Dites-lui qu'il est en sécurité dans son lit, caressez-lui le dos ou la tête pour qu'il se calme. Si besoin, prenez-le dans vos bras pour lui faire un câlin et l'aider à s'apaiser, puis dites-lui doucement que vous allez le reposer dans son lit pour qu'il dorme.
Sortez vous promener avec lui et, lors des siestes, laissez les rideaux ouverts et ne vous empêchez pas de faire un peu de bruit. Vous pouvez aussi le faire dormir dans un autre lit que celui qu'il occupe la nuit, par exemple, dans un petit berceau ou dans un lit portatif.
Il est possible qu'il soit actuellement dans une période dite de “régression”. Derrière ce mot, se cache un comportement tout naturel dû à des périodes de changements ou de stress. Votre bébé grandit, il apprend à gérer son horloge biologique et découvre le stress et l'angoisse de s'endormir seul.
Faites dormir votre enfant le plus possible en journée pour commencer. Sans vous soucier de l'endroit où il dort et de la manière dont il s'endort. S'il faut le mettre au sein, le bercer dans les bras, se coucher avec lui, le balader, donnez lui le moyen de s'endormir sans avoir peur des habitudes prises.
En effet, l'Unicef rappelle que l'endroit le plus sûr pour faire dormir le bébé est dans un berceau à proximité du lit parental en cas d'allaitement au biberon. En effet, il a été établi que de faire dormir bébé dans une pièce séparée de sa mère est un facteur de risque à la mort inattendue du nourrisson.
Un enfant qui a commencé une diversification alimentaire avec des morceaux déjà à 6 mois, cela va impacter son sommeil, il aura peut-être un sommeil plus régulé. Mais si l'on veut donner un âge "moyen", disons qu'un nourrisson doit commencer à bien faire ses nuits entre 6 et 8 mois.
Dans l'idéal, l'enfant qui refuse de dormir devrait être mis au lit à la même heure chaque soir, suivant une routine du coucher pouvant comprendre par exemple le dîner, le bain et une histoire. Embrassons-le et souhaitons-lui « bonne nuit » d'une voix ferme, puis quittons la chambre alors qu'il est encore éveillé.
Les troubles du sommeil de votre enfant peuvent aussi être la manifestation d'une incompréhension, d'une inquiétude de votre bébé qui ressent des difficultés relationnelles dans votre couple, dans votre famille. Rassurez-le, apaisez le pour éloigner ses angoisses.
L'enfant est souvent agité avant de dormir durant les trois premiers mois. Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'il est encore en phase d'apprentissage du sommeil. En effet, durant cette période, les bébés s'adaptent progressivement au rythme de veille-sommeil. Ainsi, cette situation est normale.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.
Si jamais cela arrive pour votre bébé, veillez juste à lui dire alors qu'il est endormi, que quand il se réveillera il sera dans son lit et que vous serez à côté. N'hésitez pas en le posant dans son lit, à garder une main sur lui quelques minutes pour faire la transition avec vos bras.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
Placez votre tout-petit dans son lit et expliquez-lui gentiment, mais avec conviction, qu'il est l'heure de dormir. Dites-lui aussi d'un ton rassurant que vous êtes à proximité et qu'il peut ainsi s'endormir sereinement et en toute sécurité.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
« Tout dépend de l'âge et de la situation de l'enfant en question, répond la psychologue spécialiste de l'attachement Marie Danet. Tout d'abord, effectivement, on ne laisse jamais pleurer un tout petit bébé, jusqu'à environ 6 mois, un an, en fonction de l'enfant et de son histoire.
Tout d'abord, il est possible de sortir faire une promenade en extérieur avec un bébé dès ses premiers jours de vie, à condition d'éviter le grand froid, les vents forts, de prévoir son sac à langer. Même si à cet âge, votre bébé dort beaucoup, il faudra penser à le nourrir et à le changer régulièrement.
Un écart de 2 à 3 heures entre les biberons est un minimum souhaitable. Pensez à faire évacuer des rots: changez votre bébé en milieu de repas, faites des pauses et tenez-le verticalement contre votre épaule en marchant un peu, tapotez son dos, etc.
Le premier sourire apparaît habituellement autour de 2 mois (entre 6 et 8 semaines). « Il survient en réaction au visage, généralement à celui des parents, indique la psychologue Marie-Ève Brabant. Votre bébé réagit aux mimiques que vous faites devant ses yeux.
Dans la journée, le bébé doit être couché dans son lit dès qu'il commence à présenter des signes de fatigue. Pour les siestes, il ne faut pas qu'il soit dans le noir total, un peu de lumière dans sa chambre lui permettra de différencier les siestes du sommeil de nuit.
A un mois, les garçons pèsent de 3 à 5 kg et mesurent entre 49 et 55 cm. Les filles, quant à elles, pèsent entre 2.8 et 4.6 kg, et mesurent de 48.5 à 55 cm. Le périmètre crânien, ou tour de tête, est censé être égal à la moitié de la taille + 10.
Vers 6 mois
Votre bébé peut maintenant lever sa tête spontanément. Lorsque vous le tirez doucement par les bras pour l'asseoir, il rentre son menton sur son thorax et tient sa tête.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.