gratuite, une personne est qualifiée de « sans-domicile » un jour donné si la nuit précédente elle a eu recours à un service d'hébergement ou si elle a dormi dans un lieu non prévu pour l'habitation (rue, abri de ...
À Paris : 83 % des SDF sont d'hommes et 17 % des femmes.
Le décalage hommes-femmes parmi les sans-domicile tient aussi aux conditions de perte du logement. Le chômage, leur passage par la prison ou par l'hôpital sont les causes généralement avancées par les hommes.
Il y a plusieurs solutions d'hébergement. Si une place est disponible, vous serez dirigé vers des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). D'autres possibilités existent à terme : studios d'insertion, résidences sociales, maisons relais, appartements de coordination thérapeutique (ACT).
Des numéros pour aider les SDF
Un numéro à connaître : celui du 115, le SAMU social.
La France compterait 200 000 personnes sans-abri. Les personnes sans-abri dorment dans la rue ; par conséquent, leur nombre exact est difficile à connaître. Ils ne représentent qu'une partie des 300 000 SDF qui, eux, peuvent dormir dans des lieux d'accueil ou des bidonvilles.
Parmi les 57 % qui ont perdu leur logement, 35 % sont dans cette situation suite à un événement familial (séparation, décès, violence, etc.), 30 % ont des difficultés économiques (licenciement, impayé de loyers, etc.), 11 % sont dans cette situation suite à une mobilité géographique (hors motif familial ou économique), ...
Personne sans logement. Synonyme : clochard, sans-logis, S.D.F., vagabond.
Les différentes enquêtes délimitent l'état de “sans-abri” comme suit : “Toute personne interrogée qui a passé la nuit précédente hors d'un lieu destiné à l'habitation est considérée comme “sans-abri“”. Ainsi, toute personne considérée comme sans abri est également une personne sans domicile.
La forte promiscuité, les risques de violences ou de vols, le refus d'être considéré comme en situation de détresse, la crainte d'être séparé d'un animal de compagnie sont autant de raisons qui poussent certains sans-abri à refuser les aides des associations.
Si elle le souhaite, vous pouvez appeler le 115 (hébergement d'urgence), numéro gratuit 7j/7 et 24h/24. La personne sollicite une aide médicale : vous pouvez appeler le 15 (SAMU) ou le 18 (pompiers).
Le 115. Numéro d'urgence national gratuit géré par le SAMU SOCIAL qui attribue, au jour le jour, des places d'hébergement, généralement au sein de CHU (Centres d'Hébergement d'Urgence).
Vous pouvez percevoir le RSA ou à la prime d'activité si vous êtes sans domicile fixe et vivez de façon permanente en France. Vous devez alors vous faire domicilier auprès d'un CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale ou d'un organisme agréé.
Plate-forme de Premier Accueil, le 115 est le numéro d'Urgence Sociale. L'appel du 115 est totalement gratuit, d'un poste fixe ou d'un portable, et possible tous les jours de l'année, y compris les week-ends et jours fériés, 24h sur 24. Quand appeler ?
Dans sa dernière version votée au Sénat, le texte précise explicitement « qu'une personne sans domicile fixe [ne pourra pas] faire l'objet de l'amende administrative pour avoir installé sur la voie ou le domaine public les objets nécessaires à la satisfaction de ses besoins élémentaires. »
« Aujourd'hui, l'Etat paye en moyenne 18 € par jour et par personne pour ces placements via le Samu Social. Ceci finance le « toit » et le petit-déjeuner mais pas l'accompagnement social des personnes » explique Julie Dollé, en charge au sein d'Aurore du développement d'alternatives.
Les SDF morts en 2020 avaient en moyenne 48 ans, selon un recensement. C'est trente années de moins que l'espérance de vie moyenne du reste de la population.
De nombreux sans-abris travaillent, gagnent de l'argent et passent tout de même la nuit dans des caisses en carton. Il y a ceux qui ont choisi ce style de vie "libre" pour se purger des pêchés du passé. Ces personnes se différencient de leurs "collègues" qui bénéficient d'appartements ou de maisons en location.
D'après l'étude menée par l'INSEE, en France 24% des adultes sans-abris sont des actifs occupés. Ils occupent majoritairement des emplois précaires qui offrent de faibles rémunérations et peu de protections. 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers.