L'imposition des bénéfices d'une activité de freelance dépend énormément du statut juridique choisi par le dirigeant. Deux choix s'offrent aux dirigeants, soit une imposition sur le revenu (IR), soit une imposition à l'impôt sur les sociétés (IS). Cependant, il peut toujours opter pour le régime de la micro-entreprise.
Le statut le plus courant chez les freelances est celui de la micro entreprise. Dans ce cas, le montant des charges sociales correspond à un pourcentage du chiffre d'affaires : 12,8% pour les activités d'achat/revente de marchandises ; 22% pour les activités de prestation de services.
Pour devenir freelance, le travailleur indépendant peut choisir d'exercer sous forme de société, SARL (ou EURL) ou SAS (ou SASU) principalement. Avantages : Possibilité de s'associer dans le cas où l'activité se développe et où le freelance a besoin de nouvelles compétences.
Vous devez porter dans la déclaration n° 2042-C-PRO le montant de votre chiffre d'affaires ou de vos recettes sans déduire aucun frais. Un abattement forfaitaire, représentatif de charges, sera appliqué par l'administration. Vous serez imposé au barème progressif de l'impôt sur le revenu sur la différence.
Le freelance est un travailleur indépendant qui s'occupe de gérer seul son activité : il n'a ni employé, ni patron, mais il peut se tourner vers des prestataires externes pour déléguer certaines tâches, comme c'est souvent le cas avec la comptabilité par exemple. Être freelance n'est pas un statut juridique en soi.
Définition. L'auto-entrepreneur est un « freelance », c'est-à-dire un travailleur indépendant, ayant choisi de créer une Entreprise Individuelle (EI) sous le régime simplifié de l'auto-entreprise. Contrairement au terme de freelance, il correspond donc à une réalité juridique particulière.
Le salariat restreint les possibilités de choix : bureau ou télétravail (plus rarement) tandis que le freelance peut être flexible et choisir son lieu de travail. « Tout travail mérite salaire », un freelance ne déroge pas à la règle. Lorsqu'il effectue une mission pour un client, il est rémunéré à sa juste valeur.
Au régime de la micro-entreprise, les professions libérales jouissent d'un abattement forfaitaire de 34 % appliqué sur leur chiffre d'affaires annuel. C'est donc le revenu forfaitaire (chiffre d'affaires annuel hors taxes moins abattement) qui est intégré au barème de l'impôt sur le revenu de leur foyer fiscal.
Il n'existe donc pas de véritable différence avec le « travailleur indépendant » classique, si ce n'est que le terme de freelance désigne le plus souvent des professionnels qui proposent à une société ou à une entreprise des prestations de service dans le cadre de missions bien définies, sans contrat à long terme.
Devenir free-lance consiste à créer une entreprise individuelle. Si vous êtes indemnisé à Pôle Emploi, votre statut social changera à compter de la création de votre entreprise. Vos Allocations de Retour à l'Emploi (ARE) seront recalculées en fonction des revenus tirés de votre activité d'indépendant free-lance.
Travailler en freelance signifie travailler en tant qu'indépendant. On parle de statut de travailleur indépendant (ou autonome) lorsqu'une personne physique est à la fois un entrepreneur, un propriétaire et son propre employé.
60 jours après facturation : le paiement doit être effectué dans un délai de 60 jours à compter de la date de facturation. 45 jours fin de mois : le paiement doit être effectué dans un délai de 45 jours à compter de la fin du mois en cours.
Vous pouvez soustraire les dépenses de votre entreprise du montant brut. Il s'agit de vos coûts. Vous devrez payer des cotisations sociales et des impôts sur le montant restant. Le résultat de ce calcul est votre revenu net.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 72 600 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
Le statut auto-entrepreneur permet de calculer et de payer vos cotisations et contributions de protection sociale obligatoire et éventuellement l'impôt sur le revenu en fonction de votre chiffre d'affaires selon un taux forfaitaire et de manière libératoire.
Micro-entreprise : un régime unique et simplifié
Depuis la loi Pinel du 1er janvier 2016, il n'existe plus aucune différence entre auto-entrepreneur ou micro-entreprise. Les deux régimes ont été rassemblés pour former un seul statut : la micro-entreprise.
en début d'année, les premières cotisations se basent sur le revenu de l'avant-dernière année ; en cours d'année, après la déclaration de revenus des indépendants, les cotisations sont ajustées en fonction du revenu de l'année précédente et de la régularisation des cotisations de l'année précédente.
Les employeurs dont les salariés relèvent de régimes spéciaux autres que ceux des mines, marins et employés de notaires ne bénéficient pas de la réduction générale (SNCF, RATP, EDF, GDF, Banque de France, Théâtre national de l'Opéra de Paris et Comédie-Française notamment).
L'exonération est totale lorsque la rémunération horaire est inférieure ou égale à 1,4 Smic . Elle décroît de manière dégressive et s'annule lorsque la rémunération horaire est à 2 Smic. Le coefficient appliqué dépend de la rémunération du salarié et du nombre d'heures rémunérées.
Travailler en équipe sur des projets communs, d'abord.. Faire évoluer sa carrière, ses missions et son métier ensuite. Etre salarié permet, aussi, de poser 5 semaines de congés (ou plus) sans impacter le travail rendu auprès des clients.
Travailler en freelance permet de gagner en avantage, parmi eux on retrouve principalement l'autonomie et l'indépendance. En effet, travailler en freelance demande une grande organisation et permet de gérer soi-même sa petite entreprise.
Avoir son propre rythme de travail
Tous les freelances s'accordent sur ce point : l'un des principaux avantages de la vie d'indépendant et de pouvoir gérer son temps comme bon leur semble. Un rendez-vous chez le médecin, un dîner entre amis, une sortie avec votre famille : en étant freelance, vous pourrez vous adapter.