L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs. L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.
Les molécules actives ou leurs métabolites sont éliminés principalement par les reins. Ils peuvent l'être également par élimination biliaire, mais aussi par l'air expiré, la salive, la sueur, et même les larmes. Absorption, métabolisme, distribution et élimination vont plus ou moins vite (entre une et quelques heures).
Dans le traitement de certaines intoxications médicamenteuses, l'acidité de l'urine est modifiée en administrant des substances antiacides (telles que le bicarbonate de sodium) ou des substances acidifiantes (telles que le chlorure d'ammonium), afin d'accélérer le processus d'excrétion du médicament.
Les chercheurs ont observé une réduction des symptômes gastriques chez les patients qui prenaient un AINS non spécifique avec un IPP, mais la combinaison d'inhibiteur de la COX-2 et IPP offrait la meilleure protection contre les symptômes gastro-intestinaux.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés après l'utilisation d'ibuprofène : nausées, vomissements, diarrhée, flatulence, constipation, plaintes digestives, douleur abdominale, selles goudronneuses, vomissements de sang, stomatite ulcéreuse (ulcérations dans la bouche et la gorge), aggravation d'une colite ou ...
Même aux doses normales, la prise d'AINS expose à des risques de brûlure d'estomac, voire d'ulcère, de perforation ou d'hémorragie gastrique. Comme le précise le Dr Bégaud, « cet effet négatif est très variable selon l'anti-inflammatoire et son mode d'action.
Ne dépassez pas la dose prescrite par votre médecin, votre pharmacien ou le cas échéant, la notice du médicament. Un surdosage peut entraîner un ulcère de l'estomac, voire un coma. Prenez donc la dose la plus faible possible et minimisez la durée du traitement afin d'éviter les effets indésirables.
Les anti-inflammatoires comme l'ibuprofène, "en particulier lorsqu'ils sont utilisés à des doses élevées sur des durées prolongées, sont également associés à une augmentation des événements cardiovasculaires (comme l'infarctus du myocarde ou l'accident vasculaire cérébral)", souligne l'agence.
L'aloe Vera, le pansement gastrique naturel
Grâce à ses propriétés calmantes et anti-inflammatoires, c'est une des plantes les plus conseillées pour apaiser les troubles digestifs. L'aloe vera favorise la décomposition des aliments et l'absorption des nutriments.
Et puisque l'ibuprofène peut toujours causer des problèmes gastriques, le mieux c'est de l'accompagner de protecteur gastrique. En général, c'est un IPP comme l'omepréaole qu'on utilise. Enfin, pour minimiser tout risque de complication, il faut espacer les prises de 6 heures au minimum.
Souvent, ces effets secondaires disparaissent après deux à six semaines. On peut en dire autant de certains symptômes plus spécifiques. De façon générale, de nombreux symptômes s'atténuent ou deviennent plus gérables au fur et à mesure que le corps s'adapte au nouveau médicament.
Les effets médicamenteux indésirables d'origine allergique surviennent habituellement rapidement après la prise du médicament, mais généralement ne se produisent pas après la 1ère dose; généralement, ils se produisent lorsque le médicament est administré après une exposition initiale.
Un surdosage provoque une confusion, une dilatation des pupilles et une fièvre, ainsi qu'une augmentation du risque de troubles du rythme cardiaque. Les symptômes ne se manifestent parfois qu'après quelques jours. Ces antidépresseurs ralentissent la vidange de l'estomac.
Pour se débarrasser des restes médicamenteux, on cherchera donc à soutenir ce mécanisme naturel, car le foie peut peiner à réaliser la synthèse d'acide glucuronique. Pour y remédier on prendra du glucuronolactone : 1 200 mg par jour pendant une quinzaine de jours.
L'élimination des médicaments et de ses métabolites est principalement réalisée par la voie urinaire et la voie biliaire. L'élimination rénale est la principale voie d'excrétion des médicaments.
C'est bien connu, pour éliminer, il faut boire beaucoup ! Boire au moins 1,5 à 2 litres par jour stimule les reins, principaux organes de détox et d'élimination de l'organisme (aussi appelés émonctoires). En effet, les reins débarrassent l'organisme des substances toxiques et des toxines via la sécrétion d'urine.
Il peut aider à soulager les troubles gastro-intestinaux tels que les ballonnements, les crampes et la constipation. Sa teneur en enzymes naturelles facilite la digestion et favorise un système digestif sain. En outre, le miel est une excellente source d'énergie naturelle.
Les yaourts, en particulier ceux qui sont nature ou faibles en gras, peuvent aider à apaiser l'estomac. Ils contiennent des probiotiques qui favorisent une bonne digestion.
Une alimentation équilibrée et une activité physique régulière sont des éléments clés pour réduire la graisse abdominale. Il est recommandé de consommer des aliments riches en fibres, en protéines maigres et en graisses saines, tout en limitant la consommation d'aliments transformés et riches en sucres ajoutés.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
En France, le naproxène et le diclofénac sont des alternatives couramment prescrites à l'ibuprofène. Ils sont disponibles sur ordonnance et sont utilisés pour traiter diverses affections inflammatoires, telles que l'arthrite et les douleurs musculaires.
Réduction de la vigilance/étourdissements : l'utilisation de l'ibuprofène peut provoquer de la somnolence, du vertige ou des étourdissements; ces trois symptômes peuvent tous nuire à votre capacité de conduire un véhicule ou de manœuvrer de la machinerie.
La douleur est liée à un message transmis par le système nerveux. Les antalgiques vont agir en bloquant la transmission des messages nerveux douloureux, ce qui aura pour effet de diminuer ou supprimer temporairement la douleur.
Bon à savoir : l'association du paracétamol et de l'ibuprofène potentialise l'action antalgique et antipyrétique de chacun des deux médicaments.
Quelle est la différence entre l'Ibuprofène et le Kétoprofène ? L'ibuprofène et le kétoprofène sont deux anti-inflammatoires puissants. La différence réside dans le fait que le Kétoprofène est une molécule de l'ibuprofène et n'est disponible que sous ordonnance uniquement.
Outre les sensations de vertige et la nervosité, il est probable de prendre du poids et d'avoir des troubles de la vision selon les cas. Notons, par ailleurs, que l'ibuprofène présente un risque élevé d'accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque.