Coupez une tige en croissance (en juin ou juillet) d'environ 15 à 20 cm de longueur et supprimez les feuilles inférieures. Supprimez aussi toute fleur ou bouton floral. Plongez l'extrémité inférieure de la bouture dans le sol (on peut aussi faire le bouturage en pot) dans un endroit mi-ombragé. Arrosez bien.
Ôtez toutes les feuilles en ne gardant que les 2 du haut. Enlevez les épines en bas de la tige (sur un tiers de la longueur, ce qui correspond à la longueur qui sera enterrée). Trempez la base de votre rameau dans de l'eau durant quelques minutes, puis dans de la poudre d'hormones de bouturage.
En terre : si vous voulez réaliser de nombreuses boutures de rosiers, le plus simple est de creuser une petite tranchée dans un coin du jardin ombragé. Disposez ensuite vos boutures en file indienne et recouvrez de terre légère aux deux tiers de leur hauteur.
Éliminez toutes les feuilles du rosier, en ne conservant que les 2 feuilles du haut. Réduisez ensuite la tige de moitié en coupant juste en dessous d'un nœud. Coupez les 2 feuilles restantes en laissant uniquement le début de chaque feuille. Prenez le pot rempli de terreau humidifié à l'intérieur.
Faites un trou dans le terreau avec un crayon et insérez-y la bouture. Normalement, au moins deux nœuds (renflements sur la tige) doivent être couverts de terreau. Tassez légèrement le terreau autour de la tige pour qu'elle tienne solidement. En générale, les boutures reprennent mieux quand on les cultive à l'étouffée.
Bouturage du rosier : en pratique
Trempez la base de la bouture dans l'eau, puis dans de l'hormone de bouturage, dont vous ferez tomber l'excédent en tapotant avec un doigt (ou utilisez de l'eau de saule).
Les signes de réussite. Pas de panique si au bout de deux semaines les feuilles tombent. La bouture n'est pas morte, au contraire, cela prouve que l'enracinement est en bonne voie.
Commencez par tailler la tige en angle droit et ne prenez que la partie supérieure comportant 3 ou 5 bourgeons. Dans un pot, incorporez votre terreau spécial rosier et si possible une hormone de bouture, puis plantez-y la tige. Pensez à recouvrir les boutures afin qu'elles ne sèchent pas.
Quand bouturer les rosiers ? Dès la fin du mois d'août et ce jusqu'au mois d'octobre, vous pourrez bouturer vos rosiers préférés. Sur quels types de rosiers ? Toutes les variétés se bouturent, certaines seront plus faciles que d'autres, alors mettez toutes les chances de votre côté en réalisant plusieurs boutures.
Prépare la tige
Elle va fournir de l'eau et de nombreux sucres essentiels à la pousse de la plante. C'est pourquoi les roses vont se nourrir de la pomme de terre, faire des racines et devenir des rosiers pour fleurir les années suivantes.
Selon les espèces, on bouture au printemps, en début d'été, en fin d'été ou en automne. Pour de nombreuses espèces, la fin de l'été est souvent la période la plus favorable, lorsque les tiges à bouturer sont « semi-aoûtées » : la base des tiges est déjà dure et la pointe encore tendre.
S'il s'agit d'un rosier grimpant : - Supprimez toutes les branches principales en gardant seulement 3 à 5 des plus vigoureuses qui seront les charpentières. - avant de palisser les charpentières à l'horizontale. Vous apporterez au pied de votre rosier, par griffage, une bonne quantité de compost bien mûr.
Découpez le bas d'une bouteille en plastique et conservez la partie supérieure sans le bouchon. Placez la bouteille coupée autour de la tige de votre rose. Elle agira comme une petite serre et permettra à la rose de s'épanouir dans un milieu suffisamment chaud. Arrosez régulièrement la terre autour de la bouteille.
Il consiste à provoquer l'enracinement d'un fragment de tige, de feuille ou de racine. o Le plus simple : Coupez un rameau feuillé non fleuri long de 10 cm. Supprimez les feuilles inférieures, coupez en deux les feuilles supérieures restantes si elles sont grandes ou laissez-les intactes si elles sont de petite taille.
Coupez une tige qui grandit (grimpant). Quand ? Vers juin/juillet.
Les rosiers apprécient les endroits très dégagés, très ensoleillés et aérés, les sols profonds et riches. Si vous palissez un rosier grimpant, veillez à respecter un vide entre le treillage et le mur pour encourager une bonne ventilation et éviter la surchauffe. Les maladies seront ainsi mieux contrecarrées.
Réduisez la ramure de la plante à déplacer en taillant modérément à l'aide d'un sécateur désinfecté. Supprimez le bois mort, les branches qui se croisent ou qui poussent vers l'intérieur. Si vous devez couper des branches d'un diamètre égal ou supérieur à 5 cm, désinfectez la plaie à l'aide d'un produit adapté.
La méthode la plus simple consiste à choisir une tige fraîchement défleurie, du diamètre d'un crayon, et à la sectionner juste sous une feuille. Munissez-vous de gants de protection et d'un sécateur. Supprimez la tête de votre bouture en faisant une coupe en biais juste au-dessus d'un œil (à la base d'une feuille).
La fin d'été (août-septembre) est la meilleure période pour bouturer les rosiers. Vous pouvez même commencer un peu plus tôt dans l'été, dès le mois de mars.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
On coupe juste en dessous du nœud (ou du renflement) où la feuille rencontre la tige principale. Une même tige peut donner plusieurs boutures – à condition de couper des branches munies d'au moins un nœud et une feuille de la tige originale.
Quand les premières racines sont là, vous pouvez utiliser un engrais liquide spécial bouture pour aider votre plante à se développer. Pensez aussi à bien changer l'eau régulièrement, environ une fois par semaine. Vous pouvez ensuite laisser votre plante grandir dans l'eau ou bien repiquer votre bouture dans la terre.
Le rosier peut dépasser les 30 ans, au-delà la floraison est somme toute moins généreuse, mais nous avons, en Europe, des rosiers centenaires fleurissants... Les rosiers d'aujourd'hui sont avant tout "aisés à cultiver", malgré les idées reçues.