Pelez le dessus de la queue du homard pour retirer l'intestin avec les doigts ou avec la pointe d'un couteau. Détachez ensuite la pince du reste de la patte. Pour décortiquer les pattes, mieux vaut utiliser une fourchette à homard afin de la défaire en section.
Seuls l'estomac (qui se trouve à l'arrière de la tête) et l'intestin (la veine noire qui fait la longueur de la queue) ne sont pas comestibles. Sinon, la chair, les œufs, le foie, le gras et le sang du homard peuvent être consommés.
Les homards et les crabes ressentent de la douleur lorsqu'ils sont plongés vivants dans l'eau bouillante. Les chercheurs ont analysé près de 300 études scientifiques pour évaluer les preuves de sensibilité chez les céphalopodes et décapodes, dont les homards, les pieuvres, les calmars et les crabes.
Comme il sert de filtre naturel aux contaminants, il peut contenir une toxine marine appelée phycotoxine paralysante.
Préparer. Les parties comestibles du homard sont l'abdomen, la queue et les pattes. Il vous suffit donc de lui enlever l'estomac (situé derrière la tête !) et les intestins avant de le faire cuire. Il est possible que les femelles aient encore leur œufs.
On ne doit pas manger un homard mort avant la cuisson puisque, une fois mort, il dégage des enzymes et des bactéries qui s'attaquent à ses tissus. Il est vivant lorsqu'il est vigoureux quand on le soulève et qu'il replie souvent sa queue sous son corps.
Le tomalli est une substance verte et tendre qu'on retrouve dans la cavité du homard. Il assume les fonctions hépatique et pancréatique et, tout comme le foie d'autres animaux, il sert de filtre naturel aux contaminants.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
MEILLEURE RÉPONSE par nos experts. Il ne faut surtout pas le congeler cru ! Cela risquerait fortement de dénaturer son goût et sa texture et de le rendre impropre à la consommation. Vu le prix du homard de nos jours ce serait un vrai gâchis !
Ne rien gaspiller. Il est également possible de manger les œufs, appelés corail, qu'on retrouve généralement en grande quantité dans les homards femelles. Le corail devient rouge vif à la cuisson. On peut faire sécher les œufs pour ensuite les réduire en poudre au robot culinaire.
Qu'elle se passe dans Annie Hall de Woody Allen ou dans la vraie vie, la cuisson du homard a de quoi heurter les âmes sensibles. Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Côté vitamines et minéraux, le homard constitue une bonne source de phosphore, de magnésium et de potassium. Il contient du zinc, du sélénium, de la vitamine B12 et de la vitamine E. Décidément, toutes les raisons sont bonnes pour mettre au menu ce savoureux crustacé!
Préférez la femelle au mâle, dotée de plus de chair et plus fine. Retournez l'animal sur le dos. Chez la femelle la carapace du ventre, qui a des palmes, se présente en creux : c'est la place des oeufs. A l'inverse, cette partie est bombée chez le mâle.
Le poids idéal d'un homard est de 500 g par personne, car il y a plus de la moitié de déchets. Au-delà de 1 kg, le homard se fait vieux et sa chair devient plus dure. Choisissez-le absolument vivant, avec la nageoire caudale qui se replie énergiquement sous la queue.
Le homard se mange chaud ou froid, mais toujours après cuisson. Il est très apprécié avec du beurre à l'ail ou au citron, de la mayonnaise ou même nature. Le homard est apprêté de plusieurs façons. On le cuit en bisque, en soufflé ou en sauce, on le gratine.
Déposez le homard surgelé dans un panier vapeur, passez-le sous l'eau froide, puis placez le panier vapeur au-dessus d'une eau frémissante, sans décongélation préalable. Couvrez et comptez 4 à 6 minutes de cuisson.
Le crustacé peut ainsi être placé au congélateur. Sachez que seulement la chair du homard peut être congelée. Pour cela, on la retire simplement et on la place dans un sachet de congélation ou un récipient en verre. La fermeture doit également être hermétique.
Star des crustacés, le homard est celui que l'on apprécie déguster dès début mai et tout l'été.
Son gène de couleur :
Chez le homard, il interagit avec une protéine, la crustacyanine, pour donner une couleur bleue qui contribue à camoufler l'animal aux yeux de ses prédateurs. Mais, à la cuisson, la protéine se délite, libérant l'astaxanthine qui, de ce fait, redevient orange.
Les plus intrépides vous diront que la portion verdâtre se mange, mais sachez qu'il s'agit là des éléments marins digérés par le homard. Enlevez également l'intestin (petite veine noire qui se rend jusqu'au bout de la queue). Vous y arriverez aisément en séparant la chair en deux, sur la longueur de la queue.
Pour reconnaître le mâle d'une femme, il suffit de retourner le homard sur le dos. Chez la femelle, la carapace du ventre a des palmes et se présente en creux. C'est ici la place de ses œufs. Chez le mâle, cette partie sera alors bombée.
Avant de préparer le homard , quelle que soit la recette à laquelle vous pensez, il convient toujours d'enlever la poche à gravier qui se situe à l'arrière de la tête de l'animal ainsi que ses intestins, en forme de petite veine noire, qui se trouvent sous sa queue.