En effet, les gisements de gaz de schiste sont extraits du sol grâce à deux procédés : le forage horizontal et la fracturation hydraulique. La fracturation hydraulique consiste à fissurer la roche en injectant un fluide à très haute pression.
La technique la plus couramment utilisée pour l'extraction du gaz est schiste est la fracturation hydraulique. Elle consiste à : Forer la roche pour atteindre la couche de schiste, entre 2000 et 3000 mètres sous la surface du sol.
Cette technique, qui mobilise de très importantes quantités d'eau, peut provoquer de sérieuses pollutions des nappes d'eau souterraines à cause notamment des produits chimiques employés pour la fracturation, mais présente également un risque pour l'activité sismique et rejette dans l'atmosphère de grandes quantités de ...
Ce gaz acheté notamment par le groupe français Engie est présent dans une roche sédimentaire — le schiste, dont l'extraction par fracturation hydraulique est interdite en France depuis 2011, en raison de ses conséquences désastreuses sur l'environnement et le climat.
Il y a du gaz de schiste en France. Des gisements existent dans le bassin parisien, mais aussi dans le sud-est entre Montélimar et Montpellier. Ce qui reste inconnu, c'est la quantité. Cette donnée est pourtant importante car elle permet de déterminer la rentabilité de l'exploitation du gaz de schiste.
A l'instar du gaz conventionnel, le gaz de schiste est principalement utilisé pour le chauffage et la production d'électricité.
Contrairement au gaz naturel conventionnel qui migre et se concentre dans des roches réservoirs poreuses, le gaz de schiste reste piégé dans la roche-mère qui lui a donné naissance et est donc faiblement concentré. Il se compose essentiellement de méthane.
Un impact environnemental comparable aux autres énergies fossiles. L'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique est responsable de la libération dans l'atmosphère de quantités importantes de méthane, un gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement bien plus puissant que le dioxyde de carbone.
Les principaux gisements de gaz de schiste connus dans le monde sont situés aux Etats-Unis, au Canada, en Russie et en Chine. Dans les pays qui exploitent cette ressource, comme les Etats-Unis, le gaz de schiste est injecté directement dans le réseau de gaz naturel et sert à la consommation énergétique des foyers.
Des permis ont été pris en Suède par Shell, en Allemagne par ExxonMobil, en Pologne par presque tous les majors ainsi qu'en Lituanie. Des projets d'exploitation existent aussi au Royaume-Uni, au Danemark, au Pays-Bas, Italie du Nord et Espagne.
Comme le pétrole, le gaz naturel est une énergie fossile qui se forme à partir de la décomposition de matières organiques au fond des océans.
Il l'achète directement auprès des producteurs (dont Sonatrach en Algérie, Gazprom en Russie, Statoil en Norvège...) grâce à des contrats d'approvisionnement à long terme. Le prix d'achat est défini dans le contrat dont la durée peut atteindre 30 ans.
L'extraction de ce gaz peut poser des problèmes environnementaux (émission de gaz à effet serre, dérèglement climatique ...) et de santé publique liés à l'exploitation du charbon (cancer du poumon ...). Plusieurs arguments sont avancés pour promouvoir l'exploitation du gaz made in France, le gaz de houille.
Un schiste est une roche qui a pour particularité d'avoir un aspect feuilleté, et de se débiter en plaques fines ou « feuillets rocheux » : on dit qu'elle présente une schistosité. Il peut s'agir d'une roche sédimentaire argileuse, ou bien d'une roche métamorphique.
Pour l'heure, 99% de la production de gaz de schiste utilise la technique de fracturation hydraulique : afin de libérer le méthane des roches sédimentaires, un fluide – composé à 90% d'eau, 8 à 9,5% de sable et 0,5 à 2% d'additifs chimiques[2] – est injecté à haute pression dans un puits d'extraction horizontal.
La fracturation hydraulique reste légalement interdite en France. Le Conseil Constitutionnel a jugé que la loi du 13 juillet 2011, qui interdit cette technologie, la seule technologie permettant à ce jour d'extraire du gaz ou du pétrole de schiste est conforme à la Constitution.
Un fluide composé d'eau, de sable et d'un faible volume d'additifs est pompé dans le puits sous haute pression pour fissurer davantage la formation rocheuse. Ces fissures s'étendent de 50 à 100 mètres à partir du puits horizontal.
La fracturation hydraulique peut également générer d'autres impacts environnementaux via le déclenchement de sismicité, l'empiétement au sol parfois important surtout dans la phase de construction des puits et le risque de fuites de gaz vers les nappes souterraines et l'atmosphère et leurs conséquences sur la santé et ...
Extraction du gaz naturel
L'opération d'extraction consiste à faire remonter à la surface le gaz naturel enfermé dans le sous-sol, en creusant un trou, parfois jusqu'à 6 000 m de profondeur.
C'est la principale matière première des carburants qui alimentent les transports (voitures, camions, avions). C'est aussi une matière première utilisée par l'industrie de la pétrochimie pour un grand nombre de produits de la vie quotidienne : matières plastiques, peintures, colorants, cosmétiques, etc.
Le gaz naturel est surtout composé de méthane mais aussi de composés comme l'éthane, le propane, le butane et les pentanes – on appelle ceux-ci les liquides de gaz naturel (LGN).
Charbon, pétrole, gaz naturel : L'énergie fossile provient de l'exploitation de gisements, issus de la décomposition des organismes vivants (notamment des plantes) dans les sols sur plusieurs centaines de millions d'années. La combustion de ces ressources contribue au réchauffement climatique.
Le CO2 est produit naturellement par les animaux lors de la respiration et de la décomposition de la biomasse. Il pénètre également dans l'atmosphère par la combustion de combustibles fossiles et des réactions chimiques.
La valorisation vise à transformer le bitume en pétrole synthétique, qui peut être raffiné et commercialisé sous forme de produits de consommation comme le diesel et l'essence. Le procédé de valorisation consiste à ajouter de l'hydrogène ou à retirer le carbone du bitume pour créer le pétrole synthétique.
Le gaz est risqué pour notre santé
🚩 Dioxyde d'azote, méthane, particules fines, polluants toxiques et benzène, les cuisinières au gaz invitent avec elles 21 % de composantes volatiles toxiques.