Quel est le quotidien d'Emma ? Le quotidien d'Emma est normal. Selon elle, il lui paraît banal. On le sait grâce au moment où elle parle de ce dîner qui l'ennui avec son mari.
Charles tombe bientôt amoureux d'Emma Rouault, la fille d'un patient, élevée au couvent, et lui demande de l'épouser. Ils s'installent à Tostes, un village normand où Charles exerce la médecine. Mais le mariage ne répond pas aux attentes romantiques d'Emma.
La mort d'Emma Bovary est tragique car c'est la jeune et belle héroïne du roman qui se suicide en avalant de l'arsenic ; elle va donc mourir dans une souffrance longue et très douloureuse. La principale raison de cet acte est son impossibilité à rembourser ses dettes, personnes ne voulant l'aider.
Il ne lui a pas échappé qu'elle aurait bientôt l'âge de l'héroïne de Flaubert lorsque celle-ci se suicide en avalant de l'arsenic, à 27 ans, criblée de dettes, déçue par son mari médecin comme par ses deux amants.
Bovary Berthe, fille de Charles et Emma, née à Youville. Hommes = son parrain. Sa nourrice = Mme Rollet, la femme du menuisier (lieu misérable).
Je vais donc répondre à vos questions : Madame Bovary n'a rien de vrai. C'est une histoire totalement inventée. Je n'y ai rien mis ni de mes sentiments, ni de mon existence. » Trois mois plus tard, le 4 Juin 1857, Flaubert écrivait de même : «Aucun modèle n'a posé devant moi.
Elle s'appelle Emma Bovary et son histoire est célèbre. Amoureuse de l'amour, elle a vécu d'illusions, trompé son mari et ruiné son ménage. Dans un geste de désespoir, elle se tue en absorbant une forte dose d'arsenic – c'est du moins ce que prétend Flaubert.
Le projet en lui-même peut paraître surprenant car tous les lecteurs du roman d'Agatha Christie, comme tous ceux d'ailleurs qui, sans l'avoir lu, ont fréquenté les manuels de narratologie, savent que c'est le narrateur, le docteur Sheppard, qui est le coupable.
L'histoire s'intéresse à Emma Bovary, épouse d'un médecin de province, qui noue de nombreuses relations adultères, menant un train de vie supérieur à ses moyens, dans l'espoir d'échapper à l'ennui et la banalité de la vie en province.
Madame Bovary, c'est l'impossibilité de l'amour dans la société bourgeoise. Elle peut trouver un mari, bien sûr, un amant, évidemment, mais un amoureux inutile d'y compter. Le malheur d'Emma se résume simplement, elle vaut mille fois mieux que les hommes, que dis-je, que la société qui l'entoure.
Au moment où Emma comprend que ses dettes vont être révélées, elle tente en vain de trouver de l'argent et sollicite tour à tour Maître Guillaumin, Binet et Rodolphe. Son échec la conduit sur la seule voie qui lui reste : le suicide.
Il est présenté au lecteur, dans un contexte qui ne sera pas celui de la suite du roman. Charles Bovary a 15 ans, il arrive dans une nouvelle école, et se conduit maladroitement. Ce début de roman déroute les attentes du lecteur, qui essaye de situer les personnages, le narrateur, le rapport avec le titre, etc.
Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l'arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.
Charles ne meurt de rien, pas même d'une mort littéraire, selon le vieux mode d'une sublimation esthétique où l'infinie tristesse remplacerait le malaise organique.
Etre dans l'action pour surmonter le Bovarysme
Au lieu de gâcher son temps à envier la vie des autres, on devrait imaginer comment améliorer la sienne.
1. C'est le nom de notre salon ! Outre cette première raison évidente de lire Madame Bovary, il faut savoir que plus qu'un roman, l'histoire d'Emma Bovary est devenue un concept : le bovarysme, qui traduit une forme d'inadaptation déceptive au réel.
Pour Emma, il n'éprouve pas d'amour, il est seulement attiré par son extérieur et son charme. En plus, son autre amante commence à l'ennuyer. Dès que Rodolphe fait la connaissance d'Emma il décide de la séduire, à ce qu'il réussit grâce à son expérience avec les femmes.
A la recherche d'un bonheur idéalisé : le bovarysme, entre insatisfaction et désillusion. Emma balance entre idéal et médiocrité quotidienne. La répétition des désillusions accroît le sentiment d'échec. Emma ne croit pas pouvoir trouver le bonheur dans la réalité.
Un topos littéraire : la mort de l'héroïne
Cet extrait relate la mort particulièrement atroce et parfaitement décrite de l'héroïne, Emma, qui s'est empoisonnée à l'arsenic.
Héloïse Dubuc : première femme de Charles, veuve de 45 ans « laide, sèche comme un cotret et bourgeonnée comme un printemps ». Charles se rend compte à sa mort qu'elle n'avait pas de fortune. Maitre Guillaumin : notaire de Yonville.
Insatisfaction et désillusion : le bovarysme
Emma ne croit pas pouvoir trouver le bonheur dans la réalité. Elle n'accorde d'intérêt quaux êtres de fiction. Le drame d'Emma c'est de se faire toujours des illusions sur elle-même, ses sentiments, de croire qu'elle vit des sentiments qu'elle n'éprouve pas.
Le livre sur rien, c'est le livre dans lequel au fond, les choses sont là. Et il n'est pas nécessaire de raconter quelque chose. Dans "Madame Bovary", il ne se passe pratiquement rien", résume Yvan Leclerc.
Yonville est le petit bourg fictif de Normandie où vit, dans le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert (1857), Emma Bovary avec son mari, Charles Bovary. L'écrivain se serait inspiré du village de Ry, situé dans le département de la Seine-Maritime.