capter son intérêt : Qui ? (quel est le protagoniste de cette histoire ?) ; quoi ? (de quoi est-il question ?); où ? (à quel endroit se déroule l'histoire ?) ; quand ? (à quelle époque se situe ce récit ?) Comment ? (comment le personnage vit-il son quotidien avant qu'on entre dans le vif de l'action ?).
Un récit structuré d'après le schéma narratif suit les étapes suivantes : situation initiale. élément déclencheur (ou perturbateur) péripéties.
Le schéma narratif se compose de cinq étapes : la situation initiale, l'élément (ou événement) perturbateur (ou déclencheur), les péripéties, la résolution (ou dénouement), la situation finale.
Le schéma narratif : exemple du chaperon rouge
Dans la situation initiale, tout va bien, le petit chaperon rouge vit avec sa maman et va rendre visite à sa grand-mère. Puis arrive l'élément perturbateur et c'est bien sûr, la rencontre avec le loup. Les péripéties, c'est tout ce qui se passe dans la forêt après.
La situation initiale
Au début du récit, le narrateur présente le lieu, l'époque, les personnages. La situation des personnages paraît stable. Dans Tartarin de Tarascon, d'Alphonse Daudet, Tartarin vit tranquillement sa vie de « chasseur de casquettes » à Tarascon.
En littérature, un schéma narratif est la trame d'un récit, sa construction logique, suivant des normes dépendant du genre auquel il appartient, et qui ont été mises en place en 1960 sous forme d'étude de la linguistique structurale.
Pour comprendre un récit, le lecteur doit donc en avoir identifié le genre littéraire et utiliser le schéma narratif afin de construire la signification du texte en combinant les informations sélectionnées avec ses connaissances.
En vérité, une péripétie peut se construire exactement comme un roman complet : en suivant un schéma narratif avec une situation initiale, un élément déclencheur, des rebondissements, une résolution et une situation finale.
L'élément déclencheur est souvent introduit: par un adverbe ou un indicateur de temps ou de lieu Soudain... Ce jour-là Tout à coup... Un jour Brusquement... C'est là que C'est alors que... etc.
Dénouement ou élément de résolution : il met un terme aux actions et conduit à la situation finale. Situation finale ou explicit : c'est le résultat, la fin du récit qui redevient stable. Dans les contes, la situation des héros s'améliore, mais dans d'autres types d'histoires, il est possible qu'elle se dégrade.
L'élément perturbateur ou déclencheur perturbe l'équilibre décrit dans la situation initiale. Il peut prendre plusieurs formes : – l'arrivée ou la disparition d'un personnage ; – un événement extérieur (historique par exemple) ; – une décision que prend un personnage (projet/mariage/voyage).
En outre, l'élément perturbateur est introduit par des expressions temporelles exprimant une rupture. Ce sont des expressions du type: un matin, un jour, un soir, cette nuit, soudain, tout à coup...
Il est fortement recommandé de commencer le récit par une introduction. Celle-ci va nous permettre de « planter le décor » : nous informer du lieu et de l'endroit où se passe l'action, nous présenter le personnage central, nous donner le ton général du récit. Exemple : C'était l'hiver, nous étions en 1948.
C'est l'élément qui enclenche le récit et modifie la situation initiale. Le lecteur est averti par un signal qui peut être un alinéa, un passage de l'imparfait au passé simple ou un indicateur temporel comme « un jour », « un matin », « soudain », « tout à coup », etc.
Le texte à dominante narrative sert à : • raconter une histoire ou des événements imaginaires, réels ou documentaires. La séquence narrative est la séquence dominante dans un texte narratif. Elle comprend, dans un récit à 3 temps : • un début; • un milieu; • une fin.
Péripéties : les événements qui créent du suspens dans une histoire (le goéland qui arrache l'argent des mains du trafiquant). Climax / point culminant : l'évènement qui entraîne l'histoire vers son dénouement (le bateau chavire).
Le troisième élément du schéma narratif correspond à ce que l'on appelle « péripétie ». Nom féminin, « péripétie » vient du grec peripeteia, c'est-à-dire « événement imprévu ».
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
(Littérature) Situation décrite au début d'un récit et représentant généralement le premier élément d'un schéma narratif.
La structure de la nouvelle littéraire reprend, à petite échelle, celle d'un schéma narratif traditionnel. Au lieu d'avoir un chapitre pour poser la situation initiale, l'auteur ne dispose que de quelques phrases pour présenter son personnage et faire comprendre dans quel milieu il évolue.
L'élément déclencheur
Il est représenté par un bouleversement de la situation d'équilibre du personnage principal. Plusieurs mots ou groupes de mots peuvent aider à repérer ou introduire l'élément déclencheur : soudainement, tout à coup, sans crier gare, sans aucune attente, c'est alors, etc.