Il faut bien veiller à broyer avant montée à graines des adventices, pour éviter leur dissémination dans la prairie. Attention à ne pas broyer trop haut (plus de 20 cm de haut), croyant bien faire pour maintenir une densité suffisante afin de continuer le pâturage ou pour faire « propre ».
Les opérations d'entretien de la prairie doivent être effectuées régulièrement pour conserver un couvert fermé. On retiendra, en priorité, l'ébousage d'arrière-saison et le hersage de fin d'hiver. Ces travaux s'effectueront toujours sur un gazon court et avant la reprise de la pousse ou de la repousse.
Une prairie endommagée est dans les meilleures conditions pour être régénérée par du sur-semis, après pâturage ou fauche rase, quand elle présente des zones de sol nu garantissant ainsi suffisamment de lumière, impérative à une bonne germination.
L'irrigation se fait par pivot et enrouleur sur la base de 20 mm par apport (12 passages) pour 240 mm. L'éleveur prévoit de revoir son busage pour augmenter le débit et di- minuer la hauteur d'apport, afin d'augmenter l'efficience des apports.
Une prairie fleurie sur un sol vierge
En choisissant judicieusement les graines, on va semer une prairie et améliorer le sol en même temps. Dans un premier temps, il faut observer ce qui pousse dans les prés voisins pour avoir une première orientation. Puis on complète avec des espèces botaniques de même milieu.
L'entretien de la prairie fleurie semée
La première sera fauchée à la mi-juillet afin de favoriser le semis naturel de la prairie pour l'année suivante. La deuxième partie fera l'objet d'une fauche à la mi-septembre afin de fournir nourriture et refuge à la biodiversité durant toute la belle saison.
Traditionnellement, les prairies sont hersées en fin d'hiver. Plusieurs avantages sont attendus : nivellement, étalement des bouses et des taupinières, éventuellement aération du couvert et minéralisation de l'azote accrue…
Nivelez votre terrain vous-même
Délimitez la zone à niveler et définissez la hauteur du nivellement : utilisez pour cela des piquets, un cordeau et un niveau à bulle. Ameublissez le sol à la fourche et la pioche ou au motoculteur, selon la surface. Enlevez les pierres et les racines.
Rasez la prairie à l'automne avant le repos hivernal, ou broyer les résidus si la portance ne permet plus le pâturage.
Il faudra donc petit à petit amaigrir votre sol en exportant de la matière organique. Autrement dit, lorsque vous faucherez votre prairie, il ne faudra pas laisser la tonte à l'endroit où pousse votre prairie mais la mettre ailleurs (paillage, compost etc.), pour éviter d'enrichir le sol.
Cela facilite le prélèvement de l'eau par les racines ; Favoriser le tallage des graminées ; Plaquer au sol les éventuels résidus de fumier de manière à éviter leur reprise dans les fourrages récoltés ; Lutter contre certaines adventices (berces, lamier blanc) ou contre certaines larves gênantes par leur écrasement.
La fauche. Dès que la météo annonce une fenêtre de beau temps pour 4/5 jours ils est conseillé de démarrer la fauche. Il faut une hygrométrie de l'air inférieure à 70 %, du soleil, du vent et une température d'au moins 15° C.
Fertilisation à partir d'effluents d'élevage
Vous pouvez épandre au maximum vingt tonnes d'effluents d'élevage par ha et par apport. Les effluents d'élevage peuvent être épandus deux fois par an. Les effluents de vaches sont les plus adaptés à une prairie pour chevaux.
Quand gyrobroyer et herser ??
si au printemps tu trouve que ta pâture a de l'herbe pas assez tendre trop grosse donc passe un coup comme sa de l'herbe tendre vas repousser et sa sera mieux.
Le gyrobroyage détruit absolument tout sur une profondeur d'une vingtaine de centimètres, tout est laminé, fragmenté et réduit en bouillie qui va faire du sol originel constitué de fentes, d'anfractuosités, de cavités, de cuvettes et monticules, et tout ce qui fait un sol de pâturage avec ses «habitants» de tout un ...
La technique consiste à regarnir la prairie sans détruire la flore existante. Le sursemis nécessite un fond prairial composé au minimum de 30% de ray Grass anglais, trèfle blanc ou autres bonnes espèces.
Utilisez une fourche et une pioche ou un motoculteur pour ameublir le sol. Retirez les racines et enlevez les pierres. Aplanissez le sol en déplaçant la terre du point haut vers le bas en utilisant un râteau et une pelle, ou une longue planche de bois. Tassez le terrain avec un rouleau à gazon.
Le passage des éléments verticaux de la herse permet de fendre la matière organique accumulée en surface. Ce mulch réduit les échanges entre l'air du sol et l'air atmosphérique et pénalise l'activité biologique du sol. De plus, il rend la plante plus sensible à la sécheresse et au surpâturage.
Le choix de votre herse de prairie doit tenir compte de la nature du sol. Vous devez recourir à la herse de prairie lourde pour un travail en profondeur. Si vous souhaitez par contre scarifier la surface afin de favoriser l'aération du sol, la petite herse de prairie est adaptée.
La herse est une grille de fermeture d'une porte, glissant dans des rainures verticales, manœuvrée au moyen d'un treuil ou d'un contrepoids. Ce dispositif était souvent utilisé au Moyen Âge à l'entrée d'un château fort.
Il explique que l'herbe haute garde l'humidité de la rosée du matin, le sol reste frais et différentes espèces végétales vont apparaître et l'enrichir.
Le réensemencement est une méthode plus fastidieuse, mais souvent plus efficace. Tondez d'abord le gazon à éliminer à ras de sol. Ensuite, privez-le de lumière avec de grandes bâches que vous laisserez sur le sol durant quelques mois. Cette solution simple et saine permet d'anéantir les herbes jusqu'aux racines.
Deux possibilités s'offrent à vous: - Soit un mulching «mort», autrement dit un dépôt en surface de compost, de paille et de feuilles mortes, idéalement sur une épaisseur de 5 cm. L'idée consiste à diminuer les apports de lumière sur les graines des plantes non désirées afin de les empêcher de germer.