Un salarié qui travaille le lundi de Pentecôte pour effectuer la journée de solidarité bénéficie de sa rémunération « normale » dès lors qu'il ne travaille pas plus de 7 heures ce jour-là. Sa rémunération sera majorée s'il travaille au-delà de 7 heures ce jour-là.
Ceux et celles (en CDI comme en CDD) qui travaillent ce jour là perçoivent leur rémunération habituelle mais pas de majoration sauf conventions collectives, usages ou accords d'entreprise le prévoyant. Celles et ceux qui ne travaillent pas sont payés (il s'agit d'un jour férié payé).
Le lundi de Pentecôte est un jour férié à dominante religieuse. Cette fête chrétienne qui a lieu le cinquantième jour après Pâques est une commémoration de la descente de l'Esprit Saint parmi les apôtres.
À défaut d'accord collectif, elles sont définies par l'employeur après consultation de l'instance de représentation du personnel. En règle générale, la journée de solidarité dans le privé prend la forme d'une journée de travail supplémentaire sur l'année, cette journée n'étant pas rémunérée.
Le lundi de Pentecôte trouve son origine dans la tradition chrétienne, commémorant la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres, cinquante jours après Pâques. Un événement clé pour l'Église. Cette journée devint un jour férié en France à la fin du XIXe siècle. Cependant, en 2004, les règles ont changé.
Le lundi de Pentecôte (Pinksteren) est un jour férié néerlandais traditionnellement célébré le lendemain de la Pentecôte, ou le dimanche de Pentecôte, célébré le 50e jour après le dimanche de Pâques.
❔ Est-ce que travailler le lundi de Pentecôte est obligatoire ? ✔️Cela dépend s'il est choisi comme journée de solidarité ou pas : Si le lundi de pentecôte est choisi comme journée de solidarité par la négociation collective ou par votre employeur , vous devrez obligatoirement travailler le lundi de Pentecôte.
Afin d'assurer le financement des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées, la loi a mis en place depuis 2004, la journée de solidarité. Ce dispositif prend la forme d'une journée de travail supplémentaire pour les salariés et d'une contribution financière versée par les employeurs.
Cet argent est ensuite majoritairement investi dans le financement des établissements spécialisés comme les maisons de retraite et les instituts pour personnes handicapées, ou dédié à l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) qui permet la prise en charge des personnes âgées.
Tout employeur, sans exception, verse mensuellement 0,30 % de sa masse salariale brute au titre la contribution solidarité autonomie à l'Urssaf chargée de sa collecte. C'est une cotisation exclusivement patronale. En contrepartie, tout salarié doit travailler une journée supplémentaire chaque année.
Le lundi de Pentecôte, s'il est choisi par votre entreprise comme journée de solidarité, est travaillé. Si un salarié refuse de l'effectuer, il peut être passible de sanctions disciplinaires et d'une retenue sur le salaire, selon la Cour de cassation dans un arrêt du 7 avril 2010.
Est-ce que la journée de solidarité est obligatoire ? La journée de solidarité est obligatoire pour tous les salariés et les employeurs. Elle est fixée à 7 heures de travail, sauf pour les salariés à temps partiel : 3,5 heures pour les personnes à mi-temps, par exemple.
Ainsi, suite à la canicule de 2003 qui a fait plus de 15 000 morts en France, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin décide de supprimer le caractère férié de cette journée.
Regarder la convention collective de l'entreprise
Selon la convention collective de l'entreprise, il est aussi possible que le salarié qui travaille un 1er-Mai bénéficie d'un jour de repos supplémentaire ou même qu'il soit payé triple.
Si le 1er mai est chômé, il doit être payé intégralement par l'employeur, que le salarié soit à l'heure, au rendement, saisonnier... et ce sans aucune condition d'ancienneté. Certains salariés préfèrent travailler car ils seront payés le double voire le triple, pourront bénéficier d'un jour de repos supplémentaire…
Le lundi de Pentecôte est dans la plupart des entreprises la journée de solidarité. Il s'agit d'un jour férié travaillé mais qui n'est pas rémunéré. Il sert à financer des projets en faveur des personnes âgées et handicapées.
Le lundi de Pentecôte est un jour férié. C'est un jour de congé pour la population en général, et les écoles et la plupart des entreprises sont fermées . Le Saint-Esprit est souvent symbolisé par une colombe blanche.
Les stagiaires, les alternants et les apprentis mineurs ne sont pas concernés par la journée de solidarité.
À cet effet, le salarié qui quitte son employeur en cours d'année a la possibilité de demander une attestation de solidarité au service RH pour prouver l'accomplissement de la journée de solidarité. En cas de changement de poste au sein de la même entreprise, la journée de solidarité ne doit pas être effectuée 2 fois.
Lundi de Pentecôte et solidarité avec les personnes âgées:
Concrètement, il s'agit d'une journée où les salariés ne perçoivent pas de salaire, celui ci étant reversé à l'état afin de financer divers projets liés à la dépendance des personnes âgées.
DÉBAT - C'est une mesure demandée depuis longtemps par le patronat, et qui resurgit chez les partisans de l'allongement du temps de travail : la suppression du jeudi de l'Ascension comme jour férié. Un rapport de l'Institut Montaigne, publié ce mercredi, la propose parmi d'autres pour relancer l'économie.
Le refus du salarié d'effectuer la journée de solidarité permet à l'employeur de pratiquer une retenue sur salaire (congé sans solde ou retenue pour absence). La règle est la même en cas de refus du salarié de venir travailler un jour férié non chômé.
Les salariés et les fonctionnaires sont, sauf exception, dans l'obligation d'effectuer la journée de solidarité qui consiste à travailler sept heures supplémentaires, non rémunérées.
En 2005, le Premier ministre de l'époque, Jean-Pierre Raffarin, avait en effet décidé de supprimer ce congé pour le transformer en journée de solidarité avec les personnes âgées et les handicapés.