Le PLA est en effet classé parmi les plastiques 100% biosourcés : il est issu de ressources renouvelables telles que le maïs ou la canne à sucre. L'acide lactique, obtenu par fermentation de sucre ou d'amidon, est ensuite transformé en un monomère : le lactide.
Le PLA est fabriqué à partir d'une ressource de biomasse, c'est une matière plastique d'origine végétale, qui utilise couramment la fécule de maïs comme matière première.
Deux phases sont nécessaires pour la fabrication du PLA: tout d'abord, il faut fermenter le sucre ou l'amidon sous l'effet de bactéries qui synthétisent l'acide lactique; ensuite, l'acide lactique est polymérisé par un nouveau procédé de fermentation, qui lui permet de se transformer en acide polylactique.
L'acide polylactique (PLA, polylactic acid), est un homopolymère d'acide lactique. Il s'agit en réalité d'un polymère de type polyester (figure). Le PLA est un bioplastique [1] compostable. Le PLA peut être biosourcé, obtenu à partir de maïs essentiellement.
« Le PLA est un matériau sûr et non toxique, il n'y a pas de risques connus sur la santé lorsqu'il est utilisé dans les imprimantes 3D », peut-on lire sur la notice et d'ajouter « lors de l'impression avec l'ABS, il y a une odeur de plastique brûlé.
Le fait que l'amidon utilisé provienne de la nature n'en fait pas un produit naturel (le pétrole aussi est un produit provenant de la nature!). Le PLA se dégrade uniquement en compostage industriel, à une température de plus de 60°C, libérant du CO2.
Le PLA est un matériau d'impression 3D sans danger pour l'alimentation. Avec le moulage par injection plastique, ce matériau est principalement utilisé pour fabriquer des emballages.
Le PET végétal est recyclable dans une usine classique. Pas à l'infini, mais recyclable. En revanche, ça se complique pour une autre famille de plastique : le PLA, l'acide polylactique, lui n'est pas recyclable.
Si vous souhaitez nous envoyer vos chutes de filaments et pièces non conformes en PLA pour les faire recycler, contactez-nous. Notre modèle se base sur l'économie circulaire : vous bénéficierez ainsi qu'une remise sur nos bobines de filaments recyclés.
Selon le fabricant de notre PLA, les avantages environnementaux de cette matière sont les suivants: 70% en moins de consommation d'énergie fossile pour sa fabrication. 80% en moins de gaz à effet de serre. À base de plantes (renouvelable)
Le principe consiste à récupérer des objets en PLA, de les broyer et de refaire par extrusion du filament utilisable pour imprimer de nouvelles pièces. Si le principe paraît simple, sa réalisation est un peu plus compliquée pour obtenir un fil suffisamment régulier pour être réutilisé en impression 3D.
La solution la plus courante et la plus simple pour sécher le filament consiste à le passer directement au four. Il suffit de régler la température juste en dessous de la température de transition vitreuse du plastique et de laisser votre filament sécher entre 4 à 6 heures, le temps que toute l'humidité s'en échappe.
Les paramétrages pour imprimer du PLA
Concernant les paramétrages de l'impression, nous recommandons de sélectionner une température d'extrusion moyenne entre 180 et 220°C. Ce consommable ne nécessite pas l'utilisation d'un plateau chauffant, ce qui le rend compatible avec la quasi-totalité des machines FDM.
Le PLA : un bioplastique biosourcé…et biodégradable !
L'acide lactique, obtenu par fermentation de sucre ou d'amidon, est ensuite transformé en un monomère : le lactide. C'est la polymérisation de ce dernier qui permet d'obtenir du PLA. Le PLA est également biodégradable car compostable.
Le processus de biodégradation et sa durée dépendent en grande partie de l'environnement dans lequel le PLA se trouve. En effet, pour qu'il puisse se décomposer, il lui faut de l'oxygène, de l'humidité, des températures gravitant autour des 60 °C et certaines bactéries spécifiques.
Buse de 0,4 mm en standard
Pour la plupart des imprimantes 3D, la buse de 0,4 mm est devenue la norme, car elle est généralement installée en atelier et offre un bon équilibre entre résolution, précision et vitesse d'impression.
Le CPLA, acronyme anglais de Cristallised Poly Lactic Acid est un PLA auquel est ajoutée de la chaux au moment de la production. Le matériau obtenu est constitué de PLA à 70 à 80%, et de 20 à 30% de chaux, de sorte qu'il puisse résister à la chaleur jusqu'à 85°C tout en restant 100% biodégradable et compostable.
[5] Les plus communs sont le bio PE (polyethylène), le bio PET (polyéthylène téréphtalate) et le PLA (polylactide). Un plastique biosourcé peut ne l'être qu'en partie (avec, par exemple, 30% de plastique biosourcé dans ses « ingrédients »). L'origine de la biomasse est importante.
Le plastique biosourcé, qu'est-ce que c'est ? Les plastiques biosourcés sont des plastiques dont les composants sont issus de sources renouvelables, qu'elles soient d'origine animale, végétale, algale ou résiduelle (cannes à sucre, pommes de terre…).
Cette technique de moulage consiste à réaliser un moule creux à partir d'un modèle 3D : la pièce modèle est plongée dans du silicone puis retirée afin de créer le moule qui servira ensuite à couler les pièces.
Les paramétrages pour imprimer du PET
Imprimé entre 210 et 250°C, le PET et PETG ne se décollera pas énormément du plateau. Il est néanmoins nécessaire d'être équipé d'un plateau chauffant réglé entre 70 et 85°C. Celui-ci permettra d'assurer une bonne adhésion.