Le Kosovo, peuplé d'une majorité d'Albanais et d'une grosse minorité serbe, avait déjà été rattaché au Royaume de Serbie en 1913 après la défaite de l'Empire ottoman, qui contrôlait ce territoire depuis le 14e siècle. Pour les Serbes, le Kosovo est leur berceau historique depuis le 11e siècle.
Le 2 juillet 1990 , une majorité des députés chassés du parlement publient une « déclaration constitutionnelle » faisant du Kosovo une république. Puis, après le référendum des mois de septembre et octobre 1991, l'indépendance du Kosovo est proclamée.
Ces théories arguent dans le sens d'une filiation entre le peuple Illyrien et la population albanaise. Les Albanais estiment donc avoir été victimes d'une occupation militaire à partir de l'installation des Serbes au Kosovo.
Cette région englobait une partie de la Croatie, la Slovénie, la Bosnie – Herzégovine, le Monténégro, l'Albanie et le Kosovo actuels. D'abord colonisée par les grecs, la région connaît la domination romaine à l'issue des 3 guerres illyriennes.
La Russie reste fermement opposée à l'indépendance du Kosovo, en dépit du fait que la province accorde, ou non, des garanties suffisantes à la minorité serbe, comme le lui impose la résolution 1244 du Conseil de sécurité.
5 pays de l'Union européenne n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo : Espagne, Chypre, Grèce, Slovaquie, Roumanie. Sont également opposées à l'indépendance du Kosovo : La Chine la Géorgie, la Moldavie, la Russie et donc aussi la Serbie.
L'Alliance est intervenue militairement au début de 1999 pour mettre un terme à la répression ethnique au Kosovo, où elle a ensuite déployé une force de maintien de la paix placée sous son commandement (KFOR) dans le but de créer les conditions de sûreté et de sécurité nécessaires et de faciliter la reconstruction.
Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région. L'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo – la Force pour le Kosovo (KFOR) – depuis juin 1999.
Le Kosovo, peuplé d'une majorité d'Albanais et d'une grosse minorité serbe, avait déjà été rattaché au Royaume de Serbie en 1913 après la défaite de l'Empire ottoman, qui contrôlait ce territoire depuis le 14e siècle. Pour les Serbes, le Kosovo est leur berceau historique depuis le 11e siècle.
Ancienne province serbe, le Kosovo déclare son indépendance en février 2008, neuf ans après la fin de la guerre qui l'a opposé à Belgrade (1998-1999). Ce territoire qui compte 1.9 million d'habitants, à 90% albanophones et musulmans, vit depuis dans un inconfort politique et diplomatique permanent.
Plusieurs familles albanaises s'installent au Kosovo, sous l'occupation ottomane par des vizirs et haut dignitaires ottomans pour repeupler les villes et villages abandonnés par les Serbes qui ont fui vers le nord pour éviter de se convertir à l'Islam.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, l'OTAN lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais, une première contre un État souverain en 50 ans d'existence de l'Alliance.
Une ambassade kosovare existe à Madrid bien qu'il n'existe aucune ambassade espagnole au Kosovo : en effet, l'Espagne ne reconnaissant pas le Kosovo comme pays indépendant, il s'agit donc uniquement de consulats situés en Serbie en zone occupée par le Kosovo.
Aujourd'hui, l'Eglise catholique officielle compte « 50 000 membres », selon Don Lush Gjergji, vicaire général du Kosovo. Une goutte d'eau dans ce petit pays de 1,9 million d'habitants dont 90 % de la population est musulmane.
Après les Etats-Unis, la France reconnaît officiellement l'indépendance du Kosovo. La France est le premier "grand" pays d'Europe à formellement reconnaître le nouvel Etat.
Ainsi, pour l'ancien ministre français Jean-Pierre Chevènement, la reconnaissance du Kosovo « est une triple faute » : faute contre l'histoire, le pays n'ayant jamais été indépendant, faute contre le droit, la guerre déclenchée en 1999 par l'Otan ayant ignoré les principes du droit international, et faute contre l' ...
Le Kosovo (en albanais : Kosova ou Kosovë, en serbe : Kosovo, Косово), en forme longue la république du Kosovo (en albanais : Republika e Kosovës, en serbe : Republika Kosovo, Република Косово), également appelé officiellement par les autorités serbes Kosovo-et-Métochie (en serbe : Kosovo i Metohija, serbe : Косово и ...
L'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a mené contre la République fédérale de Yougoslavie, du 24 mars au 10 juin 1999, une campagne aérienne connue sous le nom de code d'Opération « Force alliée ».
La Serbie est associée à la politique et au plan d'action OTAN/CPEA sur les femmes, la paix et la sécurité, approuvés au sommet de l'OTAN qui s'est tenu à Bruxelles, en 2018.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
Les candidats à la présidentielle serbe du 3 avril n'hésitent pas à établir des parallèles entre les frappes de l'Alliance atlantique qui ont touché le pays en 1999, au moment du conflit au Kosovo, et la guerre en Ukraine. Lecture 4 min.
En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.