La réponse correcte à notre question est donc: «Elle s'est souvenue.» Attention toutefois! Il existe une exception: le verbe «s'arroger».
Au masculin singulier, la forme conjuguée du verbe « se souvenir » au passé composé est « il s'est souvenu ». En revanche, on ajoute un « e » au participe passé du verbe pronominal « se souvenir » lorsqu'il s'accorde avec un sujet au féminin de la troisième personne du singulier (elle).
---> s' complément d'objet direct est placé avant le verbe (Laura a entraîné elle-même) : le participe s'accorde. - exemple 2 : Manon s'est fracturé la cheville lors du match de basket. ---> "la cheville", C.O.D placé après le verbe : le participe ne s'accorde pas (s' est complément d'objet second).
Comment conjuguer les verbes pronominaux en français ? On conjugue le verbe en ajoutant un pronom réfléchi de la même personne que le sujet. Le pronom réfléchi se place toujours entre le pronom personnel (sujet) et le verbe.
Bonjour Moi, on écrira, si l'on est une femme, « je m'y suis faite », sous-entendu, je me suis faite à quelque chose (« y », qui est donc complément d'objet direct, sans influence sur l'accord du participe passé).
Son participe passé ne s'accorde que lorsque le complément d'objet direct est placé devant le verbe. Exemple : Les paroles que je me suis dites avant d'arriver m'ont permis de me calmer. Lorsque « se dire » signifie « se déclarer », « se prétendre », le pronom personnel (me, te, etc.) est complément d'objet direct.
D'abord, il y a le pronom personnel « je » qui devient « j' » devant une voyelle (ici, le « a » de « ai ») ; puis le verbe avoir conjugué à la première personne du singulier, « ai », qui tient lieu d'auxiliaire (il sert à conjuguer les verbes au passé composé) ; enfin, le participe passé du verbe faire, qui s'écrit « ...
> les verbes pronominaux réfléchis: se laver, se doucher, se lever… > les verbes pronominaux réciproques: s'écrire, se sourire, s'embrasser… > les verbes pronominaux subjectifs ou irréfléchis: se moquer, se douter, se taire… > les verbes pronominaux à sens passif: se vendre, s'apprendre…
Lorsque le verbe est essentiellement pronominal (c'est-à-dire qu'il se construit toujours avec un pronom réfléchi), le participe passé s'accorde avec le sujet. Ex. 1 : Nos voisins se sont absentés.
Le participe passé ne s'accorde pas lorsque le verbe pronominal réfléchi ou réciproque admet un C.O.I. Les participes passés des verbes suivants sont invariables : se plaire, se complaire, se déplaire, se rire, se convenir, se nuire, se mentir, s'en vouloir, se ressembler, se sourire, se suffire, se survivre.
On écrit « je me suis permise » lorsque le complément d'objet direct est placé devant le verbe. Dans ce cas, le participe passé s'accorde en genre et en nombre et s'écrit avec un -e si le COD est au féminin singulier. Exemple : La pause que je me suis permise était indispensable, je n'arrivais plus à me concentrer.
Elles se sont lavé les mains
Leur participe passé s'accorde, sauf s'il est suivi d'un complément d'objet direct. L'exemple qu'on donne le plus souvent est "Elles se sont lavées" mais "Elles se sont lavé les mains".
L'accord du participe passé avec l'auxiliaire « être » L'accord du participe passé avec l'auxiliaire « avoir » L'accord du participe passé avec les verbes pronominaux. L'accord du participe passé avec un infinitif.
Les verbes essentiellement pronominaux sont ceux qui n'existent qu'à la forme pronominale ou dont le sens change à la forme pronominale (attendre/s'attendre). Verbes essentiellement pronominaux : s'évader, s'évanouir, s'emparer, s'enfuir, se blottir, se chamailler, se démener, se fier, etc.
= invariable. Remarque et à retenir ! Les verbes pronominaux suivants n'ont jamais de C.O.D. ; ils sont donc toujours invariables : se plaire, se complaire, se déplaire, se rire, se sourire, se succéder, se ressembler, se parler, se nuire, se survivre, se suffire, se convenir.
- Le participe passé employé avec l'auxiliaire être s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe. Ils sont venus. Elle est partie. - Il ne s'accorde pas lorsqu'il s'agit d'un verbe pronominal suivi d'un COD ou d'un verbe à l'infinitif.
Le participe passé d'un verbe pronominal s'accorde avec le pronom réfléchi quand celui-ci est COD. C'est ce qui se passe dans l'exemple : « Ils se sont vus ». Mais il reste invariable quand le pronom réfléchi est COI, comme dans « Ils se sont plu ».
Cas des verbes pronominaux : se laver, se battre, se méfier... Aux temps composés, ils se conjuguent avec l'auxiliaire être. Si le verbe pronominal n'est pas suivi d'un complément d'objet direct ou d'un verbe à l'infinitif, le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le sujet.
Les verbes pronominaux passifs expriment un sujet qui subit l'action sans la vivre. Les fruits se sont vendus chers cette année ==> les fruits sont vendus chers cette année. Les verbes pronominaux réfléchis expriment un sujet qui subit l'action en la vivant.
Confusion possible
Attention à ne pas employer la forme je suis été à la place de « je suis allé » ou de « j'ai été » car cette graphie n'existe pas dans notre langue.
Dire « j'ai été » pour indiquer une action impliquant un mouvement est, par la force de l'usage, correct. Néanmoins, cette formule appartient au registre familier. Par ailleurs, dire « j'ai été » pour décrire un état est tout à fait correct. Et même, dans ce cas, « j'ai été » n'est pas remplaçable par « je suis allé ».
L'astuce pour tout retenir
Une astuce simple pour retenir la différence entre "je l'ai" et "je lui ai" est de se poser la question "à qui ?". Si la réponse est "à lui", alors on écrit "je lui ai". Sinon, on écrit "je l'ai".