Des explications d'ordre taxinomique ont également été développées : le cochon est impur et tabou car il appartient à une catégorie d'animaux « inclassables ». Il ne rumine pas, alors qu'il a le sabot fendu comme tous les ruminants. Cette anomalie en fait un être suspect, dangereux.
Explications. "Sont interdits pour vous les animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et les animaux dédiés à d'autres qu'Allah." Ainsi parle le Coran. « Sont interdits pour vous les animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et les animaux dédiés à d'autres qu'Allah.
En termes de boucherie, seuls les ovins, bovins, caprins et camélidés peuvent être halal, ainsi que les chevaux, les lapins et certaines volailles. Ce n'est pas le cas de la viande de porc.
Le porc est interdit à la consommation dans l'islam et le judaïsme.
Poisson et fruits de la mer
Appartenant à une autre classe animale et évoluant dans un autre milieu que les mammifères terrestres, ils ne sont pas soumis au rituel d'abattage et peuvent être consommés librement, y compris les dépouilles.
Des explications d'ordre taxinomique ont également été développées : le cochon est impur et tabou car il appartient à une catégorie d'animaux « inclassables ». Il ne rumine pas, alors qu'il a le sabot fendu comme tous les ruminants. Cette anomalie en fait un être suspect, dangereux.
Il est interdit de manger tous les insectes(8) et les petites bêtes rampantes, ainsi que les serpents (animaux rampants ou Mûjthama). les rats, souris, hérissons, lézards, fourmis, guêpes, moustiques, gerboises, scorpions.
Interdiction chez les Juifs
– Livre du Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs. »
En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
Des théologiens répondent à ces interrogations et notamment à cette question relative à la consommation de porc proscrite dans l'Ancien testament. Voici leur réponse publiée le 13 décembre 2018 : « Les interdits alimentaires font partie des dispositions de l'alliance que Dieu a conclue avec Israël.
L'interdiction de consommer de la viande de porc remonte aux textes bibliques fondateurs, communs aux trois grandes religions du Livre ; elle est explicite dans le Pentateuque, que les Juifs nomment la Torah (rédigée entre le IXe et le ivc siècle avant J. -C), et plus précisément dans le Lévitique et le Deutéro-nome.
Vous vous demandez peut-être pourquoi la viande halal n'a pas le même goût que les autres viandes. La réponse réside dans le processus d'abattage spécifique à la viande halal. En effet, lors de l'abattage, l'animal est complètement vidé de son sang, ce qui apporte une différence significative dans le goût de la viande.
Christine Rodier démontre que manger halal est aussi un acte d'affirmation de la personnalité des individus de la jeune génération, certains consommant halal pour diversifier leur alimentation, d'autres pour afficher leur appartenance à une communauté ou encore dans un esprit performatif.
Interdit aussi est le partage de la viande en consultant des flèches, car ceci est une impiété. » Ainsi parle le Coran (sourate « Le festin » 5 ;3) : celui qui obéit à Allah ne doit manger ni bêtes mortes de maladie ou de vieillesse (en cela, rien d'étonnant), ni porc, ni encore moins de boudin puisqu'il ne faut pas ...
Et les versets 90 et 91 du cha¬ pitre V concluent : "Vous qui croyez, l'alcool, le jeu d'argent, les bétyles \ les flèches (divinatoires ) ne sont que souillures machinées de Satan. . .
Le Coran est le livre sacré de l'islam et des musulmans. Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue.
On peut supposer que Jésus a mangé de l'agneau à Pâque durant sa vie, puisque c'était la pratique habituelle. » M. Tabor voit plutôt la Cène de manière allégorique. « Jésus, en proposant de manger son corps, demande de s'abstenir de manger de la viande, de remplacer l'agneau pascal par l'eucharistie. »
La consommation de viande halal ne contredit en rien les principes des religions chrétiennes, qui n'ont pas de prescription spécifique sur ce domaine pratique.
Les animaux impurs
Correspondent à ces critères le porc, le chameau, le lion, l'ours, l'éléphant, le singe, la chauve-souris, le hérisson, le lièvre et reptiles de type lézard et tortue.
Contrairement aux idées reçues, les cochons sont des animaux très propres. Les bains de boue leur servent à se protéger des puces et des coups de soleil, et à réguler leur température corporelle (dépourvus de glandes sudoripares, ils ne transpirent pas4).
Des adeptes de la propreté
Contrairement aux idées reçues, les cochons sont des animaux très propres. Sachez que, s'ils se baignent dans la boue, c'est pour protéger leur peau fragile contre les parasites et les rayons du soleil, comme le font les sangliers.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Les directives du Coran indiquent que tous les produits alimentaires sont halal (autorisés) à l'exception de ceux explicitement mentionnés comme haram (non compatibles avec la loi islamique ou interdits) .
Le chat domestique est un animal apprécié dans l'islam. Admiré pour sa propreté et pour être apprécié du prophète Mahomet, et sans doute aimé par ce félin, le chat est considéré comme « l'animal de compagnie par excellence » par les musulmans.
1Selon la jurisprudence chiite duodécimaine, les poissons dépourvus d'écailles sont harâm.